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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 23:52

 

Dans l’Evangile selon Marc au chapitre 1 verset 21 à 28

 

[21] Ils pénètrent à Capharnaüm. Et aussitôt, le jour du sabbat, étant entré dans la synagogue, il enseignait.

[22] Et ils étaient frappés de son enseignement, car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes.

[23] Et aussitôt il y avait dans leur synagogue un homme possédé d'un esprit impur, qui cria

[24] en disant : "Que nous veux-tu, Jésus le Nazarénien ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu."

[25] Et Jésus le menaça en disant : "Tais-toi et sors de lui."

[26] Et le secouant violemment, l'esprit impur cria d'une voix forte et sortit de lui.

[27] Et ils furent tous effrayés, de sorte qu'ils se demandaient entre eux : "Qu'est cela ? Un enseignement nouveau, donné d'autorité ! Même aux esprits impurs, il commande et ils lui obéissent !"

[28] Et sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de Galilée.

 

1ère piste

Cet Evangile nous présente Jésus en acte d’enseignement :

4 fois le mot enseignement, enseigner dans ce texte.

Curieusement, le contenu de cet enseignement n’est pas donné : on ne sait pas ce qu’il disait !

Frustration pour nous ? Ou plutôt un appel : être chrétien, ce n’est pas adhérer à une doctrine, c’est aimer quelqu’un : le Christ. Il est la parole, c’est son être qui nous donne la vie, qui est chemin et qui nous ouvre à la vérité sur Dieu.

Son unique enseignement c’est lui-même, ce qu’il est, ce qu’il vit, ce qu’il fait. Appel donc à le contempler, lui la Parole faite chair. Contempler pour aimer

2ème piste

Regarder l’enseignement en acte, la Parole agissante et efficace.

Il enlève le mal qui est dans le cœur. Du coup, sans discours, il parle et dit sa mission : nous libérer.

D’abord rester là devant ce désir de Dieu : que sommes-nous pour lui pour qu’il n’ait de cesse que de nous rendre libre ?

Maintenir en nous l’étonnement devant ce que cela nous révèle de Dieu

3ème piste :

Regarder le face à face de Jésus et du mauvais.

Lumière et vérité que Jésus est, il met à nu le mal, l’oblige à se démasquer, à sortir de l’ombre où il habite pour faire le mal incognito. La présence de Jésus le démasque.

La tactique du mauvais, c’est de passer inaperçu,  c’est de faire passer pour  bien un mal. Ici, il est dévoilé comme mauvais et ce dévoilement est déjà victoire de Jésus et défaite du mauvais.

« Es-tu venu pour nous perdre ? » est  aveu de défaite.

Mais cette phrase, n’y a t il pas une part en nous qui le dis ?

Attachement en nous au mal, qui nous fait craindre l’action du Christ qui veut nous en libérer ?

4ème piste

Ecouter la déclaration du mauvais : « Tu es le saint de Dieu »

Il dit la vérité, oui Jésus est bien le saint de Dieu.

Mais cette vérité il l’a hait. Il dit la vérité mais il n’est pas dans la vérité, il ne vit pas d’elle.

Il a une orthodoxie du discours mais une hérésie de la pratique.

Cela peut être le lieu d’une demande pour nous : demander non seulement de dire Dieu mais de vivre de lui, de consentir à lui, d’ouvrir à sa présence toute notre vie.

5ème piste :

Les gens de la synagogue sont témoin de la nouveauté d’une parole et de l’inouï d’une action.

Quelle est leur réponse ? On nous dit qu’lls sont frappés  par son enseignement et saisis de frayeur. Mais pas de vraie réponse, pas de véritable engagement.

Cela peut être un appel pour nous à sonder notre réponse. Comment je réponds à l’inouï de cette Parole et de cette Action ?

6ème piste

Au début du texte, il est dit : « ils pénétrèrent à Capharnaum »

Qui est ce ils ?

Jésus et les 4 premiers disciples qu’il vient d’appeler.

Simon, André, Jacques et Jean.

Pourquoi cette victoire sur le mal après l’appel des 4 premiers ?

Pourquoi l’évangéliste l’a placé là ?

Ils sont 4 comme les 4 points cardinaux : signe qui dit la terre entière.

Eux ont donné leur réponse : suivre Jésus, se laisser sauver par lui pour, à sa suite, dans la puissance de son Esprit devenir serviteur de liberté au cœur de chacun.

Laissons résonner cet appel pour nous aujourd’hui.

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commentaires

C
<br /> contente que tu aies changé de présentation, celle-ci est plus lisible, merci!<br /> <br /> <br />
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A
<br /> piste 4 : je crois que c'est seul Dieu-Souffle, Dieu-Esprit qui dit en nous oui à Dieu et nous unit à Jésus, qui nous apprend à consentir, à nous laisser faire par Dieu. Un seul chemin : la foi, la<br /> confiance de l'enfant, radicale, viscérale, sans calcul ; elle naît en nous quand nous lâchons nos certitudes, quand nous ouvrons notre regard et notre écoute intérieurs. Parfois elle est un combat<br /> parce que rien d'humain ne lui sert d'appui, à part notre coeur d'enfant qu'on nous a appris à réprimer depuis si longtemps, cette part en nous qui s'émerveille de la vie, d'une source, d'un<br /> battement d'aile de coccinelle, d'une parole de Jésus, d'une phrase de psaume comme un cri...<br /> La cohérence vraie de notre vie : à la fois un combat quotidien (souvent à reprendre sur les mêmes points !) et une grâce à accueillir, comme l'est la foi en Jésus-Sauveur...<br /> Au-delà du volontarisme, "les mains vides"...<br /> <br /> <br />
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