Pour faire plus ? Pour faire autrement ? Et ensuite reprendre l’ordinaire en passant à autre chose ?
Nous avons d’autres moments dans une année qui sont particuliers : des vacances par exemple ! On peut les vivre de différentes manières. Certaines manières ne peuvent être que des parenthèses qui ne changeront rien à notre vie. Mais il est possible aussi de les vivre autrement, les vivre comme un moment fort qui permet de s’arrêter, de reprendre des forces, de penser notre vie pour mieux la vivre, et ceci en osant des moments de solitude, en jeunant du travail, en partageant des relations gratuites. A cette condition, les vacances ne sont pas une parenthèse mais une expérience forte qui peut ensuite davantage nourrir notre quotidien.
Et bien les 40 jours…de Carême, peuvent être comme des vacances ! Selon qu’on les vit d’une certaine manière, ils ne seront qu’une parenthèse ou bien ils seront un moment fort qui permet de s’arrêter, de reprendre des forces, de penser notre vie pour mieux la vivre.
S’arrêter :
Cela peut prendre plusieurs formes pas forcément statiques !
Par exemple : Stopper des pensées négatives en les remplaçant par ce qui va bien dans ma vie ; quand je marche, gouter le simple fait d’exister, de voir, d’entendre… ; être dans le moment présent et ouvrir les yeux sur tout ce qui est beau autour de moi ; prendre un livre suffisamment fort pour nourrir mon cœur ; me donner plus de temps de solitude pour réfléchir à ma vie, pour une vraie détente ; contempler Jésus dans son Evangile en m’aidant d’un commentaire pertinent ! etc.
Jeûner :
Par exemple : Jeûner de ce que je sens comme des liens, des attaches, des habitudes, qui gâchent en moi le meilleur de moi-même et le précieux de mon temps ; jeûner de travail pour celles et ceux qui en font trop et jeûner de paresse pour celles et ceux qui n’en font pas assez ! etc.
Partager :
Par exemple : Partager de sa présence, de son temps, de manière plus gratuite ; etc.
On parle du Carême comme d ‘un entrainement…Ici l’image est sportive ! Et c’est bien parce qu’on décidera de faire en courant un tour d’un pâté de maison qu’on peut ensuite courir plus longtemps. Donc encore non pas une parenthèse mais un mieux vivre qui portera des fruits pour l’ordinaire des jours.
S’arrêter (une manière de dire la prière de manière élargie), jeûner, partager (une manière de dire l’aumône de manière plus concrète et plus large aussi).
A chacun-e de trouver selon sa situation et sa grâce !
Une décision petite, précise, praticable (les 3 P)
Et au terme de ces 40 jours, constater : oui cela m’a changé pour mieux vivre l’ordinaire des jours.