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13 novembre 2025 4 13 /11 /novembre /2025 22:16
Merci à Raphaël Glucksmann pour ses paroles du 13 novembre

Nous n’oublierons jamais la nuit d’horreur du 13 novembre 2015.

C’était il y a 10 ans.

C’était il y a 10 ans et nous nous souvenons de cette nuit comme si c’était hier.

Trois commandos de terroristes islamistes ont frappé ce sinistre soir la France au cœur. La
France, notre nation, et la vie avec elle.

Ces fanatiques sanguinaires n’avaient qu’un seul but : tuer. Tuer devant un stade. Tuer au
Bataclan. Tuer sur les terrasses. Tuer.

Cibler tout ce qui embellit l’existence, cribler de balles la musique, le sport, le mélange des
corps et des âmes, la joie, l’amitié, l’amour. Tirer. Tuer. Encore et toujours.

Il y eut ce soir-là 130 morts. Cent trente morts. Des mamans, des enfants, des grands-parents,
des voyageurs de passage ou des habitants du quartier, des passionnés de métal ou des amateurs de foot, des riches et des pauvres, des bienheureux et des taciturnes, des timides et des
extravertis. Penchez-vous sur les morts du 13 novembre et vous verrez la vie elle-même dans
toute sa diversité, avec toutes ses facettes.

Je revois notamment le visage rayonnant de Lola Ouzounian, tuée à 17 ans alors qu’elle était
venue au Bataclan avec son père. Lycéenne à Paris, elle fréquentait le cirque de Bagneux et
adorait la musique. Son chemin de vie commençait à peine, elle était débordante de curiosité et de générosité, elle avait tant à faire, tant à vivre, tant de fous rires et tant de larmes, tant de concerts et tant de spectacles devant elle…

Je pense aussi à Guillaume Valette qui, s’il a survécu quelques années au carnage du Bataclan, n’en est jamais vraiment sorti. Ses blessures intérieures étaient trop grandes, la fêlure trop profonde. Il est la « 131ème victime » du 13 novembre et, à travers son funeste destin, nous nous souvenons que le terrorisme tue sur le coup, mais aussi à retardement, par les
traumatismes qu’il cause, par les plaies qu’il inflige et que rien ne peut venir cautériser.

Je sais qu’il est de bon ton de dire qu’il faut se souvenir des victimes et oublier les bourreaux.
Je ne le crois pas. Je veux me souvenir de tout ce qui fit cette nuit d’horreur. Des tués et des
tueurs. De ceux qui aimaient la vie et de ceux qui aimaient la mort.

Ces bourreaux du 13 novembre 2015 portent le visage hideux de la haine.

Une haine imbécile qui ânonne en boucle ses certitudes idiotes et ressasse sans cesse le même
ressentiment.

Une haine cruelle qui s’attaque à des civils désarmés, à des passants, à des enfants et nous
désigne tous comme sa cible.

Une haine nihiliste qui veut frapper n’importe qui, n’importe quand pour terroriser un pays
entier.

Une haine qui est le moteur intime de ce fanatisme politico-religieux face auquel aucune
faiblesse n’est possible.

Cette haine de la France et de la vie qui animait les tueurs du 13 novembre entendait nous briser,
saper notre démocratie, ébranler notre République, casser nos modes de vie. Et nos vies.

Ils voulaient d’une France qui céderait sur ses valeurs et de Français qui renonceraient au
bonheur. Disons-le avec force : ils ont tué, en masse, mais ils n’ont pas gagné.

Nous leur avons répondu en réaffirmant ce que nous sommes et ce que nous voulons être, en
tant que Français. Leurs crimes ont renforcé notre attachement à la liberté, leur culte de la mort
a décuplé notre amour de la vie. Nous avons continué à sortir, à rire, à chanter, à faire la fête,
à nous mêler, à nous aimer. À vivre, libres.

Nous savons ce que nous devons à nos forces de l’ordre et à nos services de sécurité, aux
secouristes et aux soignants, aux magistrats et aux enseignants, à tous ceux qui portent la
République, chaque jour.

