Mc 3/1-6
01 Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
02 On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser.
03 Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. »
04 Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient.
05 Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale.
06 Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
1ère piste
Une main desséchée
Qu’est-ce qu’une main desséchée ? Cela renvoie à quoi ?
Ce peut être notre capacité d’agir. Cette capacité peut être amoindrie, faible, inopérante, paralysée dans sa dimension individuelle et collective.
Et dans ma propre vie, y-a-t-il des mains desséchées ?
2ème piste
La provocation de Jésus
Cet homme n’a rien demandé. Il est un parmi d’autres.
Jésus sait qu’il va provoquer le scandale des pharisiens en guérissant cet homme le jour du sabbat.
Comment comprendre que Jésus aille ainsi au-devant des conflits de cette manière au point de mettre sa vie en danger ?
Qu’est-ce qui, chez Jésus, est suffisamment fort, essentiel, pour risquer sa vie sur ce geste et tous les autres qu’il fera de la sorte ?
3ème piste
Avec colère, désolé…
Nous sommes ici témoin de la colère de Jésus. Elle est causée par l’endurcissement du cœur. C’est une des caractéristiques de cet évangile de Marc qui ne craint pas de montrer l’intensité affective des sentiments de Jésus.
Dans quelle mesure je peux faire mienne cette colère ?
4ème
En vue de le perdre
Nous sommes au début de l’Evangile de Marc et déjà il est question de tuer Jésus. Cela montre bien la raison de la Passion et de la mort du Christ : un langage, des prises de positions, des actions, insupportables pour certains : ceux qui avaient tout à perdre par cet Evangile de liberté, d’amour et de miséricorde.
Vivons ce triduum pascal en regardant Jésus fidèle jusqu’à en mourir à cet Evangile qui libère.