Overblog Tous les blogs Top blogs Lifestyle
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 23:07

Session animée par Etienne Séguier,

coach en développement personnel,

journaliste à "La Vie",

auteur de "Cultive tes talents".


La communication bienveillante est un outil de communication qui aide à prendre conscience de nos besoins et de ceux de notre entourage, en portant un regard bienveillant sur les uns et les autres. Elle cherche à cultiver une relation de qualité. Cette journée vise à trouver une résolution constructive des conflits, en créant les conditions d'un dialogue. Nous alternerons apports théoriques et exercices pratiques en présentant les quatre étapes de la communication bienveillante (Observation, sentiment, besoin, demande), en grand groupe et exercices à deux.

Samedi 12 avril 2014 (10h00 à 18h00)

 

Au centre spirituel du Cénacle à Versailles

 

Renseignements :

http://cultivetestalents.over-blog.com

ou au 06 20 95 82 40

 

 

 

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 21:50

Méditer une parole de liberté

Méditer une Parole de liberté

C’est le titre du livre que je viens de publier.

Les lecteur-trices de mon blog pourront y retrouver une bonne part des homélies et des REP ( Regard et Ecoute de la Parole) mis en ligne ici.

Mais je suis persuadée qu’aucun média n’annule un autre.

Personnellement, je continue à aimer avoir un livre en main !

On peut l’acheter en ligne en faisant :

https://www.editions-croix.com/catalog/details//store/fr/book/978-3-8416-9892-6/m%C3%A9diter-une-parole-de-libert%C3%A9

 

 

Bonne lecture 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 23:24

31 samaritan woman at the w

Dans l’Evangile de Jean au chapitre 4 verset 5 à 26 et 39 à 43

 Il arrive donc à une ville de Samarie appelée Sychar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph.  Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la marche, se tenait donc assis près du puits. C'était environ la sixième heure.

Une femme de Samarie vient pour puiser de l'eau. Jésus lui dit : "Donne-moi à boire."  Ses disciples en effet s'en étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.  La femme samaritaine lui dit : "Comment ! toi qui es Juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine ?" (Les Juifs en effet n'ont pas de relations avec les Samaritains.)  Jésus lui répondit : "Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c'est toi qui l'aurais prié et il t'aurait donné de l'eau vive."  Elle lui dit : "Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond. D'où l'as-tu donc, l'eau vive ?  Serais-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et y a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses bêtes ?"  Jésus lui répondit : "Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau ;  mais qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle."  La femme lui dit : "Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser."

Il lui dit : "Va, appelle ton mari et reviens ici."  La femme lui répondit : "Je n'ai pas de mari." Jésus lui dit : "Tu as bien fait de dire : Je n'ai pas

de mari,  car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari ; en cela tu dis vrai."  La femme lui dit : "Seigneur, je vois que tu es un prophète... Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous dites : C'est à Jérusalem qu'est le lieu où il faut adorer."  Jésus lui dit : "Crois-moi, femme, l'heure vient où ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.  Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.  Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les véritables adorateurs adoreront le Père dans l'esprit et la vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père.  Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c'est dans l'esprit et la vérité qu'ils doivent adorer."  La femme lui dit : "Je sais que le Messie doit venir, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, il nous expliquera tout."  Jésus lui dit : "Je le suis, moi qui te parle."        …/…

 Un bon nombre de Samaritains de cette ville crurent en lui à cause de la parole de la femme, qui attestait : "Il m'a dit tout ce que j'ai fait."  Quand donc ils furent arrivés près de lui, les Samaritains le prièrent de demeurer chez eux. Il y demeura deux jours  et ils furent bien plus nombreux à croire, à cause de sa parole,  et ils disaient à la femme : "Ce n'est plus sur tes dires que nous croyons ; nous l'avons nous-mêmes entendu et nous savons que c'est vraiment lui le sauveur du monde."  Après ces deux jours, il partit de là pour la Galilée.

 

1ère piste : Regarder Jésus, assis sur le bord du puits, fatigué.

Le regarder pour saisir jusqu’où va le réalisme de l’Incarnation du Verbe de Dieu. Ce faisant, il me rejoint au cœur même des fatigues qui sont les miennes.

Goûter cette proximité de Dieu au cœur de ce qui est fatigué en moi.

