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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 21:50

Méditer une parole de liberté

Méditer une Parole de liberté

C’est le titre du livre que je viens de publier.

Les lecteur-trices de mon blog pourront y retrouver une bonne part des homélies et des REP ( Regard et Ecoute de la Parole) mis en ligne ici.

Mais je suis persuadée qu’aucun média n’annule un autre.

Personnellement, je continue à aimer avoir un livre en main !

On peut l’acheter en ligne en faisant :

https://www.editions-croix.com/catalog/details//store/fr/book/978-3-8416-9892-6/m%C3%A9diter-une-parole-de-libert%C3%A9

 

 

Bonne lecture 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 21:33

 

J'ai donné cette intervention lors d'une rencontre de Soeurs du Cénacle et de laïcs collaborateur-trices et ami-es. Il s'agissait d'entrer dans une dynamique de changement. Je le partage sur mon blog car cela peut rejoindre celles et ceux qui ne résignent pas à l'état des choses telles qu'elles sont et travaillent à un autre avenir.

 

Cela évoque en soi quelque chose de dynamique. Le contraire de « faire du sur place », le contraire du statique, de l’immobile. Cela évoque un déplacement, quitter un lieu pour un autre. Un aller qui est orienté, puisqu’il y a le vers. En fait ce « aller vers » et ce sortir évoque ce qui est vivant. Le sortir n’est-il pas le premier acte de nos vies : sortir du ventre maternel pour aller au chemin de nos vies ?

Chemin de nos vies qui est une suite de « sortir » pour « aller vers » : sortie de l’enfance, sortie de l’adolescence. Cela rejoint aussi toutes nos expériences de vraies rencontres qui sont des « aller vers », dans la mesure où elles sont sorties de soi faites d’écoute et de parole, et qui de soi nous transforment, nous font bouger. La vie commune entre deux personnes est aussi de cet ordre. D’autres ici, en parleraient mieux que moi mais on peut dire qu’à l’origine, il y a un aller vers, un quitter. Un aller vers qui transforme au contact de l’autre.

 

Il est nécessaire de tisser cet « aller vers » avec une autre expérience, celle du « demeurer ». Demeurer et aller vers ne sont pas contradictoires si on les conjugue. Pour l’enfant qui naît, demeurer c’est grandir, épanouir l’être qu’il est déjà. Pour un adulte, pour une famille spirituelle comme la nôtre, c’est « élargir l’espace de sa tente » pour être fidèle dans l’aujourd’hui de son histoire au caractère original de son être. Donc un demeurer qui n’est pas statique, qui est d’autant plus un demeurer qu’il peut l’incarner dans la nouveauté des temps de son histoire. Je vais me risquer à un exemple. A la naissance de notre famille spirituelle, il y a : ne pas être seulement une maison d’accueil pour des femmes en pèlerinages mais un lieu de ressourcement pour leur foi. Il y a sûrement dans cet acte de naissance un demeurer fort, quelque chose d’une identité. A ce moment-là, c’était déjà une grande nouveauté que des femmes enseignent la foi, dirigent spirituellement. Il y avait déjà là aussi  un sortir ! Sortir de préjugés, de conceptions figées du rôle des femmes dans la société et l’Eglise. Et puis, il fut un temps, où la société a permis un élargissement de ce « demeurer » : pas seulement accueillir des femmes mais aussi des hommes ! Et bien d’autres élargissements sont devenus possibles. Demeurer et aller vers sont donc solidaires car la vraie fidélité est créatrice. Les défis nouveaux de notre monde, faits de changements profonds, de conflits aigus, de superbes potentialités, nous provoquent à bouger. Et cet aller vers commence dans notre tête, dans nos yeux, dans nos cœurs.

 

Ainsi donc, ce « aller vers », ce « partir » sont au cœur de notre expérience humaine personnelle et également pour le corps, la famille spirituelle que nous formons.

 

Structurant notre expérience humaine, le « aller vers » structure notre expérience de foi en Dieu. Pour comprendre cela, allons du côté du récit de la nativité en Luc. Voici une manière de l’interpréter à la lumière de notre recherche. Des bergers sont aux champs et gardent leurs troupeaux. A l’annonce de l’ange, ils décident de se déplacer, d’aller vers le lieu indiqué, « Allons donc jusqu’à Bethléem » Lc 2/15. Cet « aller vers » physique est un fait signe d’un déplacement intérieur profond qui touche en fait tous les acteurs de ce récit. Ils sont bergers ( et le texte ne nous dit pas qu’ils ne le seront plus) mais l’expérience d’écoute de la parole de l’ange et leur décision d’aller à Bethléem les transforment en  annonceurs de bonne nouvelle quand ils arrivent : « Ils firent connaître ce qu’il leur avait été dit à propos de cet enfant » Lc2/17 et quand il repartent, ils sont devenus des messagers qui ne font que « remercier et chanter les louanges de Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, tel qu’on leur avait annoncé » Lc 2/20. Cet « aller vers » des bergers est source d’un profond déplacement intérieur, devenir disciples et apôtres d’une parole et d’une expérience.

