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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 00:22

Dans le livre du prophète Osée au chapitre 11verset 1 à 8

 

 [1] Quand Israël était jeune, je l'aimai, et d'Egypte j'appelai mon fils.

[2] Mais plus je les appelais, plus ils s'écartaient de moi ; aux Baals ils sacrifiaient, aux idoles ils brûlaient de l'encens.

[3] Et moi j'avais appris à marcher à Ephraïm, je le prenais par les bras, et ils n'ont pas compris que je prenais soin d'eux !

[4] Je les menais avec des attaches humaines, avec des liens d'amour ; j'étais pour eux comme ceux qui soulèvent un nourrisson tout contre leur joue, je m'inclinais vers lui et le faisais manger.

[5] Il ne reviendra pas au pays d'Egypte, mais Assur sera son roi. Puisqu'il a refusé de revenir à moi,

[6] l'épée sévira dans ses villes, elle anéantira ses verrous, elle dévorera à cause de leurs desseins.

[7] Mon peuple est cramponné à son infidélité. On les appelle en haut, pas un qui se relève !

[8] Comment t'abandonnerais-je, Ephraïm, te livrerais-je, Israël ? Comment te traiterais-je comme Adma, te rendrais-je semblable à Ceboyim ? Mon cœur en moi est bouleversé, toutes mes entrailles frémissent.

Ce texte commence par une déclaration d’amour : « Je l’ai aimé ». C’est un rappel de libération : « D’Egypte, J’ai appelé mon fils », c’est à dire que Je l’ai libéré de l’esclavage d’Egypte.

 

Il nous offre une belle image maternelle de Dieu : Elle est  comme une mère qui élève ses enfants apprenant à marcher, prenant dans ses bras, prenant  soin d’eux, menant avec des liens d’amour, posant contre sa joue, donnant à manger.

 

La suite est en complet contraste par la description de la réponse ingrate d’Israël. Ils se sont détournés, ils ont offert des sacrifices et rendu un culte à des idoles. Ils se sont endurcis dans l’idolâtrie qui consiste à adorer quelque chose qui n’est pas Dieu.

 

Il y a l’idole du pouvoir, de l’avoir auquel on sacrifie le reste au mépris des gens. C’est à la racine de la misère dans le monde, de la violence. Il y a l’idole du fanatisme, du racisme, du sexisme,  source d’injustice. Tout cela, c’est se détourner de Dieu, se détourner de l’Amour qui est Dieu. Cela « extermine, dévore », défigure ce que Dieu a voulu.

 

Devant cela Dieu pousse un cri« Comment pourrais-Je t’abandonner Israël ? »

Dieu nous dit là, qu’Il n’interviendra pas pour faire cesser cela. Mais qu’Il est avec nous pour  combattre ce qui est « malade » dans notre monde et pour bâtir un monde plus juste, un monde où seul l’Amour est premier. Amour des autres, du monde, de Dieu.

 

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