Les paroles de ce chant s’inspirent d’un livre de la Bible : le Cantique des Cantiques.
Ce livre biblique a toujours eu deux lectures qui sont belles et légitimes toutes les deux : un chant d’amour entre deux personnes humaines ou un chant d’amour entre Dieu et son peuple.
Par contre, ce qui est nouveau aujourd’hui en théologie chrétienne, c’est de questionner l’assimilation du Bien Aimé à Dieu et l’assimilation de la Bien-Aimée à notre humanité.
Le voici, Il se tient…Car on pourrait aussi dire : La voici Elle se tient…
Car Dieu n’est ni masculin, ni féminin.
Mais l’essentiel est de se laisser aimer et ce chant nous y invite.
La musique est de Tanguy Dionis du Séjour
et l’enregistrement de Dei Amoris Cantores
Voici quelques pistes pour prier :
1-J’écoute ce chant plusieurs fois :
https://www.dailymotion.com/video/x3ivzxi
Et je prends peu à peu conscience ce que cela provoque en moi, comment cela me touche : les voix, la musique, les paroles
2-Je lis à haute voix les paroles
Je m’arrête là où j’ai du goût, je me laisse rejoindre par telle ou telle parole
Le voici, il se tient.
Derrière la fenêtre il regarde.
Me fait entrer dans la maison du vin.
Sa bannière sur moi, c’est l’amour.
Car l’hiver est passé,
lL pluie déjà s’en est allée.
Les grenadiers et les vignes en fleurs
Exhalent leurs parfums
Le voici, bondissant.
Sur les hautes montagnes il se tient.
Mon bien-aimé me parle et me dit :
ne crains pas mon ami et viens !
C’est sa voix qui m’appelle :
« Ouvre-moi car la nuit s’est enfuie
La saison des chants est arrivée,
au jardin de la vie ».
Dans la nuit, j'ai cherché
Celui que mon cœur a choisi
Je l'ai saisi et ne l'ai pas lâché
Je sais que mon bonheur c'est lui
Dans les lieux escarpés
Toujours du regard il me suit
Il est pour moi une branche d'Henné
Des vignes d'Enguédi
Le voici, bondissant
Sur les hautes montagnes, il se tient
Mon bien-aimé me parle et me dit
Ne crains pas mon ami et viens
C'est sa voix qui m’appelle
Ouvre-moi car la nuit s'est enfuie
La saison des chants est arrivée,
Au jardin de la vie
Dans la nuit je dormais
Mais mon cœur était réveillé
C'est la voix du bien-aimé qui heurte
Du désert mon âme trésaille
À mon ombre, regarde
Les sources coulant du Liban
Dans ce jardin de myrrhe et de safran
Céleste Jérusalem
Le voici, bondissant
Sur les hautes montagnes, il se tient
Mon bien-aimé me parle et me dit
Ne crains pas mon ami et viens
C'est sa voix qui m’appelle
Ouvre-moi car la nuit s'est enfuie
La saison des chants est arrivée,
Au jardin de la vie
3-Le voici, il se tient
Rester avec ces premiers mots : Dieu comme une présence toujours offerte. Il suffit de lui ouvrir la porte.
4-Pour finir
Je parle à Dieu comme un ami parle à son ami. Je lui partage mes découvertes, mes sentiments, tout ce que ce chant a suscité en moi, a éveillé en moi.