Et m’interroger : pourquoi est-il fatigué ?

 

2ème piste : Regarder cette femme qui vient puiser de l’eau.

Cette activité est vitale. L’eau est d’absolue nécessité pour vivre.

Ce besoin d’eau dit aussi son désir de vie. Elle cherche la vie. Elle est en quête. Et c’est cette recherche qui va lui permettre d’être ouverte à la rencontre de celui qui peut la combler.

« Puiser de l’eau » Où dans ma vie, est-ce que je puise l’eau qui m’est nécessaire et qui me permet une rencontre avec le Christ ?

 

3ème piste : Entendre la parole de Jésus : « Donne-moi à boire »

L’entendre d’abord comme la demande d’un pauvre qui a besoin de l’autre ; Il demande de l’aide. Il l’a demandée à cette femme. Dieu n’est pas « suffisant ». Il a besoin de nous. Il est mendiant. Il a soif d’eau mais plus encore…de quoi a-t-il soif ?

Me laisser toucher par cette image de Dieu donnée ici : Dieu qui a besoin de nous.

Entendre cette parole pour moi : quelle est l’eau dont il a besoin et que je peux lui donner ?

 

4ème piste : Entendre cette parole : « Si tu savais le don de Dieu »

Quel est ce don ? Quel est le don que Jésus peut donner ?

Don de sa présence, de sa vie, de son amour…

Pour moi, quel est le don de Dieu ?

 

5ème piste : Entendre cette parole : « Ni sur cette montagne, ni à Jérusalem…ceux qui adorent, c’est dans l’esprit et la vérité »

Se laisser atteindre par cette parole. Comprendre qu’elle bouleverse nos conceptions du religieux : il n’y a pas de lieux sacrés où serait enfermé le divin. L’adoration est une attitude du cœur qui sait voir Dieu dans ce qui est vrai, juste, bon en toute femme, en tout homme quelque soit son appartenance ethnique ou religieuse.

Quel chemin cette parole ouvre-t-elle dans mon cœur ?

 

6ème piste : Entendre : « JE LE SUIS, moi qui te parle »

Jésus s’approprie la révélation faite à Moïse au Sinaï (Ex 3/14).  Il est Dieu.Cela fait de ce texte un des plus hauts sommets de révélation de tous les Evangiles. Ce don de révélation, il le fait à une femme méprisée.

Peser combien Jésus subvertit ainsi les privilèges et les pouvoirs: sa plus haute révélation, il l’adresse à une personne méprisée socialement. Comment cela résonne-t-il en moi ?

 

7ème piste : Regarder la femme qui laisse sa cruche, court en ville et dit…

Cette femme a été appelée par Jésus à une relation intime de connaissance et d’amour avec lui. De cet appel vient sa vocation : être apôtre du Christ. Elle laisse sa cruche comme d’autres ont laissé leurs filets. Elle n’en a plus besoin car, maintenant, elle va devenir apôtre de l’eau vive que donne Jésus. Un apostolat fructueux puisqu’elle est la seule dans tout l’Evangile à avoir converti une ville entière !

 

Comment résonne en moi le geste de cette femme de lâcher sa cruche ?

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 20:46

Bousculée, ces derniers temps, j'ai fait ma crèche le 24 au soir, en guise de veillée. J'ai rajouté un carton pour agrandir l'espace, sur mon bureau. Puis j'ai déposé comme d'ordinaire mes nombreux santons, personnages et animaux, figurines placées comme fèves dans les galettes des rois par les boulangers...J'y ajoute aussi mes objets « reliques » créés par les enfants de l'IME et aidé/es par des bénévoles du Centre Social, une botte rouge qui représente « nos petits souliers » et qui indique au père Noël où déposer les cadeaux et un sapin fait par mes enfants lorsqu'il-elle étaient à l'école maternelle... et les premiers travaux de mes petits-enfants...Cette année, j'ai rajouté de nombreux petits cailloux et des petites plumes ''duvet'' que j'ai ramassés lors des mes déplacements à pieds...