Nous savons ce que nous leur devons et nous savons que la démocratie est plus forte que ne le
pensent ses ennemis, que la République est plus solide que ne l’imaginent les fanatiques, que
la France et l’Europe sont libres et qu’elles le resteront.

Dix ans plus tard, nous sommes debout, ensemble, et nous allons le rester.
Nous dansons, nous jouons au foot, nous voyons nos amis à une terrasse, et surtout nous
sommes habités par cette conscience que la liberté est un combat : contre les fanatiques, contre les terroristes, contre les tyrans et les assassins, les propagateurs de la haine et les amoureux de la mort. Un combat pour la vie. Et ce combat, nous le gagnerons.

Nous n’oublierons jamais la nuit d’horreur du 13 novembre 2015. Nous vivrons avec les morts. Et nous vaincrons les bourreaux.

 

Raphaël Glucksmann

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5 novembre 2025 3 05 /11 /novembre /2025 16:21
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2 novembre 2025 7 02 /11 /novembre /2025 18:23
Homélie de Sr Lotte Webb: 30ᵉ semaine du Temps ordinaire, Lc 13, 22-30 ;

Homélie – 30 semaine du Temps ordinaire

(Lc 13, 22-30 ; Rm 8, 26-30 ; Ps 12 (13))

Je me souviens d’un temps passé dans un groupe ignatien, où l’on nous avait invités à réfléchir aux portes importantes que nous avions franchies dans notre vie.
Nous devions en choisir trois, et découper dans une feuille A4 une représentation de chacune d’elles.
Je me rappelle encore que l’un d’entre nous avait découpé une porte minuscule, dans un coin de sa page — comme une porte pour une souris.

Il nous a partagé combien cette porte avait été difficile à franchir, parce qu’il avait dû devenir petit pour y passer.
C’était la porte de l’acceptation de l’aide, à un moment difficile de sa vie.
Il avait dû laisser tomber son orgueil, son indépendance et sa peur pour la traverser.
Mais, parce qu’il sentait que Jésus l’invitait à franchir cette porte, il l’a fait — et elle s’est révélée être une porte qui menait à la vie et à la liberté.

Quand j’ai lu les lectures d’aujourd’hui, j’ai repensé à la porte de mon ami.

Dans l’Évangile, Jésus est en route vers Jérusalem, ce grand voyage qui traverse tout l’évangile.
Et nous savons bien, nous, où ce chemin le conduira.
Il traverse villes et villages, enseignant, partageant librement la Parole à ceux qui veulent l’écouter.
Quelqu’un lui demande :
« Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? »
On devine que celui qui pose la question pense que la réponse est oui, très peu — mais qu’il fait partie du petit nombre.
Jésus ne répond pas directement.
En réalité, ce n’est pas la bonne question.
Il nous invite plutôt à changer de regard.

Il parle d’abord de la porte étroite — la porte du Royaume.
En ce temps de l’année liturgique où les lectures prennent un ton un peu apocalyptique, le message demeure clair : réveillez-vous !
Cette porte est là, maintenant, ouverte devant vous.
Il n’est pas trop tard pour la franchir.

Puis Jésus évoque un grand banquet : des hommes et des femmes viennent d’orient et d’occident, du nord et du midi, et s’assoient à la table de Dieu.
Ceux qu’on croyait exclus sont déjà là, en fête.
Voilà la surprise de la grâce : la porte que l’on croyait étroite                                      s’ouvre sur un festin sans murs.

 

Et, dans cette logique renversante de l’Évangile, les premiers seront derniers, et les derniers seront premiers.
Nous sommes invités à laisser tomber nos catégories, à cesser de nous étiqueter les uns les autres, pour apprendre à voir avec le regard de Dieu.
La porte étroite conduit à une table immense — mais seulement si nous venons comme invités, non comme gardiens du seuil.

