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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 23:11

Bonjour, aujourd’hui par cette video je voudrais parler de ce qui empêche de croire !

Beaucoup de choses.

Une parmi bien d’autres c’est de s’imaginer un dieu dont je serais débiteur, débitrice, un dieu vis-à-vis duquel je serais en dette perpétuelle et dans l’incapacité de rembourser.

 Par exemple Je suis créé par Dieu, je lui dois mon existence, donc on lui doit tout.

Il m’ a tout donné et on traine à cause de cela une dette insolvable. Cela génère un sentiment constant de culpabilité car on ne sera jamais à la hauteur.

Voici la parole libératrice : je ne dois rien à Dieu.

Cela demande de penser Dieu sous le mode de la gratuité absolue : quand Dieu donne c’est un don sans condition, inconditionnel, un don pour donner car c’est l’essence de Dieu de donner.

Comprenons cela avec une réalité de notre vie.

Le meilleur de nous fait des cadeaux non pour recevoir en retour, mais pour le plaisir de l’autre.

Le meilleur de nous n’est pas dans le donnant-donnant mais dans la gratuité.

Le meilleur de nous le fait par amour gratuit et pas par calcul de retour.

Le meilleur de nous…et c’est Dieu qui est le meilleur.

Qu’est-ce qui peut faire plaisir au donateur ?

La joie que nous avons à recevoir.

L’usage humanisant que nous faisons du don de la vie pour nous et pour d’autres.

En profiter pour soi et pour les autres.

Oui, la jouissance du don.

Il n’y a rien à « rendre » en se retournant en amont vers le donateur mais à vivre le don, à donner en aval vers les autres dans la mesure de ce qu’on peut et de ce qu’on veut.

Cela ne veut pas dire que la relation au donateur est superflue.

Superflue ? Non.

Nécessaire ? Non .

Précieuse ? oui ! Comme la relation d’amitié où l’on donne et reçoit par désir d’amour.

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commentaires

T
Chère MICHELE<br /> En ce dimanche matin tu me fais le cadeau de ton homélie, je te lis puis t'écoute, et comme à l'accoutumée tu dépoussière encore un peu plus ce qui traîne encore dans mon coeur des vieilles notions sur la nature de Dieu. Cela a commencé il y a longtemps lors d'une retraite où tes mots ont ouvert un chemin ; Dieu, as-tu dis, n'est ni un comptable ni un père fouettard. C'était pour moi le début d'une conversion qui dure.<br /> Alors, encore, merci MICHELE.
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A
Merci Thérèse<br /> Amitiés