Je montre ma crèche, avec joie, à toute personne venant nous rendre visite. Et j'entends, à chaque fois, la même question :

 Mais où sont les rois mages ? »

-« Ils sont éparpillés dans la foule. Il y en a 2 ici, d'autres là... »

Mais toute cette joie que je ressens en regardant cette crèche, je ne sais pas le dire... Puis, je commence à comprendre que c'est ma vie que je vois dans cette crèche, la foule de mes rencontres. Je suis là, au milieu de tout ce monde. Les cailloux que j'ai déposés, ce sont les pierres contre lesquelles j'ai butées et j'ai déposé mon fardeau en faisant cette crèche. Les plumes sont la douceur de toutes ces amitiés que je découvre, au jour le jour.

Pierre, mon GRAND petit homme me dit :

« les pierres te montrent le chemin. »

« Je me suis cognée dessus, surtout ! Mais, il est vrai que leur présence m'a tout de même pousser à trouver une route nouvelle...et, merci à ces plumes-douceur que j'ai commencé à ramasser, sans trop savoir pourquoi ! » 

Je commence alors à comprendre le message de mon frère. « L'église saint Pierre contient une crèche un peu particulière. Au cœur même des '' jetables''... une présence ! Elle a fait pleurer les voisins quand nous leur avons demandé s'ils pouvaient nous obtenir de vieux pneus. « Comment cela ? Vous pensez à nous ? » Je ne pouvais rêver mieux... un vrai Noël ! »

 Et moi, est-ce que j'ai demandé quelque chose ou une aide à mes voisins, pour mettre dans ma crèche ?

Joyeux Noël !

Tous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année !

Alice

 

 

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 20:30

Une des grandes joies de mes études de théologie a été la lecture du Traité fondamental de la foi.

 

Il m’a en particulier permis d’élargir ma conception de la révélation avec son concept d’autocommunication.

 

L’autocommunication  est une manière de parler de la Révélation, non au sens d’un contenu mais au sens que Dieu se donne, se communique,  et où l’homme est l’évènement de cette autocommunication. « Du fait qu’il a humanité, il y a événement d’une autocommunication de Dieu. »

 

Les avantages de cette position sont fondamentales.

*D’abord, fonder une théologie de l’histoire universelle : c’est toute l’histoire humaine qui a pour fondement et finalité l’autocommunication de Dieu.

*Ensuite, universaliser la révélation : c’est tous les hommes de tous les temps qui sont rejoints par cette autocommunication et donc en capacité de trouver Dieu, d’être ouvert à lui.

Cela maintient le concept fondamental de la foi qui est l’initiative gratuite de Dieu, le don premier de la grâce, mais en la comprenant comme toujours donnée, en tout temps, en tout lieu, en tout homme. L’autocommunication porte en elle-même la possibilité pour tout homme d’y répondre.

Et d’y répondre d’une manière qui n’est pas exclusivement à caractère religieux. Elle peut se réaliser dans le profane de l’existence. Ce qui fait du monde, une médiation de notre réponse à Dieu. Là où l’homme existe comme humain c’est à dire sujet, liberté, responsabilité.

 

 Les conséquences les plus importantes sont :

*Une manière de comprendre la dogmatique catholique du salut par la foi en ne la limitant pas à l’accueil de la révélation vétéro et néotestamentaire.

*Une inclusion de toute religion dans la révélation car il y a une histoire universelle de la révélation partout où il y a histoire de l’humanité. Il y a donc possibilité de trouver en toutes religions une histoire de la révélation réelle authentique, mais cependant non achevée car elle ne l’est qu’en Jésus-Christ, et donc tendant vers le Christ.

*Pour cela il ne faut pas concevoir l’Ancien Testament comme un contenu. Ce n’est pas le contenu de son histoire qui fait de lui une histoire de révélation mais l’expérience reconnue d’un partenariat avec Dieu. C’est l’acte d’interprétation de son histoire qui est révélation. Dire cela, c’est rendre possible ce type de révélation en d’autres lieux et d’autres peuples. C’est aussi délivrer totalement l’Ancien Testament de toute utilisation fondamentaliste.