Quand nous contemplons cette scène nous sommes introduits nous aussi à ce même « aller vers », à un déplacement intérieur : quitter nos images de Dieu pour accueillir cette image, cette icône de Dieu qu’est cet enfant.

Et comme elle est difficile cette sortie pour aller vers ce qui est tellement déroutant, cette sortie de nos vieilles idées pour aller vers la nouveauté de Dieu qui se dit dans un enfant et ensuite se dit dans la vie humaine de Jésus. L’expérience de la foi chrétienne est ouverture à une nouveauté inouïe :

Jésus fait tomber les barrières qui interdisent l’accès à Dieu, Il donne la parole à ceux à qui on la refuse,  Il libère les gens d’idées fausses qu’ils se font sur Dieu et les libère de la peur.  Il leur parle de Dieu comme d’un ami. La relation avec Lui est à vivre au cœur de notre vie et non dans des observances et des sacrifices. Son message est à la fois attirant et inquiétant, car cela rend libre mais cela fait perdre des points de repère rassurants. Oui c’est bien un langage nouveau (Mc 1/27) mais insupportable pour certains. Et il me semble qu’un des « aller vers » auquel nous sommes conviés en ce début du 21ème siècle relève de ce défi : retrouver la force provocatrice de liberté de l’Evangile de Jésus. Et c’est un déplacement qui est de taille ! Un « aller » vers Jésus pour irriguer nos vies et celles de nos contemporains du fleuve de liberté qu’Il veut et peut nous communiquer.

C’est sûrement lire l’Evangile autrement. Pour revenir à mes bergers, pourquoi sont-ils dans l’Evangile de Luc, les premiers témoins choisis ? Parce que, dans la société religieuse de leur temps, ils sont considérés comme impurs, mal croyants et mal pratiquants car incapables par leur métier d’accomplir la loi mosaïque. Dès sa naissance, Jésus redonne leur dignité à ces parias. Comme Il le fera pour tous les autres qui ont nom publicains, pécheurs, samaritains et samaritaine, lépreux, aveugles, adultère, prostitués…

N’est-ce pas pour eux qu’Il est venu ? Il le dira à la synagogue de Nazareth : « consacré pour donner aux pauvres, une bonne nouvelle…envoyé annoncer la libération aux captifs, la lumière aux aveugles…libérer ceux qui sont écrasés… » Lc 4/18

Ce faisant, Jésus va au devant d’un conflit avec les forces qui refusent le Royaume qu’Il inaugure. Oser aller vers le conflit par fidélité à l’Evangile, cela fait partie aussi du « aller vers «  de notre recherche.

 

Le nombre de fois où dans les Evangiles, il est question de Jésus qui sort est important, c’est la trace dans la rédaction de ce souvenir du côté mobile de Jésus, un homme en marche qui ne s’installe pas. Le sens le plus fort qui est donné de ce « aller vers de Jésus » est sans doute en Mc 1/38 : « Il leur dit alors : sortons d’ici, allons aux villages voisins pour que j’y prêche aussi ; c’est pour cela que je suis sorti ».

Cette sortie, cet  « aller vers », Jésus en fera une parabole. Sa vie est à l’image d’un employeur qui sort pour embaucher des ouvriers. Il sortira quatre fois de suite pour embaucher. Il le fait sans se lasser et jusqu’à la dernière heure du jour. Car l’essentiel, c’est que personne ne soit exclu de la joie du Royaume, et reçoive l’unique denier de son amour. Un amour que personne ne mérite, mais qu’on reçoit par la gratuité de son cœur.  Il le dira aussi avec l’image du paysan qui sort pour semer sans se soucier de la déperdition des grains sur les mauvais terrains de nos vies car l’essentiel est que certains rejoignent le meilleur de nous même.

Sortir pour semer, sortir pour embaucher.

Sortir aussi pour rejoindre des pays méprisés comme la Samarie oùIl se met à l’écoute d’une femme ayant soif d’un vrai dialogue sans domination

Sortir, descendre de la montagne, du lieu de son intimité avec le Père,  envoyé par Lui pour remettre debout celui que l’on ne voit plus.

 

Sortir comme un berger à la recherche de sa brebis, sortir à la rencontre d’hommes et de femmes à guérir, en fait, sortir pour la fête.

Sortir en territoire païen et rencontrer la syro- phénicienne qui Le provoque à sortir de son projet initial qui était de ne s’adresser qu’à Israël.

 

Mais c’est Jean qui nous fera entrevoir le sens profond de cette sortie ou plutôt d’où Il sort.

