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14 janvier 2025 2 14 /01 /janvier /2025 11:06
Les noces de Cana Jn 2,1-12: Christ, un vin meilleur en abondance pour toutes et tous.

01 Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. 02 Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. 03 Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » 04 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » 05 Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » 06 Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres).

07 Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. 08 Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

Jn 2,1-12

Pistes commentées

1-Il y eut des noces.

L’écriture symbolique de Jean nous autorise à voir qu’à travers ces noces humaines, ce sont les Noces de Dieu avec nous dont il est question. Noces où nous sommes épousé-es et épousons. Ignace de Loyola dans sa contemplation en vue de l’amour (ES n°230) est bien dans cette tonalité.  Il est question d’un aimé et d’un aimant en réciprocité de don où chacun donne et reçoit ce que l’on a et ce que l’on est. La relation à Dieu se dit ici avec l’image de noces. Joie de l’union à Dieu. Dieu comme une épouse, un époux. Chacun de nous comme épousé-e et épousant-e. Mais pour entrer dans cette réciprocité de partage et d’abandon confiant, il me faut creuser une question : qui est Dieu pour moi ? Pour que je puisse l’accepter, il faut de l’apprivoisement, du respect. Il faut Dieu à hauteur humaine : le Très-Bas qui se fait aussi le Tout-Petit, celui de la crèche, le Tout-Vulnérable. Oui, celui-là, je peux l’accueillir. Le très-Respectueux, celui de la brise légère, celui qui humblement frappe à ma porte. Celui qui me loue, me respecte, me sert pour que je puisse consentir à son amitié. Expérimenter que l’amour

de Dieu pour moi n’est pas dévorant. Ces noces, c’est une relation intime mais qui reste respectueuse de l’un et de l’autre.

Comment je me situe par rapport à cela ?

2-Il n’y avait plus de vin, le vin des noces était épuisé.

« Ils n’ont plus de vin » Dans nos vies, certains jours, certaines périodes, le vin vient à manquer. Comme dans un couple où il n’y a plus d’amour, d’espérance, de foi. On a épuisé ses réserves, ce que l’on avait organisé, planifié. Vide. Plus rien. Qu’est-ce qui manque ? Peut-être que ce qui vient à manquer, c’est le vin qu’on avait acheté de ses propres forces, de ses propres deniers. Vient le moment où cela est épuisé, où s’est épuisé. Que faire ? Consentir à ce manque. Demeurer là. Et s’ouvrir à la Grâce qui ne peut être qu’un don gratuit.

Ai-je fait l’expérience de cela ?

3-La réponse de Jésus du verset 4 et l’action de Marie au verset 5

« Mon heure n’est pas encore arrivée ». Voici la réponse de Jésus à Marie. Et ensuite il dit : « Remplissez d’eau ces jarres ». Que s’est-il passé entre ces 2 paroles ? On peut interpréter que Jésus a modifié sa décision. Il est passé d’un non à un oui. Peut-être parce qu’il a continué à écouter la parole de Marie, il s’est laissé rejoindre par cette information du manque. Cela l’a touché au point de le faire changer de décision : « Ils n’ont plus de vin » cette phrase a fait son chemin en lui.

Admirer l’écoute dont a fait preuve Jésus, une écoute qui l’a fait bouger.

4-Les serviteurs ne boivent pas le vin mais ils le servent.

Nous pouvons être comme ces serviteurs : servir le bon vin mais ne pas profiter de la joie du vin.  Ils ont cependant une joie qui leur est propre, celle d’être unis-es au Christ par une union de volonté en faisant ce qu’il dit de faire : Remplir-Puiser-Porter.

Contempler leur joie d’être au service de cette noce

5-Les convives n’ont rien su de ce manque et de sa résolution.

Les convives eux, ont joui du vin, c’est tout, ne connaissant pas sa provenance. Qui n’est pas dans le secret de ce vin ? Les mariés, le maître du repas, les convives, c'est-à-dire la majorité des gens. C’est le don d’un vin en abondance (600 litres X 6= 3600 l) dont on ne connaît pas la provenance. N’est-ce pas le cas de toutes celles et ceux qui ne connaissent pas le Christ ? Et pourtant, en ce récit, cela ne semble pas préoccuper Jésus : l’essentiel, c’est que le vin ne manque pas. Absolue gratuité du donateur, discrétion, humilité de Dieu. La joie de Dieu, c’est la joie des convives. Car leur bonheur est sa joie. Sans le savoir, ils sont unis à Dieu, ils le sont car ils communient à sa vie dans l’acte même de boire le vin qui vient de lui, dans l’acte même de vivre. Est-ce donc si nécessaire de connaître la provenance ? Non ce n’est pas nécessaire. Mais c’est précieux. Il n’est pas nécessaire de croire mais c’est un cadeau précieux. Ce vin, c’est le Christ lui-même dans la surabondance du don. Vin qui est son sang versé, livré pour nous, sang jailli de son cœur transpercé. « Si tu savais le don de Dieu » dira Jésus à la samaritaine. Je regarde la profusion du don et je l’accueille en mon cœur.