 

K.RAHNER, Traité fondamental de la foi, Centurion, 1983, 5ème étape, Histoire du salut et de la Révélation, p 163 à 202

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 12:50

92px-Brooklyn Museum - Interview between Jesus and Nicodemu

Evangile de Jésus Christ selon St Jean (3, 1-10)

Or il y avait, parmi les Pharisiens, un homme du nom de Nicodème, un des notables juifs. Il vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit :

« Rabbi, nous savons que tu es un maître qui vient de la part de Dieu, car personne ne peut opérer les signes que tu fais si Dieu n’est pas avec lui. »

Jésus lui répondit :

« En vérité, en vérité, je te le dis : à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le Royaume de Dieu. »

Nicodème lui dit :

« Comment un homme pourrait-il naître s’il est vieux ? Pourrait-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? »

Jésus lui répondit :

« En vérité, en vérité, je te le dis : nul, s’il ne naît d’eau et d’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit.

Ne t’étonne pas si je t’ai dit : “Il vous faut naître d’en haut”.

Le vent souffle où il veut, et tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.

Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit. »

 

 

 

*Entrer dans la scène, faire quelques pas sur le sol de terre battue, jusqu’au tapis ; déposer mes sandales à côté des autres, et m’asseoir là, aux côtés de Jésus et de Nicodème.

Prendre le temps de me préparer à cette rencontre. Respirer profondément, plusieurs fois, lentement. Puis exprimer au Seigneur ce que je désire aujourd’hui, au fond de mon cœur.

*Contempler l’image, s’imprégner de l’ambiance… Méditer l’attitude des personnages: Jésus, Nicodème

Etre avec Nicodème

* Me laisser regarder par Jésus. Sentir sur mes mains son geste de bienveillance. Me rendre pleinement présent, avec toute l’épaisseur de ce que je suis, mes richesses et mes espoirs, ici et maintenant.

Puis Lui présenter les questions qui m’habitent aujourd’hui, qui à la fois stimulent et envahissent mon intelligence, tous ces « pourquoi et ces comment » qui à la fois me mettent en marche et me retiennent, tous mes « savoirs » sur Dieu qui à la fois renforcent et gênent ma relation avec Lui.

Demander au Seigneur la grâce de rendre mon cœur attentif à ce qu’Il veut me dire.

* Comme l’a vécu le Christ, et ce dont Nicodème sera le témoin jusqu’au bout, « naître de nouveau » est un chemin ardu, qui nécessite la foi, et qui traverse aussi la mort.

Sentir en Jésus sa profonde bienveillance, tout autant que son invitation exigeante : laisser derrière soi ce qui me rattache, ce qui m’entrave, ce qui me maintient courbé au sol …

Lui confier ce qui alourdit ma vie en ce moment : regrets, soucis, relations, travail… Faire avec Lui le tri entre l’encombrant et l’important … entre ce qui fait barrage  à  la vie, et ce qui la fait grandir, en moi et autour de moi…

Parler à Jésus comme un ami à son ami

* « naître d’en haut » Pourtant je suis déjà né-e, et  ma vie se déroule avec ses réalités auxquelles il m’est plus ou moins facile de consentir… Cette existence là, Jésus me propose de la relier à une origine qui dépasse la simple vue humaine… Cette source divine qui amplifie la vie de tout mon être, qui donne sens à mes relations avec les autres, qui renforce  ma propre identité…

Me laisser imprégner par l’Eau Vive qui fait re-naître…

* Considérer avec Jésus ce qui veut émerger de nouveau dans ma vie, pour me laisser créer encore et à chaque moment par l’esprit de Dieu, ce Souffle dont on ne sait « ni d’où il vient ni où il va… » 

Demander à Jésus la grâce de la confiance …

Etre avec Jésus

En tant que baptisé-e, me situer avec Jésus dans cette rencontre avec tous ces Nicodème que je côtoie parfois dans le quotidien de ma vie, ces personnes qui cherchent à questionner Dieu avec honnêteté, où celles qui veulent  comprendre le sens de leur existence, sans y reconnaître l’inouï de la vie de Dieu en eux… Avec Jésus, les regarder avec bienveillance.

Confier au Seigneur ces visages que je rencontre, ces personnes que j’écoute dans leurs questions ou leurs détresses, et Lui demander de m’inspirer des paroles ou des manières d’être qui pourraient orienter leur regard vers un horizon plus lumineux.

 

 

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 00:10

Je  me suis passionnée par cette philosophe. De ce que j’ai lu, il me semble que je peux résumer son œuvre par ces mots : l’absolue nécessité de penser pour que le monde vive.

 

Penser comme antidote du mal.