« Je suis sorti de Dieu pour venir ici. C’est Lui qui m’a envoyé et je ne suis pas venu de moi-même » Jn8/42

« Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde » Jn16/28

Il y a donc en Dieu un « aller vers » qui a pris visibilité humaine en cet homme Jésus. Cet « aller vers » qu’Ignace de Loyola fait contempler dans les Exercices spirituels ( n°101 à 109). Cette contemplation montre la Trinité tournée vers ce monde, le regardant avec l’attention de l’amour, se réjouissant de ses joies, se désolant de ses malheurs, et ne se résignant pas à ces dernières au point de décider l’Incarnation. Ici Ignace n’a pas pu se libérer d’une théologie qui ne voit l’Incarnation qu’en réponse au péché. D’autres théologies sont possibles pour répondre au « Cur Deus homo ? » (Pourquoi Dieu s’est-Il fait homme ?)  Mais retenons que la contemplation proposée par Ignace, montre bien que cet « aller vers » de l’Incarnation est un souci, un engagement de la Trinité. J’ai envie de dire : Dieu le paye de sa personne. Et il faut aller jusqu’à dire : cela change Dieu, puisque toute rencontre change les partenaires d’une relation et cela nous change puisque notre humanité est déifiée.

 

Mais cet « aller vers » notre humanité pour devenir l’un de nous s’il est sommet et visibilité en histoire, n’est pas le seul « aller vers » de Dieu. Il y a aussi le « aller vers » de la création. Dieu est Etre débordant, dont la richesse ne se vit pas en possession mais en débordement, qui va avec soi-même au-delà de soi, communication de soi, qui se donne en partage, en soi éternellement créateur. Dire cela c’est dire Dieu en mouvement. C’est Le penser radicalement différent de philosophies qui Le pensent immuable. En créant, Il se donne, Il se communique Lui-même et de ce fait tout homme, toute femme depuis l’émergence de l’humain jusqu’à la fin de l’histoire a eu accès à Dieu même, a accès, aura accès. Dieu est vers nous, Il est pour nous radicalement et gratuitement. La manière la plus simple de le dire c’est que l’Amour est Dieu. Aimer, c’est forcément aller vers, sortir de soi pour être lié à un autre. Il y a « l’aller vers » du Fils un jour du temps en Son Incarnation et il y a « l’aller vers » de l’Esprit en toute histoire humaine. Esprit qui ouvre à Dieu, porte d’entrée de Dieu en tout temps et en tout lieu où Dieu Se révèle et Se communique. Source intérieure qui fait accéder à la liberté, qui introduit à la vérité toute entière. C’est Lui qui fait sortir de toute étroitesse, qui suscite les décisions libératrices comme celle qu’a vécue la 1ère communauté chrétienne en accueillant les païens.

S’Il est pour nous communication gratuite de Lui-même, ouverture et don de soi, tourné vers nous, c’est qu’Il l’est en Lui-même. Ainsi nous  pouvons un peu approcher le mystère de Dieu même. Il est « aller vers » en Lui-même. Trinité de relations. Aller vers mutuel des Trois. Don mutuel et accueil mutuel. Car ce que Dieu est pour nous, il l’est en Lui-même.

 

Nous approcher de ce mystère pour en vivre. A notre tour, avancer au large, jeter les filets Lc5/4, avec la question : où veut-Il que nous allions, que veut-Il que nous fassions ? Le suivre, entraînés dans le même pas, le même regard, le même risque.

Nous laisser déplacer, quitter des certitudes et le rivage rassurant, nous laisser transformer selon sa vérité, tout quitter, partir vers l’inconnu

Apprendre de lui le décentrement, l’ouverture, la rencontre, la force pour vaincre nos résistances pour vivre l’inattendu comme les disciples d’Emmaüs. Se laisser toucher par l’attente des foules, regarder l’autre tel qu’il est.

Sortir à la rencontre, se faire proche des plus éloignés, quitter des repères, être disponible à ce qui vient

 

Annoncer la Bonne nouvelle avec les formidables techniques de communications que nous offre l’aujourd’hui de notre histoire. Un aller, aussi, vers  ces nouveaux outils.

 

Comme Lazare qui sort du tombeau à l’appel de Jésus, comme au Cénacle, sortir de tout ce qui n’est plus source de vie, d’une manière d’être qui ligote, se laisser délier afin de pouvoir délier à notre tour et collaborer ainsi à la libération de l’être tout entier.

 

Mais pour cela toujours davantage, sortir vers Lui, Le laisser nous prendre avec Lui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 20:29

Samedi 15 juin : engagement définitif de Marie Lacoste dans la Congrégation des Soeurs du Cénacle

 

Samedi 22 juin : engagement définitif de Nathalie Albert dans la Congrégation des Sœurs du Cénacle


Deux superbes célébrations.

Pour Marie, cela se passait dans l’Eglise St Ignace. La célébration a commencé autour d’un puits qui déjà évoquait l’Evangile qui allait être proclamé suivi d’une homélie faite par Sœur Lydia Vauthier.

Pour Nathalie, cela se passait dans l’église de Maisons-Lafitte chère au cœur de Nathalie puisque c’était sa paroisse. L’homélie a été faite à deux voix : un jésuite, Patrick Goujon et une sœur du Cénacle, Lydie Lang.

