Abonnez-vous à Média Positif car il y a de super belles choses dans notre monde!
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Super discours, super programme, super espérance...super femme.
Cet article est le fruit d'une rencontre avec Philippe venu faire une retraite au Centre spirituel du Cénacle de Versailles. On ne se connaissait pas et il m'a offert son petit livre : un chemin d'apaisement aux Editions Conseils Mandron. .Petit livre mais précieux d'une expérience qui peut rejoindre beaucoup d'entre nous. On peut se le procurer chez l'éditrice: www.editions-mandron.com
Voici un texte inédit qui indique bien la musique de ce livre:
Dans le silence qui s’est fait peu à peu
J’écoute : la vie tu l’as reçue d’En-Haut
sans l’avoir demandé…et depuis,
comme les sarments branchés sur la vigne
laissent passer la sève pour porter du fruit,
tu continues de la recevoir gratuitement…
mais sans cesse reprise quand tu expires,
elle ne t’appartient pas…
Tu as sans cesse à être secouru,
Pour vivre de la Vigne et rester à son service.
Ainsi la peur n’est jamais bien loin,
Mais ne la laisse pas t’étouffer !...
N’oublie jamais trop longtemps ta respiration !
Relance-la souvent en insistant profondément…
Laisse ainsi remonter peu à peu
le cri d’appel enfoui au fond de toi : il ouvre le passage
et laisse le champ libre au Souffle qui revient.
Alors le « Grand mystérieux », source de toute vie,
le Très-Haut qui n’est qu’Amour te fait renaitre
à chaque inspiration refait tes forces,
t’apaise et te pardonne…Il se réjouit,
te remercie, te garde en lui et pour toujours
quand tu l’accueilles et lui rends grâce…
Mais n’oublie pas : il reste insaisissable.
Philippe de Givry
Ce que met en scène le récit de Noël, c’est la puissance d’enfantement qui est au coeur de la vie même, fût-elle entravée par la misère qui jette sur les routes, et contraint à la crainte, à l’abandon et au froid.
Le récit nous situe d’emblée au temps habituel des maîtres du monde et des roitelets à leur solde, qui vampirisent la vie des pauvres.
Mais, aussitôt, il dirige nos yeux en marge de l’histoire officielle. Ainsi, très loin de ces palais où s’écrit l’histoire, dans un recoin perdu du désert, deux migrants ont squatté par nécessité une étable. La femme a donné naissance à un enfant, qui repose dans une mangeoire. Rien de plus banal — voyez les caravanes de réfugiés et leurs cortèges de souffrance — si ce n’était que cet être on ne peut plus fragile et dépendant, enveloppé de guenilles et d’amour, rayonne de la présence divine.
Dieu - celui à qui les maîtres du monde recourent pour justifier leur pouvoir, leur richesse et la dépossession des autres.
Mais le plus fabuleux dans cette histoire, plus encore que cette épiphanie, c’est que personne ne s’en rend compte, sinon des bergers, parmi les plus méprisés de la société de l’époque. Ceux-là ont su voir l’impensable et joindre leur voix au chant des anges dans la nuit étoilée. Dieu fait chair, fragilité extrême, anonyme comme les pauvres, inaudible et invisible comme eux, dépouillant ainsi les pouvoirs de leur aura sacré en laissant la violence nue.
Chant de libération
Cette histoire a rejoint des générations d’hommes et de femmes éprouvés durement par le rejet et la non-existence. Ils y ont lu le récit de leur dignité déniée par les pouvoirs, mais inaliénable, et y ont puisé courage, force et joie — espérance qui soulève et maintient debout ceux et celles qui sont prostrés, écrasés par la souffrance et l’injustice, dans un combat qui n’est pas vain, parce qu’il émane de la vie même.
Certes, comme toute histoire subversive, Noël a souvent été neutralisée et aseptisée par les pouvoirs, politiques ou religieux, soucieux de maintenir l’ordre social au service d’une élite. La dernière réussite est d’en avoir fait une foire commerciale lucrative célébrant la Marchandise et son culte sans trêve de l’Argent.
En ces jours où la Terre, ravagée par la cupidité et la démesure, crie avec les dépossédés de ce monde, et où les puissants, insouciants et repus, se détournent pour continuer à jouir de leur rapine, la nuit de Noël fait plus que jamais entendre son chant de libération.
Elle fait éprouver la joie qui dépouille du superflu, des faux semblants comme d’une peau morte. Rappelle que le monde est en travail d’accouchement. Et que nous sommes ses sage-femmes quand, accueillant notre fragilité qui nous unit à la Terre comme à notre mère, par nos gestes, nos manières d’être et de vivre, nos luttes acharnées, nous faisons surgir des oasis de beauté, de douceur, de service, de partage, de bonté, de justice, et reculer ainsi le désert."