En effet, une des grandes interrogations d’Arendt est de comprendre comment on peut arriver au totalitarisme communiste ou nazi. En particulier,  en ce qui concerne le nazisme, elle écrit que sa barbarie n’est comparable à aucune autre forme de dictature, de tyrannie, de despotisme, de mal que des humains peuvent infliger à d’autres.

Les analyses que l’on peut faire de la barbarie, ne s’appliquent pas au nazisme. Il y a là quelque chose d’inédit, de radicale singularité. Comment comprendre qu’un régime politique soit passé  du « tu ne tueras pas » biblique à un «  tu tueras » généralisé ?

Pour le comprendre, il faut un concept nouveau pour un système de domination inédit car il y a entre le totalitarisme et d’autres formes de domination une distinction de nature et non de degré dans l’oppression : Le totalitarisme n’est pas un régime politique mais la suppression du politique. Il ne vise pas une manière d’organiser des rapports humains mais la destruction des rapports humains.

 

Son analyse part d’un constat fait à partir du procès d’Eichmann qu’elle a suivi en tant que reporter de journal. Eichmann est un homme ordinaire, bon père de famille. Comment peut-on en même temps être responsable de millions de morts ? Parce qu’il est médiocre et ambitieux, il fait ce qu’on lui dit de faire, en essayant de se hisser dans la hiérarchie. Il ne pense pas. C’est un homme vide. C’est cet oubli de penser qui a permis le nazisme. Eichmann a cessé de penser et perdu toute capacité de juger : il suffit d’obéir aux ordres, d’être un serviteur modèle et croire ainsi qu’on fait son devoir. C’est un conformisme qui est irresponsabilité. C’est ce déficit de penser qui rend le mal invisible, banal et banalisé. Ensuite l’endoctrinement parvient à généraliser la non-pensée.

Arendt  s’oppose à la notion de mal radical car cela voudrait dire que ce mal est à la racine de l’humain. Et que donc, il a un caractère inéluctable. D’une certaine manière, qu’on ne peut rien contre lui.

Non. Pour Arendt, c’est dû à des conditions particulières qui se sont cristallisées dans la société allemande du 19ème siècle et qui ont peu à peu rendu possible une élection démocratique mettant Hitler au pouvoir.

 Pour elle, ce n’est donc pas un mal radical mais une radicale banalité dont aucune société n’est à l’abri. La réflexion d’Arendt a pour but de comprendre pour que cela ne se reproduise plus. C’est pourquoi, c’est une philosophie du politique.

 

L’antidote à cette banalité du mal est l’exercice de la pensée.

Le fait d’aider les gens à penser, est le rempart contre cette barbarie-là et contre tout totalitarisme. Pour elle, penser, c’est s’arracher à la confusion, faire surgir du sens, singulariser notre rapport aux choses. Procéder par distinction conceptuelle, sortir des amalgames. Cela dépend de la pensée qu’il y ait du sens, que le monde soit sensé ou  non, que persiste un sens commun qui empêche le pire.

 

Procéder par distinction conceptuelle, elle le fait dans son livre sur la condition humaine, en distinguant le travail ( animal laborens : domaine de la vie, de l’économique, produire ce qui ne dure pas), l’ œuvre (homo faber :domaine de la culture, du social, produire ce qui va durer) et l’action ( domaine de la révélation de soi, de l’activité politique qui développe un espace d’apparition pour la liberté, un espace public pour un peuple d’acteurs).

Travail et œuvre sont indispensables mais on perçoit dans cette distinction que seule l’action peut permettre une société où le totalitarisme ne peut pas naître. Car l’action politique, c’est le souci du monde ; parce que la liberté, c’est le caractère de l’action. L’action nous confronte à une pluralité d’acteurs qui créent un lien humain entre eux.

Agir, c’est quelque chose qui commence, c’est une action singulière qui fait du neuf, c’est nouer une communauté avec d’autres, c’est pouvoir donner naissance à un monde.