Les moments forts de ces célébrations sont bien sûr l’engagement des Sœurs. Cela se fait par plusieurs étapes : l’appel fait par le célébrant et auquel la sœur répond par : « Me voici » pour bien signifier la liberté de la réponse à Dieu. Pendant la litanie des saints, elle se prosterne. C’est un geste magnifique qui dit le don sans réserve de tout son être à Dieu. Ensuite vient le dialogue avec la Supérieure générale : elle explicite l’originalité notre style de vie (vœux de chasteté, obéissance, pauvreté ; vie communautaire, vie de prière, apostolat). La sœur répond : « oui, je le veux »

Enfin, vient la formule d’engagement, la remise de l’anneau, et la phrase qui conclut : « Désormais tout est commun entre nous ».

 

 Voici les photos de la célébration de Marie : 
https://plus.google.com/photos/100811441890901897150/albums/5894923874210335233

et les photos de la clébrations de Nathalie :
https://plus.google.com/photos/100811441890901897150/albums/5894933963480565841

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 18:38

Pentecote-GhP-copie-1.JPG

 

 Cette année, vous voulez vivre autrement la fête de la Pentecôte.

Voilà ce que nous vous proposons

D’abord un repas convivial avec la communauté

Ensuite entrer dans une expérience d’écoute de l’Esprit-Saint par des textes bibliques, des hymnes, une homélie patristique, un temps d’intériorisation…

 

Pour en savoir plus et vous inscrire, vous cliquez sur ce lien :

http://www.ndcenacle.org/?fonction=rubrique&lieu=4&proposition=448&id=24

Samedi 18 mai à 19h

Centre spirituel du Cénacle de Versailles

68 av de Paris, 78000 Versailles

 

 

 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 14:32

En janvier 2013, le Centre Spirituel du Cénacle de Versailles propose un WE : 
Le oui inconditionnel de Dieu sur nos vies 

du samedi 19 janvier ( 14:30)
au dimanche 20 janvier (17:00)
C’est une retraite qui s’adresse particulièrement ( mais 
non exclusivement) aux personnes homosexuelles et transgenres.

Le christianisme est défiguré quand il se fait excluant par des paroles et des actes. Le Christ, lui, est inclusif. Il s’adresse à toute personne pour l’assurer du oui inconditionnel que Dieu porte à chacune, chacun.
Le Christ nous révèle que nous sommes des merveilles à ses yeux. Il nous rend notre dignité et nous envoie sur les chemins du monde.

C’est ce chemin de fierté qui sera proposé dans cette retraite qui s’adresse particulièrement (mais non exclusivement) aux personnes homosexuelles et transgenres.


Une retraite qui permettra de progresser pour qu’un oui fort et aimant jaillisse en nos cœurs. Un oui à nous-mêmes et à Dieu.
Pour cela, nous écouterons la Parole de Dieu en expérimentant plusieurs manières de méditer.

Il sera animé par Mmes Brigitte Chazel, Marina Zuccon et Sr Michèle Jeunet,rc

Pour plus d’infos et pour vous inscrire en ligne, cliquez sur le lien :
http://www.ndcenacle.org/fonction=rubrique&lieu=4&proposition=455&id=24

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 23:32

Ce mot pour vous faire part d’un événement à ne pas manquer :

 

Une conférence sur la lettre apostolique de Benoît XVI, Porta fidei qui ouvre l’année de la foi.

Cette conférence sera donnée par la professeure Evelyne Maurice qui enseigne la théologie au Centre Sèvres ( fac de théologie jésuite).

 

Elle dégagera les grandes lignes de cette lettre apostolique, en donnera les clés de lecture, pour approfondir notre foi et nous permettre de mieux en témoigner.

La conférence sera suivie d’un temps d’échange.

Donc à ne pas manquer ! A mettre sur votre agenda :

Jeudi 18 octobre de 20h30 à 22h

Au centre spirituel du Cénacle

68 av de Paris, 78000 Versailles

Pas d’inscription préalable. Libre participation au frais

Nous vous attendons nombreux.

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 23:37

Cet article a d'abord été publié sur le site http://www.temoins.com  

 

Oui, mais pas tout-e seul-e. Si l’expérience vous tente, voilà ce qu’un centre spirituel vous propose pour 2012-2013, entre novembre et avril. Au cours de 7 rencontres, une tous les 15 jours environ, des enseignements vous sont donnés  pour vous aider à «  faire retraite ».  Lors de ces rencontres vous vivez avec d’autres une expérience de prière, un temps de partage,  et surtout, il vous est proposé des textes bibliques à prier chez vous. Entre les réunions de groupe vous rencontrez un-e accompagnateur-trice. C’est une aide précieuse pour relire votre cheminement et la manière dont la Parole de Dieu vous rejoint.

