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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 14:56
Célébrer…sans messe : c’est possible ( 1er article)

La Conférence des évêques de France avait saisi la Justice pour rétablir les messes. Cette demande est scandaleuse et comme catholique je ne la partage pas. C’est vouloir mettre une pratique religieuse au-dessus des lois de la République. Il ne faudrait pas alors que ces évêques s’opposent aux prétentions de l’islamisme de mettre la charia au-dessus des lois de la République !

On peut discuter du bien-fondé du confinement mais pas l’intention louable qui est de lutter contre le virus. Cette lutte est prioritaire et beaucoup en paie le prix fort. La demande de la CEF revient à vouloir être exemptée de cette lutte, réclamer un privilège qui, de plus, est dangereux.

Merci au Conseil d’état d’avoir refusé cette demande. « Une décision qui remet la hiérarchie catholique dans le rang des coopérants à la lutte contre le virus » comme le dit si bien Anne Soupa sur sa page Facebook!

Cette question de la messe révèle une carence de la vie chrétienne : il ne pourrait y avoir de célébration que là où il y a un prêtre ! Ceci dans les esprits et dans les faits. Et bien non.

« Là ou deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu de vous » Mt 18,20

Le baptême à fait de nous des prêtres habilités à célébrer. C’est ce que font les communautés religieuses qui célèbrent la liturgie des Heures. Dans ces communautés, quelqu’un ( homme ou femme) préside la prière, tous et toutes sont participant-es.

En famille, dans un immeuble avec des ami-es en respectant les gestes barrières, saisissons-nous de cette manière de prier qu’on peut trouver , par exemple, dans la revue Magnificat pour une version allégé. Mais aussi simplement en reprenant les structures de cette prière en choisissant son contenu : un chant, un psaume, un texte biblique, une louange, une intercession, un Notre Père, une prière finale.

Mais on peut faire plus encore ! Célébrer une liturgie de la Parole chaque dimanche.

Voici un déroulé possible :

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit

Le ou la Président-e  = P : s’adresse à Dieu pour demander une ouverture du cœur, une purification de l’esprit pour entendre la parole

Chant du Kyrie

Gloire à Dieu

P : l’oraison de la messe de ce dimanche

On se partage les lectures de ce dimanche.

1ère lecture

Psaume

2ème lecture

Alléluia

Evangile

Après plusieurs possibilités

Temps de silence et de méditation personnelle

Ou / et

L’un de vous se sent de faire une homélie

on lit un commentaire ( par exemple ceux de marie-Noëlle Thabut)

Un temps de partage

Temps de prière spontané ou préparé

Notre Père

P=Prière finale de la messe de ce dimanche

Chant

Cela suppose une préparation : soigner le lieu où on le fait par exemple une table avec au milieu le livre de la Bible ouvert, une bougie allumée, une fleur. Désigner les lecteur-trices, le ou la président-e ; avoir décider ce qu’on fait après la lecture de l’Evangile selon les différentes possibilités ; choisir les chants, et qui les entonnent…

Enfin terminer par un bon repas comme le faisaient les premières communautés chrétiennes qui associaient eucharistie et repas.

Le prochain article donnera un autre déroulement que j’ai vécu avec un groupe récemment.

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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 18:11
Méditation avec le Bible : faire retraite chez soi 2/2

 Si vous voulez-vous faire l’aventure d’une retraite spirituelle chez vous, ceci est pour vous.

Un texte biblique chaque semaine vous sera proposé.

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Voici le 2er texte de la deuxième étape

 

 Comment s’y prendre ?

  • Je m’assoie
  • Je prends le temps de m’apaiser en respirant lentement et profondément
  • Je fais un geste pour dire à Dieu mon désir de cette rencontre avec lui et je lui dis : « me voici »
  • Je lui partage ce qui habite mon cœur : Parler à Dieu de sa vie : joie, souci, désir, peur, confiance, personnes et évènements comme un ami parle à son ami

 

Lire ce texte biblique : Mt 25/14-30

14 « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 15 À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, 16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 17 De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. 18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. 19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. 20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” 21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” 23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. 25 J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” 26 Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. 27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. 28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. 29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. 30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !”

 

 

  • J’essaie de me rappeler ce récit et de le redire avec mes propres mots comme si j’avais à le raconter à quelqu’un

En faisant cela peut-être que quelque chose va me toucher, me rejoindre, m’éclairer. Si oui, je garde cela précieusement.