 

D’où sa réflexion sur la natalité, et la surprise pour moi, de trouver l’évocation de la naissance du Christ comme exemple de natalité qui fait du neuf dans l’histoire. : « Le miracle qui sauve le monde…c’est finalement le fait de la natalité, dans laquelle s’enracine ontologiquement la faculté d’agir. En d’autres termes, c’est la naissance d’hommes nouveaux, le fait qu’ils commencent à nouveau, l’action dont ils sont capables par droit de naissance. Seule l’expérience totale de cette capacité peut octroyer aux affaires humaines la foi et l’espérance…C’est cette espérance et cette foi dans le monde qui ont trouvé sans doute leur expression la plus succincte , la plus glorieuse dans la petite phrase des Evangiles annonçant leur bonne nouvelle : Un enfant nous est né »

 

Ce livre sur la condition de l’homme moderne, elle voulait l’appeler l’amor mundi. Oui, c’est bien cela, aimer le monde, en prendre soin, et pour cela ne pas déserter le politique, agir, ne pas délaisser cette force d’action qui est notre plus haute faculté. Faire confiance à ce qui naît, aux ressources citoyennes, à la pluralité. Faire droit à la différence, au fait de la pluralité. Ce qui est la condition du vivre ensemble.

Le fait de lire Arendt, m’a ouvert à l’intérêt pour la philosophie. Justement dans le sens d’Arendt : invitation à penser pour agir.

 

 

H.ARENDT, Eichmann à Jérusalem, Rapport sur la banalité du mal, Folio Histoire, 1997

A.ARENDT, Condition de l’homme moderne, Paris, Calmann-Lévy, Pocket 24, 1983, p 314

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 23:28

Marie rencontre Elisabeth. Action de grâce de Marie (Luc 1 v. 39-56)

 

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth. Or, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : 

« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie dit alors :

« Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »

Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

 

C’est dans la prière que Marie a l’idée d’aller rendre visite à sa cousine.  C’est la prière qui lui donne l’élan nécessaire pour réaliser son projet. Imaginons cette jeune fille sortir de chez elle, courir dans la montagne et entrer dans la maison de Zacharie. Quels sont ses sentiments ? De la joie sûrement d’avoir vécue une rencontre si intime avec Dieu, joie d’être aimée, choisie, joie qu’elle veut partager avec quelqu’un qui peut comprendre son secret.

  

 Comme l’ange est entré chez  elle,Marie entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth.  On peut imaginer  que cette salutation qui fait tressaillir Elisabeth au plus profond d’elle-même est  la même que celle qui déjà avait bouleversé Marie.

« Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi »

Alors, Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint et s’écria d’une voix forte.  Elisabeth crie des paroles fortes et inspirées qui viennent de Dieu. Nous pouvons laisser résonner ces paroles en nous.

Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni.   Tu  es aimée de Dieu, tu fais le bonheur de Dieu, Dieu aime la vie que tu portes en toi.

Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?  Merci Marie d’être venue jusqu’à moi, je suis heureuse de ta présence, je m’émerveille de la présence de Dieu en toi.

Car quand j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Merci de ta salutation Marie, mon corps a tressailli, c’est le signe de la présence de Dieu en moi, je suis pleine de joie.

Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.

Heureux sommes-nous aussi de croire qu’il y a une parole d’Evangile dite pour nous et que nous avons à l’incarner dans nos vies.

 

Toutes ces paroles bienveillantes d’Elisabeth  révèlent à Marie qui elle est et confirment ce qu’elle savait  intuitivement sans en avoir une pleine conscience. Quelle joie pour Marie de se sentir comprise dans ce qui fait l’essentiel de sa vie !  Elle se tourne vers Dieu dans une prière d’action de grâce.

Mon âme exalte le seigneur, exulte mon esprit en  Dieu, mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles..

Merci, mon Dieu, de m’aimer, de m’avoir choisie, de m’avoir sauvée, merci pour la merveille que je suis. Mon cœur est plein de joie. Je suis heureuse. Que tous sachent que je suis heureuse ! Que tous sachent que tu les aimes ! Tu me défends contre mes ennemis, tu es à mes côtés quand je suis humble  et pauvre. Merci pour tous ceux qui m’ont appris à te connaître. Tu seras pour toujours un Dieu d’amour.

Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois puis elle retourna chez elle.

Trois mois  de rencontre, d’amitié, d’intimité, de louange entre ces deux femmes enceintes, heureuses et se réjouissant du bonheur de l’autre et de l’accomplissement dans leur vie des paroles dites de la part du Seigneur.

 

 

 

 

.