 

Il n’est pas toujours facile de trouver plusieurs jours consécutifs pour se plonger dans une retraite spirituelle en quittant sa vie quotidienne, ses engagements. Cette retraite a donc été pensée pour ceux qui ne peuvent trouver ce temps. Mais cette difficulté peut se transformer en chance. Une retraite « dans la vie » permet de mieux enraciner une écoute de la Parole au cœur de sa vie, de faire davantage dialoguer « parole et vie ».

Quels pré-requis sont nécessaires ?
L’essentiel dans l’expérience spirituelle, est le désir. Désir de mieux connaître le Christ. Ce parcours s’adresse aussi bien à des convertis récents, qu’à des vieux routards ! Il peut convenir à des personnes qui se remettent en route, ou à celles qui sont en recherche.

Une dernière précision : cette retraite s’adresse à tout chrétien quelque soit sa confession. Elle s’inspire de l’expérience spirituelle d’Ignace de Loyola ce qui peut attirer des catholiques, mais fondée sur une écoute des Ecritures les protestants peuvent s'y trouver à l'aise. Et des orthodoxes seraient les bienvenus.

Au Centre  Spirituel du Cénacle de Versailles
68 av. de Paris, 78000 Versailles 
Site : http://www.ndcenacle.org

Comment s’inscrire ?
En septembre et octobre, vous faites un mail à Sr Michèle Jeunet jeunet.michele@wanadoo.fr pour prendre un rendez-vous pour une rencontre qui vous  permettra d’avoir plus d’informations, de poser vos questions, de voir si cela peut vous convenir.

Une participante, Anne-Marie, témoigne :
« Se retrouver dans une grande salle, un peu en attente : à quelle sauce vais-je être mangée, serai-je à la hauteur ? Et puis, après tout, je l’ai décidé vraiment librement, c’est un moyen qui peut me convenir. Engage-toi dedans avec confiance et détermination.

« Se laisser guider dans une expérience » : voilà des mots qui nous parlent à chacun singulièrement, et communautairement aussi : les moyens proposés sont pour certains connus, pour d’autres complètement nouveaux : les organisateurs ont dû bien concocter une formule adaptable à chacun !
Notre rencontre avec un accompagnateur,  on n’y pensait plus vraiment…, ou on l’appréhendait et puis voilà que soudain, elle a tout son sens pour relire notre vie : ce mois, avec ses questions de conflits en vie professionnelle, de difficulté ou d’aisance à « tenir » l’engagement pris du temps de méditation quotidienne. Là, on comprend pourquoi, dans la durée, il était sage de suivre les conseils d’une détermination réaliste de la durée de ce temps mis à part chaque jour pour méditer la Parole de Dieu. Autre chose est de le vivre en retraite « classique » où tout est facilité pour une écoute aisée plutôt qu’  immergés dans le quotidien où chacun se coltine, bon gré mal gré, avec le chien à promener, les enfants et leurs devoirs interminables, l’ado en crise ou la collègue qui « pète » les plombs pendant une réunion hiérarchique importante…
Cette prière dans la vie n’est pas de tout repos, et qui a dit déjà : « venez à l’écart et reposez-vous un peu… » ? Quelqu’Un qui peut-être avait raison : au coeur de nos missions, la prière, la communauté, ne sont pas des nuages inaccessibles : le Tout-Autre est aussi le Tout-Proche, n’est-ce pas là que nous touchons du doigt, concrètement, le cœur de l’évangile : le Royaume de Dieu là, la Bonne Nouvelle de Pâques !

Merci au Centre spirituel des Sœurs du Cénacle de permettre cette expérience à tous ceux qui entendent le « Si tu veux… » de Jésus ».

 

 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 20:55

Les Sœurs du Cénacle ont fondé il y a plus de 10 ans au Togo. Nous sommes en train d’y construire un Centre spirituel. La première Sœur togolaise s’appelle Toussainte. En ce moment, elle est en communauté à Raismes dans le nord de la France. Quand je suis passée, il y a quelques temps, elle venait de faire un témoignage sur son cheminement de foi à des enfants. Je lui ai demandé de me le donner pour mon blog. Le voici.

 

Témoignage pour les Enfants, Avril 2012

La foi c’est quoi pour vous ?

 

Je voudrais partager avec vous mon expérience personnelle. On peut voir 4 étapes importantes dans cette expérience :

Enfant, jeune de 7 à  18 ans, mes engagements sur ma paroisse et  jusqu'à mon entrée chez les Sœurs du Cénacle.

La foi pour moi est une parole qui est semée en nous comme une graine de maïs qui pousse doucement jour après jour à notre rythme.

 

Une graine de maïs qui pousse très vite ne tient pas,  elle tombe, car il faut du temps pour que poussent ses racines , du temps pour que les racines s’étendent et s’enfoncent dans la terre.

Pour la parole semée en nous il faut du temps pour qu’elle pousse, s’étende, et prenne toute sa place dans notre cœur, et doucement elle s’enracine dans notre vie.

