Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 23:28
Appel des cents

 

Nous, prêtres, religieux –ses, et diacres, soutenons le projet lancé par les CMR (Chrétiens en Monde Rural), la CCBF (Conférence Catholique des Baptisé-e-s Francophones) et les Fiches Dominicales.

Ce projet encourage les Célébrations dominicales de la Parole par des communautés locales, en particulier dans le milieu rural. Il nous paraît absolument essentiel pour l’avenir de l’Église et le maintien d’un tissu ecclésial que ces communautés se maintiennent et célèbrent le Christ ressuscité présent dans sa Parole qui nous fait vivre.

Regardons la réalité en face : devant la diminution inexorable du nombre de prêtres, il y a urgence ! Nous souhaitons utiliser les années qui nous restent pour encourager et aider par tous les moyens possibles, avant qu’il ne soit trop tard, ces communautés locales à se maintenir et se réunir pour célébrer le Dimanche autour de la Parole du Christ ressuscité.

C’est notre devoir de pasteurs de préparer dès aujourd’hui le maintien d’une présence et vie chrétienne.

Une communauté chrétienne ne peut vivre sans eucharistie. Mais encourager les fidèles à se rendre chaque dimanche dans un bourg voisin pour participer aux célébrations eucharistiques n’apparaît pas comme une solution à long terme. Cette solution ne peut être une norme absolue. On risque à terme d’accélérer le délitement des communautés locales. Et comment les habitants d’un village comprendront-ils que le Christ est vivant si, le dimanche, il n’existe plus de signe donné du rassemblement, même modeste, dans l’église ?

Si vous êtes d’accord pour soutenir cet appel, envoyez un mail avec votre nom et vos coordonnées à Michel Bouvard : michel.bouvard@baptises.fr

Partager cet article
Repost0

commentaires

L
" encourage(r) les Célébrations dominicales de la Parole par des communautés locales, en particulier dans le milieu rural ". Un appel oh combien pertinent ! Du point de vue de la vie même de la foi. Egalement, pour ce qui est du milieu rural où tant et tant d'églises sont fermées (et cadenassées), pour rendre de la vie aux villages qui tendent à n'être plus que des lieux-dortoirs : la vie dont l'appel se réclame participe de ce qui rendait vivant un village. Des non croyants, fussent-ils des résidents du week-end, ressentent aussi la fermeture des églises comme un signe de perte d'âme pour leur village. Reste à poser la question de la raison de " la diminution inexorable du nombre de prêtres ", et comment y répondre sans mesurer tout ce que le statut, au sens le plus étendu du terme, du clergé ordonné a aujourd'hui d'inapproprié à l'attente du peuple des croyants dans son extrême diversité. Hors bien sûr le noyau dur sociologiquement traditionaliste - dont au demeurant les besoins sont couverts par la population si déclinante des prêtres ...
Répondre