Pour plus d'information: le site de sos femmes africaines
https://www.sosafricainesendanger.org
Pour plus d'information: le site de sos femmes africaines
https://www.sosafricainesendanger.org
Et pour la première fois, ( enfin! ) un collectif d'associations chrétiennes était présent.
SOS AFRICAINES EN DANGER est une association qui rassemble de jeunes réfugiées d’Afrique de l’Ouest, musulmanes, qui ont fui l’excision et le mariage forcé subi enfants et sont venues à Paris trouver la liberté.
Les "AFRICAINES EN DANGER" sont les petites filles restées au village risquant à tout instant d’être excisées et mariées enfants.
https://www.sosafricainesendanger.org/
L'excision, ce fléau qui touche 200 millions de femmesdans le monde et dont on ne parle pas assez
Selon le nouveau rapport de l’UNICEF publié le 5 février à l'occasion de la Journée Internationale de lutte contre les mutilations sexuelles féminines, au moins 200 millions de filles et de femmes en vie ont subi des mutilations sexuelles dans 30 pays. En 2014, elles étaient 140 millions. Même si plusieurs pays s'acharnent contre cette pratique barbare, comme le Tchad qui a réalisé un mannequin challenge en décembre dernier, les excisions touchent de plus en plus de femmes en raison de la hausse démographique et de croyances tenaces. Au total, neuf pays pratiquent les mutilations sexuelles de 75 à 100% : l'Egypte, le Soudan, la Somalie, la Sierra Leone, la Guinée Equatoriale, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso et l'Indonésie.
Une superbe association
Le collectif #NousToutes qui a été à l’initiative de la manifestation de samedi 23 novembre 2019, a salué « la plus grande marche de l’histoire de France contre les violences » sexistes, en revendiquant la présence de 100 000 personnes à Paris et 150 000 dans l’ensemble du pays.
J’ai participé à cette manifestation. J’y ai fait de belles rencontres. En particulier, des femmes africaines victimes de l’excision qui se sont regroupées en une association -SOS Africaines en Danger- pour lutter ici et ailleurs contre cette barbarie. http://sosafricainesendanger.org
70 organisations, partis politiques, syndicats et associations avaient appelé à manifester. Celles citées par la presse sont : Planning familial, CGT, CFDT, EELV, LFI, PS, UNEF, PCF, SOS Homophobie. Il y avait l’association des familles de victimes (Union nationale des familles de féminicide UNFF) qui était en tête du cortège.
Mais qui étaient les autres ?
Je me pose cette question pour savoir si des organisations chrétiennes font partie des 70. Si vous avez des infos là-dessus, je serai heureuse de les avoir. Je suis pessimiste!
La France accueille le G7cette année à Biarritz du 24 au 26 août.
Comme toujours, il sera précédé d’un contre-sommet de la société civile pour proposer des alternatives aux solutions des politiques qui ne sont pas très satisfaisantes.
Contre-G7 pour un autre monde
Du 19 au 26 août à Hendaye, mobilisons-nous et organisons-nous face au grand incendie du capitalisme !
Du 24 au 26 août, 7 des chefs des Etats parmi les plus riches de la planète se retrouvent à Biarritz sous la présidence de la France. De plus en plus autoritaires et bellicistes, ces 7 grands pyromanes se rencontrent pour perpétuer un système au service des plus riches et des multinationales. Il est temps de stopper ces incendiaires de la planète. Face à leurs faux discours, il est nécessaire de nous mobiliser au Pays Basque pour nous y opposer par nos idées, nos alternatives et nos luttes et imposer l’urgence écologique et sociale.
Programme des mobilisations organisées par la plateforme G7EZ ! et la Plateforme Nationale des Alternatives au G7
*Durant le contre-sommet des conférences, débats, constructions de résistances se dérouleront à l’initiative de nombreux mouvements, associations, syndicats (etc.) du Pays Basque et d’ailleurs. Ce sera un point de convergence important des combats qui ont marqué l’année et de construction de nos futures mobilisations. Les débats seront structurés autour de 7 espaces représentant 7 brasiers du capitalisme :
Ce contre-sommet sera l’occasion de partager des solutions concrètes pour une politique mondiale qui lutte efficacement contre les inégalités, la pauvreté, et les désastres écologiques et climatiques. Rejoignez la plateforme Alternatives G7 pour envisager ensemble un monde social et juste, respectueux des différences et de l’environnement.
Contact presse :
Video :
http://www.cadtm.org/Video-Contre-G7-Toutes-et-Tous-a-Hendaye
signataires dont le CCFD-Terre solidaire
http://alternativesg7.org/index.php/liste-des-signataires/
Ce samedi 6 juillet j’ai rejoint une manifestation place de la République à Paris contre les féminicides : une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint ou de son ex. Voici la déclaration d’un collectif paru dans le Journal Le monde à l’adresse du président de la République. Cette déclaration à été lu lors de cette manifestation. Elle demande au Président de prendre 5 mesures d’urgence
Monsieur le président, depuis le début de l’année, 71 femmes sont mortes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. Bon nombre de ces féminicides auraient pu être empêchés si les pouvoirs publics n’avaient pas dysfonctionné. Des commissariats dans lesquels des plaintes sont refusées ; des juges aux affaires familiales qui ne délivrent pas l’ordonnance de protection malgré les signaux d’alerte ; des places qui manquent dans les centres d’hébergement ; des hôpitaux dans lesquels les femmes victimes repartent chez elles sans que personne n’ait pris le temps de leur demander si elles étaient en danger à la maison ; des départements dans lesquels il n’y a plus d’associations pour accueillir les victimes, celles-ci ayant fermé par manque de moyens.