Quand on est enfant ce sont les parents qui font les choses à notre place. Ce sont  eux qui choisissent pour nous, qui prennent les décisions pour notre bien.

Mes parents avaient choisi de me faire baptiser quand j’étais bébé dans l’Eglise Catholique. Mon Papa était catholique et Maman, protestante. J’ai grandi dans une famille où la messe du dimanche était obligatoire, ainsi que la prière en famille. Pour se lever ce n’était pas facile pour moi. De temps en temps Papa nous lisait un passage d’Evangile, ou les livres des Saints que j’aimais écouter.

A six ans J’ai demandé à aller au catéchisme : pour apprendre à prier, à connaître Jésus et son Père.

Et cela,  je l’ai choisi par moi- même , ce n’etaient plus les parents. Je voulais prendre ce chemin qu’ils m’ont montré pour marcher seule et faire mon expérience personnelle. J’ai cheminé pendant 3ans avec les enfants de mon âge . Pendant tout ce temps j’ai découvert plein de choses sur Dieu. Le Créateur et Père de tous les hommes. Il nous a créés à Son image et à Sa ressemblance. Il a donné une mission à l’homme et à la femme. L’homme et la femme doivent Le louer et Le servir à travers leurs frères et sœurs dans le monde. Par amour Il a envoyé Son fils Jésus dans le monde pour nous sauver. Je ne comprenais pas tout. Parfois, c’était difficile pour moi d’accueillir ces découvertes étonnantes. Mais j’avais le désir d’aller plus loin sans trop comprendre. Ce temps de découverte m’a donné le goût et le désir de faire ma 1ère communion à 9 ans et la confirmation à 10 ans. J’étais très touchée par les paroles de Jésus et Sa mission que je gardais précieusement dans mon cœur. Jésus était devenu mon ami de tous les jours. Après la confirmation je suis entrée  dans la chorale des enfants.

Aller à la paroisse devenait une joie pour moi, la prière en famille ce n’étaient plus les parents qui nous appelaient mais c’est moi qui les invitais à prier avec moi, leur rappelais nos rencontres pour lire la Bible.

A 18 ans, pour réaliser mon désir profond, je suis entrée dans un mouvement des jeunes, qui animaient les messes le dimanche soir sur notre paroisse.

C’est là où j’ai pu approfondir mon appel (où il a grandi). A travers les différents engagements dans l’Eglise, les retraites, les camps de vacances, la prière, Jésus est devenu un ami pour moi. Au cours de mon cheminement, j’ai découvert que Jésus m’appelait à Le suivre et Le faire connaître et aimer par le don total de ma vie au service de mes frères et sœurs. J’ai mis du temps, après des réflexions et recherches, et un jour j’ai dit oui,  j’ai choisi la vie religieuse. « Etre sœur » Pour l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus. Vous voyez la foi chrétienne est un long chemin qui nous fait grandir jour après jour avec la grâce de Dieu.

La foi est un cadeau qu’on reçoit de nos parents, de nos accompagnateurs, de nos Catéchistes, de la communauté chrétienne qui nous accueille, et des chrétiens qui nous entourent.

Je peux vous dire que la foi est un trésor que nos grands parents dans la foi nous ont laissé.

 

Pour plus d’informations sur la construction du centre spirituel au Togo, vous pouvez cliquer sur le lien : http://www.ndcenacle.org/centre-togo

 

 

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 23:27

Les sœurs du Cénacle sont présentes à Madagascar depuis plus de 50 ans. Actuellement elles sont une centaine réparties en une dizaine de communautés.

Voici le témoignage de Sr Arline. Elle nous raconte la célébration d’entrée en « 3ème an ».  Dans le cursus de formation des Sœurs du Cénacle, le 3ème an est la dernière étape avant l’engagement définitif.

 

J’aimerais partager avec vous mon expérience dans cette nouvelle étape de vie religieuse qu’on appelle 3ème An et qui prépare à l’engagement définitif.

Cette parole du Christ « Avance au large » anime ma vie depuis quelques années, et me pousse aujourd’hui à avancer, à aller en profondeur avec audace, car la vie nous réserve parfois bien des surprises !

La veille du 3 Mars dernier, j’ai pris un temps fort de prière pour relire ma vie : convaincue de ma redécouverte de cette Parole du Christ, j’ai senti que suivre le Christ n’est pas mon affaire personnelle mais une invitation à m’engager sérieusement dans la vie de l’Eglise et dans la vie de la Congrégation.

Pendant ce temps fort de prière, j’ai demandé à Dieu la grâce de fortifier en moi cette décision de risquer ma vie aujourd’hui, à suivre le Christ  pour toujours.

J’apprécie beaucoup l’importance et le sérieux de la formation à cette nouvelle étape. 

