Les réactions négatives de certains catholiques sur la célébration d’ouverture des jeux olympiques sont désolantes. Quelle misère d’inculture et surtout misère de ne pas y avoir vu l’essentiel du christianisme. En fait Thomas Jolly nous a offert une page d’Evangile. Merci à lui.
Ceux qui semblent défendre le catholicisme en criant au scandale en sont en fait les fossoyeurs ! Ils ajoutent une page supplémentaire à tous les rendez-vous manqués du catholicisme avec la culture, la science, la démocratie, l’aspiration à la liberté, à l’égalité, la justice.
C’est pourquoi les gens ont cherché ailleurs ce qu’un catholicisme fermé leur refusait de vivre et lui ont très justement tourné le dos.
Heureusement l’Evangile de Jésus est vivant dans les cœurs et cette célébration le prouve par son hymne à la fraternité, la sororité, l’inclusivité : la reconnaissance des femmes, l’accueil de l’étranger et des exclus de toutes sortes…
Jésus disait à un scribe : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu » (Marc 12, 34). Et bien Thomas Joly y est en plein ! Et on peut s’étonner que des catholiques même au plus haut niveau d’autorité n’y soit pas ! « Ils ont des yeux et ne voient pas » Marc 8,18.
Pourquoi cet aveuglement ? C’est faute d’avoir trahi la nouveauté de l’Evangile en en faisant une religion du salut après la mort au lieu d’en faire une expérience de libération pour toute homme toute femme dans l’aujourd’hui de la vie, à la suite de celui qui a inauguré ce chemin, Jésus de Nazareth.
Ceux qui crient au blasphème, ce sont les mêmes types d’esprits que ceux qui ont condamné Jésus comme blasphémateur car il inaugurait une voie de libération.