6-Le vin est meilleur. Pourquoi est-il meilleur ?

Parce qu’il opère un changement radical. Il fait passer d’une religion de purification, où l’on pose des conditions pour accéder à Dieu, fait d’effort humain, il fait passer de cela au vin meilleur de la pure grâce, de l’absolue proximité sans condition préalable.

Ce vin meilleur, comment l’ai-je déjà expérimenté ?

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7 janvier 2025 2 07 /01 /janvier /2025 16:21
Homélie de Sr Michèle : Baptême du Christ en Luc 3,15-16 ; 21-22

En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »

Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait,
le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe,
descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel :
« Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

Luc 3,15-16 et 21-22

 

Pourquoi Jésus est-il venu au Jourdain et a-t-il voulu recevoir le baptême de Jean ?

Il y a plein de réponses exégétiques à cette question mais en voici une : Jésus cherche Dieu et il est à la recherche de sa propre identité.

Répondre ainsi rend Jésus proche de nous qui sommes en recherche nous aussi de Dieu et de notre identité profonde.

Pour trouver ce qu’il cherche, Jésus s’est plongé dans l’eau dans un oui confiant, une plongée en Dieu et il s’est mis à prier. Dans sa version du baptême, Luc distingue bien ces deux moments.

La plongée dans l’eau et une fois sortie, sa prière. 

La plongée est une expérience de Dieu, un geste sans mot de confiance.

La prière est une expérience de Dieu dans l’écoute d’un autre que soi.

Les deux sont expériences de Dieu mais de manière différente.

La confiance prépare l’écoute mais il faut bien repérer que pour Luc, c’est l’acte de prière qui est lieu de révélation.

C’est dans l’expérience de Dieu dans la prière qu’il peut entendre cette phrase inouïe :

« Tu es mon fil bien aimé, je mets en toi toute ma joie »

C’est l’expérience de la prière qui fut pour lui, lieu de révélation de Dieu et de son identité profonde.

Révélation de Dieu : Dieu proche, source de vie, un Père/Mère

Révélation de son identité profonde : Fils bien-aimé.

Après la plongée dans l’eau de la confiance, la prière a été son lieu de révélation.

Lieu fondateur. Expérience fondamentale.

Venir d’un autre qui m’aime, c’est la raison d’être de Jésus.

Cela explique tout sa vie, ses choix, ses combats, ses joies, ses peines, ses colères, son dynamisme, sa force.

Cette révélation est également pour nous : nous aussi nous sommes filles bien-aimées, fils bien aimés !

Révélation d’un Dieu qui n’est qu’Amour et révélation de notre identité profonde.

A vivre à chaque fois qu’on se plonge dans les eaux de l’Evangile !

 

Image de :

www.evangile-et-peinture.org

bernadette.lopez@evangile-et-peinture.org

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29 décembre 2024 7 29 /12 /décembre /2024 16:59
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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 16:39
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20 décembre 2024 5 20 /12 /décembre /2024 22:35
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13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 11:34

Abonnez-vous à Média Positif car il y a de super belles choses dans notre monde!

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11 décembre 2024 3 11 /12 /décembre /2024 16:07
Questionner le psaume 95 : ne pas se tromper sur Dieu

01 Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière, 02 chantez au Seigneur et bénissez son nom ! De jour en jour, proclamez son salut, 03 racontez à tous les peuples sa gloire, à toutes les nations ses merveilles ! 04 Il est grand, le Seigneur, hautement loué, redoutable au-dessus de tous les dieux 05 néant, tous les dieux des nations ! Lui, le Seigneur, a fait les cieux 06 devant lui, splendeur et majesté, dans son sanctuaire, puissance et beauté. 07 Rendez au Seigneur, familles des peuples, rendez au Seigneur la gloire et la puissance, 08 rendez au Seigneur la gloire de son nom. Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis,09 adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté : tremblez devant lui, terre entière.10 Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! » Le monde, inébranlable, tient bon. Il gouverne les peuples avec droiture.11 Joie au ciel ! Exulte la terre ! Les masses de la mer mugissent, 12 la campagne tout entière est en fête. Les arbres des forêts dansent de joie13 devant la face du Seigneur, car il vient, car il vient pour juger la terre. Il jugera le monde avec justice, * et les peuples selon sa vérité.