 

  • Je fais une demande :

« Donne-moi de me laisser aimer par toi »

 

Je me laisse guider par les suggestions suivantes :

1-Il leur remit sa fortune

Cette parabole nous montre un Dieu qui confie toute sa fortune, ce qu’il a, ce qu’il est. Un Dieu qui se remet entre nos mains, ce qu’il est et son projet de vie pour le monde. Aucune consigne, pas de : « faites ceci, ne faites pas cela » Non. Confiance qui laisse à notre créativité d’inventer les moyens pour que cette richesse qui est Dieu, cette richesse qui est la vie même, soit communiquée. Les 3 reçoivent chacun une fortune (un seul talent est l’équivalent de 100 pièces d’argent, un poids de 20 kg et le salaire de 17 années de travail)

Regarder cela. Est-ce que cela correspond à l’image que j’ai de Dieu ?

 

2-Aussitôt, le serviteur alla les faire produire

Les 2 premiers serviteurs sont des audacieux. Ils peuvent tout oser, tout risquer, parce que même s’ils connaissent des échecs, c’est l’acte même de s’engager pour Dieu qui est la réussite de notre vie. Les deux premiers serviteurs auraient pu tout perdre de l’argent confié, ils auraient gagné la joie d’avoir engagé leur vie pour Dieu. Et ils auraient entendu pareillement l’appel à entrer dans la joie de leur maître puisque déjà elle les habitait.

Qu’est-ce qui est à la source de leur audace ? Et de la mienne ?

 

3-Tu m’as confié…voilà ce que j’ai gagné

Ces 2 serviteurs ont la conscience aigüe du don qui leur est fait : « tu m’as confié » disent-ils et « voilà ce que j’ai gagné ».

Regarder cette alliance : Alliance du don de Dieu et de notre réponse, de notre travail qui est bien le nôtre ! « Ce que j’ai gagné ». Quels dons ai-je reçu ? Qu’est-ce que j’ai gagné ?

 

4-Je suis allé enfouir ton talent

Le troisième serviteur a l’image celle d’un Dieu sévère, exigent, dur. Le pire peut-être est de croire que l’on sait : « J’ai appris à te connaître ainsi… » Et du coup, le don de ce talent n’a pas été reconnu comme donné : « Je suis allé enfouir ton talent : le voici tu as ton bien »

Regarder qu’il n’a pas réalisé qu’il était bénéficiaire d’un cadeau, que c’était bien pour lui.

Sondez ce qui en moi peut provoquer la même réaction.

 

 

  • A la fin, je m’approche de Jésus et je lui dis les sentiments qui m’habite après avoir été témoin de cela. Qu’est-ce qui m’a touché dans ce récit ? Ce qui m’a rejoint. Je lui parle comme un ami parle à son ami.

 

  • Je termine en priant le Notre Père et en faisant un signe de la croix.

 

J’écris sur un carnet ce qui m’a touché, rejoint, éclairé pendant ce temps de méditation.

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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 20:04
Méditation avec la Bible : faire une retraite spi chez soi. 1/1

Si vous voulez-vous faire l’aventure d’une retraite spirituelle chez vous, ceci est pour vous.

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 Comment s’y prendre ?

  • Je m’assoie
  • Je prends le temps de m’apaiser en respirant lentement et profondément
  • Je fais un geste pour dire à Dieu mon désir de cette rencontre avec lui et je lui dis : « me voici »
  • Je lui partage ce qui habite mon cœur : Parler à Dieu de sa vie : joie, souci, désir, peur, confiance, personnes et évènements comme un ami parle à son ami
  • Lire ce texte biblique :

01 Naaman, général de l’armée du roi d’Aram, était un homme de grande valeur et hautement estimé par son maître, car c’est par lui que le Seigneur avait donné la victoire au royaume d’Aram. Or, ce vaillant guerrier était lépreux.

02 Des Araméens, au cours d’une expédition en terre d’Israël, avaient fait prisonnière une fillette qui fut mise au service de la femme de Naaman.

03 Elle dit à sa maîtresse : « Ah ! si mon maître s’adressait au prophète qui est à Samarie, celui-ci le délivrerait de sa lèpre. »

04 Naaman alla auprès du roi et lui dit : « Voilà ce que la jeune fille d’Israël a déclaré. »

05 Le roi d’Aram lui répondit : « Va, mets-toi en route. J’envoie une lettre au roi d’Israël. » Naaman partit donc ; il emportait dix lingots d’argent, six mille pièces d’or et dix vêtements de fête.