Le samedi 3 Mars 2012 était l’ouverture de la préparation, une belle cérémonie au cours de la Messe présidée par le Père Recteur du Petit Séminaire près de chez nous avec la communauté du Juvénat. La Sœur déléguée de la Province a dit un mot d’accueil en ouverture  soulignant l’importance et les caractéristiques de cette formation spéciale. Elle a ensuite présenté les 2 responsables de la formation qui dure 6 mois. Ces dernières ont exprimé chacune brièvement leur disponibilité à la confiance que la Congrégation fait à chacune d’elles.

Ensuite, ce qui m’a beaucoup interpelée dans cette cérémonie, c’est la signification du symbole de la bougie allumée tenue  par la première responsable de formation et qui m’a été  offerte en me disant : «  Aujourd’hui, et durant cette formation spéciale et tout au long de ta vie, que Dieu te comble de Sa grâce et de Sa lumière pour que tu sois  porteuse de lumière à tes sœurs  de la Congrégation et à tous ceux que tu rencontreras dans la vie ». Ensuite j’ai été invitée à distribuer aux sœurs présentes, des bougies  que j’ai allumées  avec la mienne.

En me tournant vers mes sœurs et exprimant ma devise « Avance au large », je partageais  ce que je ressentais en moi : ce jaillissement de disponibilité, de  joie, la formation offerte par la Congrégation, la grandeur de la mission du Cénacle « Faire naître de la vie dans ce monde où nous vivons ». Je me sens si petite  face à cela mais avec le Christ,  à qui j’ai donné ma parole,  j’avance au large, et je peux tout, comme dit Saint Paul dans une de ses épîtres.

Ce temps de formation est pour moi un temps d’expériences, comme une « école du cœur » pour se convertir, se renouveler, et grandir en Celui qui m’appelle sans cesse  à « avancer au large » et en profondeur. C’est encore un temps de grâce, de gratuité, de découverte,  mais aussi un temps de recherche personnelle, d’approfondissement et d’assimilation de tout ce que j’ai déjà acquis.

C’est aussi le temps d’un regard nouveau sur l’identité de la Congrégation et sur la vie fraternelle, avec l’aide de la responsable de formation notamment dans l’accompagnement.

Je peux dire que ma vision sur l’avenir me porte davantage  à « avancer au large » dans l’espérance.

                                          Arline Perle, Sœur du Cénacle malgache

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 11:59

 

Cela fait un mois et demi que je suis arrivée à Vogan dans la communauté de Notre Dame du Cénacle pour vivre ce temps de postulat, de partage de vie communautaire au sein d’une communauté qui, je peux vous l’assurer, n’engendre pas la mélancolie !!! Il est 18h, il fait nuit noire à Lomé lorsque la porte de l’avion s’ouvre sur nous (sœurs Hélène Poyet et Laurence Nannarone, et moi-même) et je suis prise par la chaleur étouffante qu’il règne ici. Heureusement, il s’agit d’une première impression qui s’estompe à mesure que nous nous éloignons de Lomé et de sa chaleur accumulée pendant la journée. Ici à Vogan, le climat est un peu plus clément et nous trouvons de l’air assez facilement (même si on m’assure que les grosses chaleurs sont pour les mois de janvier et février).

Le surlendemain de notre arrivée, nous repartons déjà pour quatre jours de reprise communautaire chez les clarisses d’Aképé (à côté de Lomé) et nous découvrons la liturgie africaine par ce qui se fait de mieux… Les sœurs de ce couvent ont vraiment une vocation particulière : elles chantent les offices mais elles les dansent aussi ! C’est très beau, très méditatif. Je parle de liturgie africaine parce qu’il y a dans ce couvent des sœurs togolaises, ivoiriennes, burkinabées, béninoises, ghanéennes et une française ! Et la liturgie reprend donc toutes les langues des sœurs. Et nous arrivons en plus le jour de la prise d’habit de sœur Marie-Louise de l’Eucharistie (et il s’en suit trois jours d’action de grâce)…

De retour à Vogan, c’est enfin le temps de découvrir le peuple de Dieu vers lequel le Seigneur nous envoie. Et c’est des « bonne arrivée » qui pleuvent. Ici c’est la salutation lorsqu’on arrive quelque part. Tout le monde vient nous saluer dans la rue, à la maison, à l’église. Très vite, je découvre la salutation que s’adressent les chrétiens (le prêtre au début de son homélie à l’assemblée, les gens pour se dire bonjour en arrivant à la paroisse, ou simplement lorsque l’on se croise dans la rue) « Nawo Kafu Yesu Kristo ! » et l’on répond « tegbe tegbe amen ! » ce qui se traduit ainsi : « Loué soit Jésus Christ ! » à quoi l’on est invité à répondre « à jamais ! ». Une très belle manière de se rappeler sans cesse de notre appartenance au Christ…

C’est au début de cette découverte de l’Eglise voganaise que je vis une étape importante puisque le lundi 10 octobre, nous célébrons mon entrée au postulat pendant un temps de prière partagée autour du texte de l’appel de Samuel. A cette occasion, sœur Simone, supérieure de la communauté, me remet des extraits des constitutions de la congrégation. C’est aussi le moment où je reçois une croix, semblable à celle de Patra qui vit dans la communauté de Raismes… un beau signe de communion avec elle sur ce chemin !