Ps 95 (h96)

Commentaire

Celui qui a écrit ce psaume nous partage sa vision de Dieu. Qui il est pour lui.

Relevons tout ce qu’il nous dit de Dieu :

Son salut, sa gloire, ses merveilles ; Il est grand, louable, redoutable ; Créateur des cieux ; Il est roi ; il gouverne ; Il vient, il vient pour juger la terre ; Il jugera avec justice et vérité

Devant un tel Dieu, la réponse humaine est de chanter, de louer, de bénir, de raconter, de proclamer, d’adorer, d’apporter notre offrande.

Ce psaume a été choisi pour la liturgie de la messe de minuit de Noël. A cause de sa tonalité de joie et parce qu’il est prophétique de l’incarnation : Dieu vient.

Oui Dieu vient. Mais il vient d’une manière inconcevable pour nos idées humaines sur Dieu : il ne vient pas dans la gloire, il ne vient pas en roi, il ne vient pas redoutable.

Il vient en pauvreté, en vulnérabilité, en voyageur sans abri, en dépendance…il vient dans la faiblesse d’un enfant.

Déjà cela a de quoi subvertir nos images de Dieu, y compris celles de ce psaume !

Et nous savons que la subversion va se dévoiler de plus en plus dans la vie humaine de Jésus et atteindre son sommet par la croix : Dieu est le Dieu condamné, renié, abandonné, crucifié.

Cela nous donne un critère de discernement pour parler de Dieu, pour faire du tri entre bonnes et mauvaises images de Dieu.

Ce que je dis de Dieu est-ce en cohérence avec le visage du crucifié, de l’homme de compassion, de miséricorde, de défenseur des exclus, est-ce en cohérence avec l’enfant sans défense de la crèche ?

Si oui alors nous pouvons le chanter, le louer, le bénir, le proclamer, sans risquer de nous tromper sur Dieu.

L’enjeu est énorme. Beaucoup sont athées à juste titre de fausses images car c’est celles qu’on leur présente. C’est faute de ne pas leur présenter le Dieu qui se révèle en Jésus.

Alors, on pourra bien reprendre les mots du psalmiste mais en les christifiant : Comment Dieu , qui se révèle en Jésus,  sauve dans l’aujourd’hui de nos vies ? De quelle gloire s’agit-il ? Que sont ses merveilles ?  Comment est-il grand, roi ? Comment gouverne-t-il ? De quel jugement est-il porteur ? Ce sera l’objet des pistes que je vous propose.

Pistes de méditation

1ère piste :

Comment Dieu, qui se révèle en Jésus, sauve dans l’aujourd’hui de nos vies ?

2ème piste

De quelle gloire il s’agit quand c’est celle de Dieu qui se révèle en Jésus ?

3ème piste

Quelles sont les merveilles du Dieu qui se révèle en Jésus ?

4ème piste

Comment Dieu révélé en Jésus est-il grand, est-il roi ?

5ème piste

Comment Dieu, révélé en Jésus, gouverne-t-il ?

6ème piste

Quel est le jugement quand il s’agit de Dieu révélé en Jésus ?

 

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10 décembre 2024 2 10 /12 /décembre /2024 16:40
A lire, toute affaire cessante: l’exclusion des femmes du sacré

Histoire d’un malentendu : l’exclusion des femmes du sacré - TOME 1

Patriarcat – Impureté – Infériorité

de Gilbert Clavel

Pourquoi l’Église romaine s’obstine-t-elle à exclure les femmes des ministères ordonnés et se crispe-t-elle sur l’obligation du célibat des prêtres ? L’histoire éclaire les processus qui ont conduit à ce positionnement. La recherche consiste donc à explorer les ancrages et les systèmes de représentations, d’interprétations et de justifications qui ont prévalu.
L’auteur s’engage dans une démarche archéologique de ces représentations, en mobilisant des données historiques, sociologiques, philosophiques, littéraires, théologiques, bibliques, exégétiques, événementielles. S’il ressort que la question de la sexualité est centrale, trois points fondamentaux interactifs traversent les discours conduisant à l’exclusion des femmes du sacré : patriarcat-impureté-infériorité. 

