Mc 4/1-34
Il y en a 5 : le semeur, la lampe, la mesure, la semence, le grain de sénevé.
Tout ce passage a pour point commun la question de l’écoute sous forme d’appels :
*Ecoutez v3
*Entende, qui a des oreilles pour entendre v9
*Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende v23
*Prenez garde à la manière dont vous entendez v24
Mais aussi un questionnement sur la manière d’écouter :
Ecoute superficielle v15
Ecoute qui ne dure pas v16-17
Ecoute parasitée par la convoitise v18-19
Ecoute qui accueille pleinement v20
Il s’agit donc d’entendre vraiment, profondément, d’entendre jusqu’au bout.
Cette insistance sur l’écoute a un enracinement anthropologique très fort. L’écoute est riche de respect de l’autre, de foi en l’autre, elle est condition de la paix.
La non-écoute est commencement de la guerre…
Ecouter, c’est s’ouvrir, accepter l’autre et le possible changement que cela va produire en moi.
Ces paraboles sont donc là pour interroger nos manières d’écouter. Le style même de cet appel à écouter (des histoires du quotidien à caractère symbolique) nous disent aussi que la recherche du vrai ne s’enferme pas dans des formules fixes.
Cette recherche est ouverture de sens, elle donne à penser , s’ouvre à l’interprétation.
Parler en parabole comme le fait Jésus c’est ouvrir un espace de liberté à la pensée, une stimulation de l’intelligence du cœur.