Alors, comment passer par cette porte ?
Le mot grec pour « efforcez-vous » est agonizesthe — le même mot que agonie à Gethsémani.
Jésus nous prévient : ce n’est pas facile.
Ses auditeurs connaissaient les petites poternes des murailles : pour passer, il fallait descendre de sa monture, déposer ses fardeaux, et entrer les mains libres.
Et moi, qu’ai-je besoin de laisser tomber pour passer à mon tour ?

Les autres lectures d’aujourd’hui nous aident à répondre.

Le refrain du psaume d’abord :

« Moi, je prends appui sur ton amour, Seigneur. »
C’est un appel à la confiance.
Notre force ne vient pas de nous-mêmes, mais de l’amour de Dieu.
Notre attitude fondamentale est celle d’une confiance aimante.

Et la lecture de la lettre aux Romains nous le rappelle magnifiquement :

« L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse. »
Notre faiblesse est réelle, mais elle n’est pas un obstacle.
Au contraire, elle devient un passage, une porte, pour l’Esprit.
C’est précisément lorsque nous ne savons plus prier, lorsque les mots nous manquent, que l’Esprit prie en nous.
Même lorsque nous ignorons ce qu’il y a dans les profondeurs de notre être, Dieu, qui scrute les cœurs, connaît ce qu’il y a de plus intime en nous.
Tout peut nous conduire à Dieu, si nous nous appuyons sur son amour.

Au bout du compte, la grâce nous surprend toujours.
Le salut est don, non réussite.
L’Esprit agit en nous, au-delà de nos rêves et de nos efforts.
Nous sommes invités à l’humilité et à la confiance, à la suite de Jésus, qui a lui-même traversé la porte étroite pour conduire toute la création vers la vie.

Alors, aujourd’hui, avec un cœur ouvert, prions ensemble :

« Seigneur, je prends appui sur ton amour. »
Amen.

Lotte Webb

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22 octobre 2025 3 22 /10 /octobre /2025 23:23
Exhortation apostolique du Pape Léon: Dilexi te

La citation du dernier article de mon blog est au n°92 de Dilexi te

Bravo à Pierre!

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21 octobre 2025 2 21 /10 /octobre /2025 11:36
Quizz: Dénoncer la dictature d'une économie qui tue. Qui a écrit ce texte?

La première ou le premier qui donnera la bonne réponse en commentaire ce ce texte, recevra un cadeau!

"Il est donc nécessaire de continuer à dénoncer la “dictature d’une économie qui tue” et de reconnaître qu’« alors que les gains d’un petit nombre s’accroissent exponentiellement, ceux de la majorité se situent d’une façon toujours plus éloignée du bien-être de cette minorité heureuse. Ce déséquilibre procède d’idéologies qui défendent l’autonomie absolue des marchés et la spéculation financière. Par conséquent, ils nient le droit de contrôle des États chargés de veiller à la préservation du bien commun. Une nouvelle tyrannie invisible s’instaure, parfois virtuelle, qui impose ses lois et ses règles de façon unilatérale et implacable ».  Bien qu’il existe différentes théories qui tentent de justifier l’état actuel des choses ou d’expliquer que la rationalité économique exige que nous attendions que les forces invisibles du marché résolvent tout, la dignité de toute personne humaine doit être respectée maintenant, pas demain, et la situation de misère de tant de personnes à qui cette dignité est refusée doit être un rappel constant à notre conscience...

Nous devons nous engager davantage à résoudre les causes structurelles de la pauvreté. C’est une urgence qui « ne peut attendre, non seulement en raison d’une exigence pragmatique d’obtenir des résultats et de mettre en ordre la société, mais pour la guérir d’une maladie qui la rend fragile et indigne, et qui ne fera que la conduire à de nouvelles crises. Les plans d’assistance qui font face à certaines urgences devraient être considérés seulement comme des réponses provisoires ».  Le manque d’équité « est la racine des maux de la société ».  En effet, « on s’aperçoit bien des fois que, de fait, les droits humains ne sont pas les mêmes pour tout le monde »...