06 Il remit la lettre au roi d’Israël. Celle-ci portait : « En même temps que te parvient cette lettre, je t’envoie Naaman mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. »

07 Quand le roi d’Israël lut ce message, il déchira ses vêtements et s’écria : « Est-ce que je suis Dieu, maître de la vie et de la mort ? Ce roi m’envoie un homme pour que je le délivre de sa lèpre ! Vous le voyez bien : c’est une provocation ! »

08 Quand Élisée, l’homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Que cet homme vienne à moi, et il saura qu’il y a un prophète en Israël. »

09 Naaman arriva avec ses chevaux et son char, et s’arrêta à la porte de la maison d’Élisée.

10 Élisée envoya un messager lui dire : « Va te baigner sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra nette, tu seras purifié. »

11 Naaman se mit en colère et s’éloigna en disant : « Je m’étais dit : Sûrement il va sortir, et se tenir debout pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu ; puis il agitera sa main au-dessus de l’endroit malade et guérira ma lèpre.

12 Est-ce que les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d’Israël ? Si je m’y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ? » Il tourna bride et partit en colère.

13 Mais ses serviteurs s’approchèrent pour lui dire : « Père ! Si le prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, tu l’aurais fait, n’est-ce pas ? Combien plus, lorsqu’il te dit : “Baigne-toi, et tu seras purifié.” »

14 Il descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à la parole de l’homme de Dieu ; alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié !

15 Il retourna chez l’homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël !

2R5/1-15

  • J’essaie de me rappeler ce récit et de le redire avec mes propres mots comme si j’avais à le raconter à quelqu’un

En faisant cela peut-être que quelque chose va me toucher, me rejoindre, m’éclairer. Si oui, je garde cela précieusement.

 

  • Je fais une demande :

« Donne-moi un cœur large, généreux et disponible »

 

  • Je me laisse guider par les suggestions suivantes :

1-Nous avons besoin des autres.

Regarder toute la chaîne de gens qui se relaient pour que Naamân cesse d’être lépreux : une petite fille qui informe de la possibilité d’être guéri ; un roi qui donne une fortune à offrir au roi d’Israël ; un prophète qui ose faire des reproches au roi d’Israël ; des serviteurs pleins de sagesse qui lui font comprendre son erreur de jugement.

Regarder tous ces gens. Sans eux, Naaman n’aurait pas été guéri. Il en a fallu des gens ! Les regarder, sonder le poids de bonté que comportent leurs initiatives.

Faire mémoire dans ma vie aussi de cette chaîne de ceux qui m’ont aidé-e dans telle ou telle circonstance.   

2-Notre part d’initiative.

Regarder Naaman. Regarder la part qu’il prend à sa guérison : il sait écouter ce que lui dit la petite fille ; il s’adresse à son roi car lui seul peut l’envoyer ; il se rend chez le prophète ; il écoute ses serviteurs qui le ramènent à la raison. En définitive, il fait ce que le prophète lui demande. Il reconnaît Dieu comme source de toute bonté.

Admirer tout ce qu’il fait pour retrouver la santé, la force du désir quand la vie est en jeu.

Faire mémoire dans ma vie, de moments où j’ai su écouter ce que d’autres me disaient, où j’ai pris les moyens pour faire réussir ce qui était juste. 

3-Le pourquoi de nos résistances.

Regarder la réaction de Naaman quand Elisée lui demande de se baigner sept fois dans le Jourdain. Pourquoi refuse-t-il ? Il se faisait une idée de la manière dont le prophète agirait : « Sûrement il sortira et se présentera lui-même, puis il invoquera le nom de Yahvé son Dieu, il agitera la main sur l'endroit malade et délivrera la partie lépreuse. ». Puisque le prophète n’agit pas comme il le pensait et lui propose une autre manière d’être guéri, il la refuse avec colère.

Pourquoi ce refus ? Pourquoi cette résistance ?   

4-Un changement d’attitude.

Au verset 9, on nous dit que Naamân ne rentre pas chez Elisée.

Il s’arrête à la porte de sa maison. Au verset 15, par contre, on nous dit qu’il entre chez lui.

M’interroger sur ce changement d’attitude. Qu’est-ce qui peut l’expliquer ?   

5-Un cri de reconnaissance.

"Oui, je sais désormais qu'il n'y a pas de Dieu par toute la terre sauf en Israël ! » Voilà le cri de reconnaissance de Naamân.

L’entendre avec toute sa force de joie. Joie de la foi.

Qu’est-ce qui dans ma vie, m’a déjà fait pousser un cri semblable ?

 

A la fin, je m’approche de Jésus et je lui dis les sentiments qui m’habite après avoir été témoin de cela. Qu’est-ce qui m’a touché dans ce récit ? Ce qui m’a rejoint. Je lui parle comme un ami parle à son ami.

 

Je termine en priant le Notre Père et en faisant un signe de la croix.

 

J’écris sur un carnet ce qui m’a touché, rejoint, éclairé pendant ce temps de méditation.

 

 

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