Jean-Claude Ravet
Association humanitaire à but non lucratif, AMA – Accueil Migrants Asnières – a pour objet l’accueil et l’aide à l’intégration de migrants en situation de précarité, quelle que soit l’origine politique, économique ou climatique de leur migration.
Grâce à l’implication des membres actifs et des associations partenaires, cet accueil commence par l’hébergement, s’étend à l’accompagnement personnalisé et vise l’intégration des personnes accueillies.
Héberger
Parce que le logement est une condition à l’insertion et au respect de la dignité humaine, AMA propose des solutions d’hébergement à des migrants en situation de précarité. L’hébergement est le domaine le plus urgent pour lequel un besoin immédiat se manifeste, du fait de la situation du logement en Ile de France et du nombre insuffisant de places de CADA (Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile). AMA explore toutes les possibilités pour permettre aux migrants de disposer d’un logement décent.
Accompagner
Parce que l’accompagnement contribue à l’intégration et à l’autonomie, AMA met en place un suivi des familles de migrants hébergés. AMA les soutient par exemple dans leurs démarches administratives, d’apprentissage de la langue française ou de recherche d’emploi.
Intégrer
Parce que le parcours des migrants est difficile, parce que bien vivre ensemble est créateur de richesse, AMA organise des occasions de rencontres et d’échanges, instaure et entretient un lien pour les encourager, les conseiller et les aider face aux inévitables obstacles. L’objectif d’AMA est de mettre en place toutes les conditions qui vont contribuer à l’intégration du migrant et à son autonomie.
Souleymane Diamanka : "L'humanité ne compte qu'un seul peuple vu de tout là-haut"
Poète, slameur ou griot des temps modernes, le sénégalo-français Souleymane Diamanka publie son premier recueil de poèmes intitulé « Habitant de nulle part, originaire de partout », aux Éditions Points. C'est l'invité du Mag dans le journal Afrique. 14 MAI 2021 TV5MONDE
Pour voir la video:
Dominique Collin, dominicain, auteur du livre : le christianisme n’existe pas encore, a donné une conférence lors des Assises du réseau de la CCBF
(Conférence Catholique des Baptisé-e-s Francophones) le 29 septembre 2020
Voici un extrait qui vous donnera envie d’aller en lire la totalité :
http://www.baptises.fr/sites/default/files/document/transcription-conference-dominique-collin.pdf
« Le christianisme, la christianité c'est une communication d'existence. Entendez communication dans le double sens que lui donne le français ; on peut certes communiquer sur, c'est-à-dire parler de l'existence. Il y aurait donc une parole sur l'existence dans le christianisme, mais c'est surtout et avant tout dans son sens suivant : la jovialité communique la joie, le feu communique la chaleur, il y a un partage d'existence qui nous rend plus existant quand nous sommes dans l'écoute de l’Évangile. (…) Communication d'existence, ça rappelle une chose fondamentale, nous sommes tous ici, en tout cas au moment où je parle, vivants, mais, mais il n'est pas sûr que nous soyons tous ici des existants. Différence ou distinction qui paraîtra un peu philosophique, mais c'est quand même quelque chose que nous savons d'expérience, c'est que vivre biologiquement ne suffit pas, encore faut-il être vivant, (…) ça veut dire sortir de soi, en vue de quoi, pourquoi ou pour quelle rencontre. En fait tous les récits de l’Évangile, sont des récits qui montrent l’avènement à l'existence de quelqu'un, comment quelqu'un sort de lui dans une rencontre, ce qui devient un événement qui change sa destinée. Ce qu'on appelle frauduleusement les récits de miracles dans les évangiles, ne sont que des scènes qui métaphorisent l'émergence à l'existence de quelqu'un, ce qui permet pour le lecteur de tous les temps de se dire : si c'était possible pour lui, pour elle, ça pourrait être possible pour moi. Et c'est pour ça que nous lisons les évangiles, ils sont la mise en scène de la possibilité d'exister une fois pour toute, d'exister enfin, ce qui permet de nous sortir de ce qui fait justement le mal-être sinon le mal de nos vies, c'est de ne pas exister. J'utilise assez souvent un beau verbe qui est un néologisme qui a été forgé par Françoise Dolto, (…) elle a inventé le verbe dévivre, et elle lui donne ce sens, cette définition : dévivre, c’est non pas mourir mais cesser de vivre. L'être humain paradoxalement est le seul animal vivant qui peut sans mourir, ne plus vivre, c'est-à-dire ne pas exister. Mais comment est-ce qu'on vit ? Eh bien l’Évangile