Monsieur le président, en matière de violences au sein du couple, les pouvoirs publics peuvent mieux faire. Largement. Les solutions existent. Cinq mesures immédiates peuvent être prises avant l’été pour protéger les femmes et empêcher ces crimes. Demandez à Edouard Philippe de réunir en urgence le gouvernement pour que chaque ministre puisse mobiliser les services de l’Etat contre les féminicides.
Monsieur le président, nous avons besoin de vous
Parmi les priorités qui peuvent être décidées avant les vacances d’été :
1- Christophe Castaner, ministre de l’intérieur, peut réunir les préfets et donner la consigne ferme aux commissariats et gendarmeries qu’aucune femme victime de violence au sein du couple ne reste sans réponse, sous peine de sanction pour les agents qui refusent leurs plaintes.
2-Nicole Belloubet, ministre de la justice, peut réunir les procureurs et les juges aux affaires familiales et se fixer des objectifs d’attribution d’ordonnances de protection dans chaque département. Nous en attribuons 1 300 chaque année, quand l’Espagne en délivre plus de 20 000. Elle peut également fixer comme règle la suspension de l’autorité parentale des pères meurtriers pendant le temps de l’instruction.
3-Julien Denormandie, ministre du logement, peut prévoir l’ouverture de 200 places d’hébergement pérennes dans des centres d’hébergement et de réinsertion sociale gérés par des associations spécialisées d’ici à la fin de l’année et programmer 2 200 places supplémentaires d’ici à la fin du quinquennat. Cela nous mettrait au niveau des minima requis par l’Union européenne.
4-Agnès Buzyn, ministre de la santé, peut réunir les responsables d’agences régionales de santé et mettre en place un plan de détection systématique des violences à l’hôpital afin que les femmes victimes de violences au sein du couple soient prises en charge.
5-Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, peut doubler les subventions aux associations qui accueillent les femmes victimes de violence pour leur permettre d’embaucher d’ici à la fin de 2019 et de répondre à la demande des victimes.
Monsieur le président, vous le savez, votre parole publique est créatrice de changement. Vous êtes pourtant bien silencieux. Nous avons besoin de vous : exprimez-vous sur le sujet, portez-le comme un enjeu national. Faites-en une priorité.
Rebecca Amsellem, fondatrice de Les Glorieuses ; Pénélope Bagieu,auteure ; Diaryatou Bah, présidente de l’association Excision, parlons-en ! Marie Barbier, journaliste ; Lauren Bastide, journaliste ; Alix Bayle, Le PA.F - collectif pour une Parentalité féministe ; Fatima Benomar,cofondatrice de l’association Les Effronté-es ; Marie Cervetti, association FIT ; Jeanne Cherhal, chanteuse ; Caroline De Haas, pour le collectif #NousToutes ; Emma, dessinatrice ; Louise Delavier, chargée de missions et responsable de la communication de l’association En avant toute(s) ; Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice ; Pierre Foldes, cofondateur de l’association Women Safe ; Arnaud Gallais, association Enfant présent ; Ghada Hatem, fondatrice de La Maison des femmes de Saint-Denis ; Karine Isambert, productrice de théâtre ; Emmanuelle Josse, Le PA.F - collectif pour une Parentalité féministe ; Ophélie Latil, fondatrice du collectif Georgette Sand ; Frédérique Martz, cofondatrice Women Safe ; Marguerite Nebelsztein, collectif Georgette Sand ; Marine Périn,journaliste et vidéaste ; Marion Pillas, collectif le PA.F - collectif pour une parentalité féministe ; Valerie Rey-Robert, auteure, militante féministe ; Inna Shevchenko, militante féministe, Femen ; Olivia Tabaste, directrice de l’association Centres d’information sur les droits des femmes et des familles de Paris ; Victoire Tuaillon, journaliste ; François Willig, directeur de production ; Sand Van Roy, actrice
Cela fait un an que Nasrin Sotoudeh, défenseuse des droits des femmes est détenue en prison en Iran. En mars dernier, la justice de son pays la condamnait à trente-trois ans de détention et 148 coups de fouet supplémentaires. Amnesty International a remit jeudi 13 juin une pétition pour exiger sa libération "immédiate".
Voir plus d’info : https://information.tv5monde.com/terriennes/freenasrin-l-avocate-iranienne-nasrin-sotoudeh-toujours-en-prison-297390
J’ai participé à cette manifestation.
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 17 JANVIER 2019
Le Haut Conseil à l’Egalité publie ce jour son 1er état des lieux du sexisme en France, conformément à la mission confiée par la loi relative à l’égalité et la citoyenneté du 27 janvier 2017.
On peut lire ce rapport en cliquant :
http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce_rapport_sexisme_vf.pdf
Selon Danielle Bousquet, Présidente du HCE : « Le sexisme, ce n’est pas une fatalité et ça n’a rien de naturel. C’est une idéologie mortifère, qu’il faut combattre avec vigueur ».