Il arrive que « dans le modèle actuel de “succès” et de “droit privé”, il ne semble pas que cela ait un sens de s’investir afin que ceux qui restent en arrière, les faibles ou les moins pourvus, puissent se faire un chemin dans la vie ».  La question qui revient est toujours la même : les moins pourvus ne sont-ils pas des personnes humaines ? Les faibles n’ont-ils pas la même dignité que nous ? Ceux qui sont nés avec moins de possibilités ont-ils moins de valeur en tant qu’êtres humains, doivent-ils se contenter de survivre ? La réponse que nous apportons à ces questions détermine la valeur de nos sociétés et donc notre avenir. Soit nous reconquérons notre dignité morale et spirituelle, soit nous tombons dans un puits d’immondices. Si nous ne nous arrêtons pas pour prendre les choses au sérieux, nous continuerons, de manière explicite ou dissimulée, à « légitimer le modèle de distribution actuel où une minorité se croit le droit de consommer dans une proportion qu’il serait impossible de généraliser, parce que la planète ne pourrait même pas contenir les déchets d’une telle consommation »...

Les structures d’injustice doivent être reconnues et détruites par la force du bien, par un changement de mentalités, mais aussi, avec l’aide des sciences et de la technique, par le développement de politiques efficaces pour la transformation de la société. "

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15 octobre 2025 3 15 /10 /octobre /2025 10:20
Méditer et contempler un repas de Jésus conflictuel. Luc 11,37-41 et 53-54

Lc 11,37-41 et 53-5

37 Pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. 38 Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. 39 Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. 40 Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? 41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.

53 Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; 54 ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.

Lc 11,37-41 et ajout 53-5

Méditation

* Le premier point possible à méditer sur ce récit c’est  le fait que ce pharisien écoutait Jésus puisqu’on nous dit que c’est parce que Jésus parlait qu’il l’invite chez lui.

Qu’est-ce qui a pu le pousser à l’inviter ? Un intérêt pour ses paroles, le désir d’en savoir plus, vouloir comprendre davantage ce que Jésus dit ? Une simple curiosité ? Pouvoir se vanter d’avoir eu Jésus à sa table ?

Cela peut nous interroger sur les invitations que nous faisons. Qu’est ce qui me motive pour inviter ? Certaines motivations me semblent elles justes et d’autres non ?

*Le deuxième point  porte sur l’accueil. Que penser d’un accueil où la première parole semble être l’étonnement d’un manquement à une manière de commencer un repas ?

Ici cela peut nous interroger sur le commencement de nos échanges et leur contenu. S’intéresser à la personne, lui offrir un espace de parole sur des choses qui ont du sens, soi-même partager ce qui nous tient à cœur ? Ou au contraire, rester dans le superficiel ou d’autres attitudes qui n’apportent rien ?

*Le troisième point c’est de regarder Jésus. En acceptant l’invitation, Jésus a dû prendre une décision. Soit être cohérent avec ce qu’il porte profondément dans le cœur, sa découverte de la vraie pureté et donc ne pas se soumettre à l’ablution. Soit  s’y soumettre , en reniant sa conviction profonde.

Regarder son choix d’être fidèle à lui-même. Regarder sa liberté. M’emplir les yeux et le cœur de cette liberté.

M’interroger sur des actes que je peux poser qui sont comme celui de Jésus. Et ceux qui ne le sont pas

*Le quatrième point c’est de s’étonner de la réaction de Jésus car elle est violente. Certes l’étonnement du pharisien n’est pas la meilleure manière d’accueillir quelqu’un en lui faisant remarquer ce qu’il n’a pas fait ! Mais ce pharisien devient dans la bouche de Jésus la généralisation de tous les pharisiens : « Vous les pharisiens ». De plus avec les reproches violents : « cupidité-méchanceté-insensés. »

Comment comprendre cela ?

Peut-être parce que des colères sont légitimes quand elles touchent  à des points fondamentaux de nos vies et de la foi. Et ici c’est le cas car cette histoire d’ablution avant repas n’est pas anecdotique.