 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 22:22

« Puisque Dieu lui-même n'est pas un pouvoir, puisque Dieu lui-même est l'Amour, puisque Dieu lui-même ne possède rien, puisqu'il ne peut nous toucher que par son cœur, comme nous ne pouvons l'atteindre que par le nôtre, comment l'Église-Christ pourrait-elle être un pouvoir ?

Elle ne peut être qu'un lavement des pieds pour introduire l'homme dans l'univers de l'Esprit.

 

Par notre seule présence, nous pouvons susciter la vie, faire tomber les murs de séparation, être un évangile vivant. Et c'est le plus persuasif. Davantage ! la seule action vraiment humaine, irremplaçable, qu'aucune machine ne pourra jamais accomplir à notre place, c'est celle-là : une présence toute recueillie en son amour et qui le laisse transparaitre, et qui, en créant un espace de respect, comme Jésus au lavement des pieds, suscite en l'autre le sentiment qu'il y a quelque chose en lui qu'il n'a pas encore découvert et qu'il va découvrir maintenant parce que, à votre approche, à travers votre visage, il a vu luire le Visage déjà imprimé dans son cœur.

 

C'est cela qui est l'âme de tout apostolat. Nous n'avons pas à prêcher, nous n'avons pas à parler de Dieu ; moins on en parle, mieux ça vaut. Nous n'avons pas à faire un prosélytisme qui amène les autres à penser comme nous, puisque nous n'avons pas à penser quelque chose, mais à vivre Quelqu'un. Il s'agit de communiquer une Présence qui ne fait pas de bruit, une Présence qui est au cœur du silence et que le silence seul peut transmettre.

 

Le témoignage que nous avons à donner, le témoignage de notre vie : apporter à tous ces hommes pourvus des techniques les plus parfaites la révélation de l'amour par la lumière et l'amour du Christ. C'est pourquoi il faut apprendre à baisser les yeux devant les âmes.

Il ne s'agit pas de convertir les êtres en leur jetant des paquets d'arguments, mais de baisser les yeux avec tant d'amour qu'ils comprennent qu'il y a en eux une valeur tellement grande et tellement belle. Les êtres ne croiront en lui, le Dieu vivant, que lorsqu'ils découvriront en nous une source de vie. C'est cela, être missionnaire, prêtre, saint.

 

Si souvent, la religion s'est réduite à un ensemble de rites, d'exclusivismes étroits, parce qu'on ne l'a pas comprise comme l'ouverture à la vie. Comment pourront-ils résister à la religion, quand elle sera la vie, la vie qui chante, qui assume toute créature pour la porter à l'appel du Christ ?...

 

Dire les mots avec cette plénitude intérieure qui les rend efficaces. Ne jamais prendre soin de soi-même.

Il faut que le sourire commence à luire dans les ténèbres. C'est cela, la merveille de la parole: c'est que nous pouvons vraiment engendrer le Christ sans le nommer, sans qu'il soit jamais question de lui, sans qu'il soit jamais fait allusion à la religion ou à l'Église, car il remplit tous les mots, dès lors que la parole est ouverte sur lui. Le son devient l'harmonique de l'éternelle Musique qui fait lever dans la parole le rayonnement de l'Amour.

 

Notre vocation ? C'est d'être le sacrement collectif d'une Présence qui est la liberté dans sa source, un sacrement de silence où toute l'humanité contemporaine subira l'attraction de cette Présence qu'il est inutile de nommer si l'on n'en vit pas, car on ne fait que l'abimer, la défigurer, la limiter et la rendre odieuse. Il nous faut vivre (de) cette liberté, vivre (de) cette Présence qui est universelle et en chacun de nous, la vie de tout l'univers. Car si nous sommes axés sur le Dieu vivant, nous sommes au cœur des autres. C'est la seule manière d'atteindre les autres, d'atteindre leur intimité sans la violer, c'est d'aller, justement, nous-mêmes, jusqu'à la racine de notre être, c'est la même racine que les autres plongent dans le cœur de Dieu.

