Ce qui vient spontanément ce peut être : dans sa Parole, dans l’oraison, dans les sacrements, dans les autres, dans la création…Et on oublie un autre lieu d’accès à Dieu qui est soi-même.
Un des lieux d’accès à Dieu, c’est moi-même !
Prendre conscience que j’existe, c’est prendre conscience de Dieu ne cesse de me créer. J’existe par don. Donc la première rencontre avec Dieu, c’est tout simplement goûter la vie qui vient de lui.
Goûter, la vie, la recevoir comme un cadeau.
Vivre le moment présent : se rendre compte de l’inouï du cadeau : je vis, je marche, je vois, j’entends, je parle, etc.
Tout cela est rencontre de Dieu, à travers ses dons, je rencontre le donateur.
En goûtant ces dons, je fais plaisir au donateur.
Aimer la vie, c’est louer Dieu.
Et ensuite prendre conscience que je suis aimé d’un amour inconditionnel.
Je n’ai rien à prouver, je n’ai rien à mériter : tout m’est donné.
La seule chose à faire c’est d’accueillir le don, de se laisser aimer, de se laisser faire
Tel-le que je suis, je suis aimable aux yeux de Dieu.
Vous pouvez peut-être penser qu’il a mauvais goût mais cela ne changera rien à l’affaire, vous ne changerez pas son choix, sa décision de vous aimer !
Quel que soit l’idée que vous vous faites de vous-même, lui, Dieu ne changera pas d’idée : vous êtes à jamais le « disciple qu’il aime ». Une expression qui est en St Jean : « le disciple que Jésus aimait ». On ne dit pas le nom de ce disciple pour une raison simple : ce disciple c’est chacun-e de nous, et son prénom, c’est le nôtre.
S’accueillir comme il nous accueille, se voir comme il nous voit, s’aimer comme il nous aime, se recevoir comme il nous reçoit.
C’est à dire :
Se vivre, se comprendre, s’estimer comme :
-désiré du cœur de Dieu
-d’origine divine sortant à chaque instant de ses mains
Non pas le fruit du hasard destiné au néant mais le fruit d’une volonté aimante faite pour la vie éternelle.