nous dit, c'est en croyant, en espérant et en aimant, c'est comme ça d'ailleurs qu'on sort de soi. Donc vivre, sortir du dévivre, c'est se mettre à exister en croyant, en espérant et en aimant. C'est ça que dit l’Évangile, il ne dit que ça, mais il le dit avec des moyens qui lui sont propres, il le dit par des métaphores, il le dit par des paraboles que j'aime tant, il le dit par des récits, il le dit par une figure, un homme, Jésus de Nazareth. Il le dit pour dire quoi ? On se met à exister enfin quand on a accueilli la grâce d'être justifié d'exister comme on existe. Pour le dire autrement, on commence à exister quand quelqu'un nous dit, nous témoigne, nous atteste, nous manifeste, il est bon que toi tu existes. C'est ça que dit l’Évangile, rien d'autre, mais ce qu'il dit là, est tellement inattendu et presque même, j'ose le dire, invraisemblable, ça a l'air de rien quand on dit ça, dire, oui dire aux gens, dire à quelqu'un, tu existes. Dans les accompagnements spirituels que je reçois, toutes les souffrances et les difficultés que j'entends viennent uniquement de là, c'est-à-dire de personnes qui ont des raisons de penser qu'il n'est pas si bon que ça qu'elles existent, qu'il y a une 6 blessure quelque part qui fait qu'on ne peut pas consentir pleinement et utilement à la propre bonté, à la propre jouissance de son existence, et que c'est de là que viennent je vais dire un grand nombre sinon la totalité de nos maux et de nos malheurs. Quand le Christ entend au début de l’Evangile, « tu es mon fils bien-aimé, en toi je mets ma confiance », il doit tout de suite aller au désert pour que ça s'éprouve parce que ce n'est pas facile à entendre, l'offre inconditionnée d'un amour absolument gratuit. »
Dominique Collin
Dieu à l’image d’un enfant et d’une dame âgée Une video de Meir Kay
Elle est en anglais mais la video est assez explicite pour se passer de traduction. Je vous la raconte en bref.
Un petit garçon est dans la cuisine et se prépare un pique-nique. Il prend deux parts de sandwich et deux boissons qu’il met dans son sac à d’eau. Sa mère lui demande où il va et il répond qu’il va rencontrer Dieu. Sa mère amusée le laisse partir en lui recommandant de ne pas être en retard pour le repas. Il s’en va, prend les transports en commun et arrive à destination : un banc où est assis une femme âgée qui selon toute vraisemblance est SDF. Là se vit un moment fort de partage, de joie, de complicité entre cette femme et ce garçon. Ils s’embrassent avec affection. Le garçon s’en va car la montre lui a rappelé sa promesse de ne pas être en retard. Au retour sa mère lui demande comment cette rencontre s’est passé. Le garçon lui répond que Dieu est une femme âgée et pleine de tendresse. De son côté, cette femme le sourire aux lèvres rejoint une autre qui mendie comme elle et qui lui demande ce qui l’a réjoui autant. C’est dit-elle que j’ai rencontré Dieu et que je ne savais pas qu’il était si jeune.
Superbe théologie
Video en cliquant : https://www.youtube.com/watch?v=y9N8OXkN0Rk
Et voici le commentaire qu’en fait l’auteur :
Eating Twinkies With God: We don't need to look for and wide for God. He's in every one of us and in every thing that we do. Whether you believe or not, we all can agree that by helping each other, each good act that we do makes this world a brighter place. Let us rise to the occasion and be kinder to each other, to help one another. We are all on the same team.
Meir Kay
Sur Youtube vous pouvez trouver d’autres video de lui. En particulier celle-ci :
L'une de ses vidéos les plus populaires, elle a été vue sur Facebook plus de 270 millions de fois sur la seule page de Meir Kay. Dans cette vidéo, un professeur (joué par Kim Emerson) donne une leçon importante sur la gestion du temps en se concentrant sur les choses importantes de la vie. Le professeur sort un pot vide et le remplit des premières balles de golf, puis des cailloux, du sable et enfin de la bière. Chaque fois qu'il remplit le pot avec quelque chose, il demande à ses élèves si le pot semble plein. Inévitablement, ils répondent oui, seulement pour se tromper à mesure que chaque nouvel élément est ajouté. Cette vidéo a été mise en ligne le 14 décembre 2016 et a été traduite dans de nombreuses langues. Lors d'une interview, Meir a déclaré que son objectif était de répandre la joie, la positivité et l'inspiration pour que les autres transmettent de la gentillesse, à travers les vidéos qu'il crée.
https://www.youtube.com/watch?v=2n7Y9Bc6mGw&feature=youtu.be
En anglais sous-titré français
Pour en savoir plus sur lui : https://en.wikipedia.org/wiki/Meir_Kay