Si je m’émerveille de toutes les beautés de ce peuple et de ce pays, j’apprends aussi à me laisser déranger par tout ce qui est plus étonnant, plus difficile. Et je pense surtout à la manière dont la foi se vit ici (avec par exemple beaucoup de prières vocales). Il me semble que la mission des sœurs du Cénacle y est précieuse : accompagner vers une rencontre personnelle avec le Christ.

C’est ce que je découvre en participant avec elles à certains de leurs apostolats. La plus grande mission qui m’est confiée ici se situe auprès des catéchumènes de sœur Emilienne, à qui l’on a confié la catéchèse en français il y a quelques années. Elle a accompagné ses catéchumènes pendant quatre ans, jusqu’à leur confirmation, avec une pédagogie extra que j’ai la chance de découvrir aujourd’hui. Par exemple, je constate qu’un jeune accompagné par sœur Emilienne est capable de faire des choix. Il apprend à définir ses priorités et à s’y tenir. La particularité aussi de ce groupe de catéchumènes de première année avec qui nous venons de prendre la route, c’est qu’il va de 9 à 30 ans. Cela présente des difficultés bien sûr parce qu’il faut adapter le langage à toutes les personnes présentes en face de nous mais c’est aussi une source de richesses inépuisable pour chacun de se laisser toucher par les interrogations des autres. Moi je me laisse guider par l’expérience qu’Emilienne a vécue pendant les quatre dernières années. Les rencontres ont lieu le mercredi de 17h30 à 19h et le dimanche de 16h30 à 18h… vous l’avez compris, ils sont très motivés ces catéchumènes !!!

 

J’ai eu la chance d’accompagner également sœur Laurence qui a donné une session internoviciat sur le discernement à 61 novices de 13 instituts venus du sud Togo ! Le niveau scolaire étant assez bas (le niveau en français l’est aussi du coup !!!), je l’ai vu adapter son langage au public qui était en face d’elle d’une manière admirable. Elle a autant parlé en gestes qu’en parole et c’était assez extraordinaire également de la voir travailler avec l’Esprit Saint parce que certaines questions qui lui étaient posées étaient si compliquées à traiter, que trouver la réponse adaptée qui rassure, et les novices, et les maîtres et maîtresses des novices présents, relevait surtout de l’inspiration divine ! Et puis surtout, c’était une belle expérience du « Se livrer » de Mère Thérèse Couderc parce qu’elle a fait bien plus que se donner (entre les accompagnements qui se succédaient, les siestes qui disparaissaient à vue d’œil, et le sport en salle de réunion !). Très belle expérience pour moi.

Sinon, mes activités autres tournent beaucoup autour de l’accompagnement de jeunes. On m’a demandé d’être la sœur conseillère de la JEC de Vogan, ce qui consiste pour moi à aller rencontrer les différentes sections de la JEC, le mercredi à 12h à tour de rôle dans les écoles de la ville. La JEC, ce sont des sections de jeunes animées par des jeunes, et parfois, c’est difficile pour eux parce qu’ils ne sont pas formés à l’animation et ont une vie spirituelle souvent très nouvelle. Je suis donc au service du bureau qui m’envoie auprès des différentes sections. Je fais aussi un peu de soutien scolaire auprès des jeunes de la ville qui ont beaucoup de difficultés à passer le Bac compte tenu des conditions de travail parfois peu favorables. Il faut savoir qu’une classe de terminale regroupe un peu plus de 50 élèves et que souvent, ils arrivent au Bac sans avoir jamais été interrogés. On m’a demandé de proposer aux jeunes filles un groupe qui se réunira une fois par mois le samedi de 15h30 à 17h30 pour travailler ensemble la philosophie et le français. Ce groupe sera aussi à l’occasion un groupe de lecture qui va travailler le Petit Prince de Saint-Exupéry. Cela nous promet de belles heures d’échanges ! Nous étions 6 à la première rencontre et au moins deux jeunes nous rejoindrons peut-être encore. Et puis la maison est toujours ouverte aux jeunes qui veulent venir travailler ici (il y a des livres, des dictionnaires et de la lumière !!!) et quelques une saisissent l’occasion. Quand les sœurs sont disponibles, elles vont voir si elles peuvent les aider. La journée type commence ici à 5h45 du matin par l’eucharistie à la paroisse. Nous rentrons ensuite à la maison pour les laudes à 7h. Ensuite les activités prennent le pas : apostolats divers, services dans la maison, préparation de l’office. A 12h, le repas et ensuite, sieste obligatoire pour tout le monde (on ne peut rien faire avec la chaleur de toute façon). A 15h, la sonnerie de la porte est rebranchée et travail jusqu’à 18h. A 18h, nous vivons un temps d’adoration et à 18h30, les vêpres. Ensuite, le repas, une petite soirée et dodo !

Marielle, postulante

 

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