Mc 2/1 à 3/6 : une cohérence
Jésus dérange. Il se permet de pardonner comme Dieu, se faisant l’égal de Dieu. Il mange avec ceux qu’on considère pécheurs. Pour lui, la miséricorde est au-dessus de toute autre considération. Il déclare caduque toute notion d’impureté. Il se fait le compagnon de tous et de toutes. Il enlève le formalisme du jeûne et lui donne sens en fonction de lui. Il déclare dépassé les « vieux vêtements et les vieilles outres » de la religion pour nous vêtir de la nouveauté de l’Evangile et boire le vin nouveau de la joie. Il redonne son vrai sens au sabbat : un jour fait pour l’homme et non une contrainte empêchant de vivre. Il pardonne comme Dieu et il se fait maitre du sabbat en luii donnant son vrai sens : le jour par excellence où triomphe la vie.
Tout ce passage se termine par une sentence de mort : « Ils tenaient conseil en vue de le perdre. »
Nous avons ici les raisons de la mort du Christ : sa parole et ses actes mettaient en danger la religion officielle : pardon, miséricorde, vin nouveau de la joie dans la liberté de l’Esprit , discernement : choisir ce qui fait vivre, faire du bien, sauver, est prioritaire sur toute autre chose.