(4ème de couverture du livre aux Editions L'Harmattan)

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7 décembre 2024 6 07 /12 /décembre /2024 15:37

Des catholiques se sont exprimés dans la journal La Croix du 5 décembre 2024.  Voici le texte de la Tribune:

Dans le bruit et la fureur de l’actualité trépidante des dernières semaines, la COP29 est passée presque inaperçue. Une nouvelle n’a cependant pas échappé aux catholiques vigilants : lors du vote de la résolution pour l’adoption d’un nouveau programme de travail sur l’égalité des genres, qui doit courir de 2025 à 2035, le Vatican s’est opposé aux différentes occurrences du terme « genre » dans les textes des négociations, par crainte que le mot conduise à l’inclusion des personnes transgenres et des femmes homosexuelles.

Il ne s’agit pas ici de discuter de la pertinence théologique des réserves présentées par le magistère à ce sujet. Les théologiennes féministes et queer la mettent en question avec talent depuis plusieurs décennies. Nous laisserons aux spécialistes le soin d’exposer ces arguments qui restent inaudibles et même inouïs, au sens premier du terme, de l’institution. Attardons-nous plutôt sur les positions que le Vatican est prêt à adopter pour sauvegarder sa doctrine conservatrice sur les droits des femmes.

Femmes, premières victimes de la crise écologique

Les femmes sont à la fois les premières victimes du changement climatique et les détentrices de solutions efficaces pour lutter contre ses effets. Le fait est bien connu des scientifiques et amplement documenté (voir les articles du Monde et de la BBC). Pourtant, le Vatican a choisi de se ranger aux côtés de la Russie, de l’Arabie saoudite, de l’Iran et de l’Egypte pour manifester son opposition aux mentions du genre, de l’intersectionnalité et des « femmes dans toute leur diversité » dans les textes de travail de la COP29. Notre Eglise préfère donc s’associer à des pays oppressant les femmes plutôt que de s’ouvrir à un vocabulaire qui n’est pas le sien.

Au début de son pontificat, il y a un peu moins de dix ans, le pape François avait su faire preuve d’une audace prophétique en publiant Laudato Si. Il a ainsi ouvert le monde catholique à l’écologie, inscrivant la défense du vivant dans une spiritualité de la création.

Paralysie de la COP29

Il semble incapable aujourd’hui de la même vision en ce qui concerne les enjeux liés au genre et aux minorités sexuelles. En refusant de voir les « signes des temps » sur ce sujet, il en vient à tourner le dos à ses intuitions premières. Alors même qu’il a appelé le 13 novembre dernier les participants à la COP29 « à démontrer qu’il existe une communauté internationale prête à dépasser les particularismes et à placer au centre le bien de l’humanité et de notre maison commune », il a engagé le Vatican dans une coalition de pays qui a contribué à la paralysie de la COP 29, aboutissant à des résultats décevants.

Nous espérons, pour le bien des femmes comme pour celui de la terre, qu’il finira par ouvrir les oreilles, les yeux et le cœur.

Signataires

Des Femmes et un Dieu : Aurélie Austry, Alvina Gnagna, Mathilde Hallot-Charmasson, Lucie Moschetta
Comité de la jupe : Carmen Chaumet, Marie Dervin, Adeline Fermania (Comité de la jupe)
Collectif catholique pour un accueil inconditionnel dans l’Eglise P.A.I.X. :Olivier Perret, Ambre Guilloux, Laurène Merlant Anne-Claire Rutten, Thomas Mandroux, Manon Segur, Jean Fucher, Jean-Christophe Boucly, François Mandil, Marion Mazaleyrat, Emmanuelle Scourzic, Sarah Goupil, Mariza Buron-Ruiz
Collectif Anastasis : Anne Waeles-Amieux, Marie Leduc-Larivé, Camille Charrière
CCB des Monts du Forez : Sophie Millet-Trunel
Sophie Gourlet
Isabelle Cordier
Philippe Hazet
Charles Hazet
François Bouan
Adèle Bailly

https://www.la-croix.com/a-vif/par-antifeminisme-primaire-le-vatican-a-contribue-a-la-paralysie-de-la-cop-29-20241205

J'y ajoute ma siganture

Michèle Jeunet

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3 décembre 2024 2 03 /12 /décembre /2024 16:19
Sur le site international de Sœurs du Cénacle
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