 

Nous pouvons agir sans prosélytisme, sans indiscrétion. Nous pouvons agir les yeux baissés, à condition que nous écoutions cet appel, que nous soyons atteints et fascinés par un Amoureux, un Dieu qui est totalement engagé dans notre vie, (...) un Dieu qui ne peut pas s'exprimer dans cette création, si nous ne sommes pas translucides à sa Présence. »

Maurice Zundel

Dans "Les Minutes étoilées de M. Zundel", d'Emmanuel Latteur. (page 40-42, Editions Anne Sigier)

Texte trouvé dans le site : www.chautard.info

 

 

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 19:19

ble-et-ivraie-de-Van-Gogh.jpg

Van Gogh

 

Dans l’Évangile de Matthieu au chapitre 13 verset 24 à 30

Il en va du Royaume des Cieux comme d'un homme qui a semé du bon grain dans son champ.

Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi est venu, il a semé à son tour de l'ivraie, au beau milieu du blé, et il s'en est allé.

Quand le blé est monté en herbe, puis en épis, alors l'ivraie est apparue aussi.

S'approchant, les serviteurs du propriétaire lui dirent :

« Maître, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il s'y trouve de l'ivraie ? »

Il leur dit :

« C'est quelque ennemi qui a fait cela ».

Les serviteurs lui disent :

« Veux-tu donc que nous allions la ramasser ?

Non, dit-il, vous risqueriez, en ramassant l'ivraie, d'arracher en même temps le blé.

Laissez l'un et l'autre croître ensemble jusqu'à la moisson ; et au moment de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d'abord l'ivraie et liez-la en bottes que l'on fera brûler ; quant au blé, recueillez-le dans mon grenier."

 

Il est des titres qui sont trompeurs. Est-ce vraiment la parabole de l’ivraie ? Cette parabole est d’abord en continuité de celle du semeur. Le semeur a semé du bon grain dans un terrain qui est bon. S’il sème ce qui est bon, c’est que lui-même est bon. Une sainte,  Thérèse Couderc,  disait de lui : « il est bon, il est plus que bon, il est la bonté ». Bonté du grain, bonté de la terre, bonté du monde, bonté de l’homme qui sème, bonté de Dieu. Nous sommes dans le fondamental de la création : « Dieu vit que cela était bon » Gn 1. Et nous sommes dans le fondamental d’une création en histoire. Non pas un monde créé tout fait, statique, immobile. Ce qui est semé est pour une croissance, une création continuée : grain puis épi, puis blé. Entre semailles et moisson, il y a le temps de l’histoire, le temps de la liberté de veiller à la croissance de ce qui est bon. Responsabilité qui est nôtre. Etre veilleur pour que la vie semée par Dieu vienne à maturité. Ce n’est pas du tout fait de toute éternité, immobile mais c’est une semence riche d’avenir, un don à faire qui périrait s’il ne peut s’épanouir grâce à la bonne terre de nos vies, de nos réponses humaines, don et accueil qui vont ensemble porter à maturité la nouveauté de l’épi.

Ce titre trompeur est en cohérence avec la réaction des serviteurs qui se focalisent sur l’ivraie, leur question sur son origine et surtout leur doute : « N’est-ce pas du bon grain que tu as semé ? ». Leur doute qui frise le soupçon.  Mais leur question n’est-elle pas la nôtre ? Leur doute et leur soupçon ne sont-ils pas les nôtres ? Cette question du mal qui nous taraude tous, qui est souvent un obstacle à la foi. La réponse du propriétaire est la même que celle de la Genèse. C’est un ennemi qui a semé de l’ivraie. La Genèse parle d’un serpent qui insinue le doute sur le don qui est fait, qui insinue le doute sur la bonté du donateur.

Que faut-il donc faire ? Arracher au risque de détruire la bonté des épis de blé ? Ce serait faire le jeu de l’ennemi. Le propriétaire fait une autre option. Celle de la confiance dans le blé semé et dans la terre qui participe à la nouveauté de l’épi. Confiance dans l’épi assez fort pour ne pas se laisser étouffer par l’ivraie. Dans nos vies, il y a du bon grain et de l’ivraie. N’est-ce pas une erreur de se focaliser sur l’ivraie ? L’homme de cette parabole nous conseille un autre chemin. Croire en ce qui est bon en nous, croire que ce qui a été semé en nous par Dieu est bon et le développer au maximum, en y mettant toute notre énergie, notre créativité. C’est le développement de la bonté en nous, un « habitus » de bonté qui fera se dessécher l’ivraie. Et non un arrachage volontariste qui risque de dessécher la vie en nous.

 

 

Partager cet article
Repost0