Nous sommes là dans un des combats de Jésus, sa critique de la pureté rituelle qui est une des catégories fondamentales de toutes les religions . Cette critique ébranlait l'assurance de l'efficacité automatique du rite, l'assurance du mérite infailliblement obtenu. Jésus  prônait une intériorisation spirituelle qui affranchit de l’obéissance inconditionnelle à une loi religieuse.

Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.

Voilà la vraie pureté pour Jésus : Est pur celle et celui qui partage.

M’interroger sur ce positionnement de Jésus et comment il peut éclairer des questions d’aujourd’hui sur la foi, l’Eglise, les comportements.

*Le cinquième point est  de considérer les versets 53 et 54 que j’ai ajouté. Il conclut le discours de reproches aux pharisiens et légistes. Ils montrent bien que Jésus a joué sa vie en invitant à une autre façon de vivre et de croire.

 

Contemplation

C’est le moment le plus précieux.

Il s’agit de fixer son regard sur Jésus tel qu’il se montre dans ce récit

Vous pouvez commencer par une parole que vous lui adressez :

Jésus me voici devant toi, tout simplement dans le silence. Rien n’est plus important pour moi que d’habiter en ta présence.

 

Je suis là, invité-e comme lui à ce repas et je contemple Jésus.

En le regardant, je m’imprègne

de sa décision d’être fidèle à la libération qu’il apporte

de sa liberté qui est plus forte que le besoin d’être accepté

de sa conviction que seul le partage et l’amour rend pur

du primat pour lui de l’intérieure sur l’extérieur

 

je le contemple, je m’imprègne de lui. C’est sans mot, c’est une attention aimante pour que quelque chose de lui passe en moi

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8 octobre 2025 3 08 /10 /octobre /2025 12:25
Comment une communauté de Soeurs commence l'année 2025-2026

A Versailles, une communauté de 10 Sœurs anime un Centre spirituel. C'est notre lieu de travail et de vie. Chaque année, nous prenons plusieurs jours pour réfléchir à notre vie, à notre "vivre ensemble". Indispensable pour que nous puissions après écoute de chacune, échange, concertation, prendre des décisions bonnes pour toutes et pour chacune.

Voici un article paru sur notre site internet qui raconte par quoi, cette année, nous avons commencé. Elles ont de bonnes idées …les Sœurs du Cénacle!

https://www.ndcenacle.org/actualite/la-communaute-de-versailles-fait-sa-rentree/ 

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14 août 2025 4 14 /08 /août /2025 12:18
Soutien d’une catholique à Marine Rosset

 

Être catholique et avoir des positions en désaccord avec le discours officiel :

C’est possible, c’est légitime, et c’est heureux !

 

Pour le dire je m’appuie sur un texte de Joseph Ratzinger :

« Au-dessus du pape en tant qu’expression de l’autorité ecclésiale, il y a la conscience à laquelle il faut d’abord obéir, au besoin même à l’encontre des demandes de l’autorité de l’Église. »[1]

Cela rejoint un point fondamental de la Tradition bien remis en valeur au concile Vatican II[2]

 

Si en conscience, (et après cherché  par la confrontation, la réflexion, l’écoute des situations, ) je ne peux pas adhérer à ce qui est actuellement enseigné par les textes officiels de l’Eglise catholique, il est légitime d’avoir un discours et une pratique qui lui sont opposées.

 

En ce cas :

je peux considérer que l’orientation homosexuelle est légitime…et être catholique

je peux vouloir que des prêtres puissent être mariés…et être catholique

je peux vouloir que des femmes soit diacre, prêtre, évêque…et être catholique

je peux être favorable aux divers moyens contraceptifs (y compris le stérilet)…et être catholique

je peux être favorable à la PMA …et être catholique

etc.

 

Donc mon soutien est entier aux Scouts et Guides de France, mouvement catholique , d’avoir désigné Marine Rosset comme présidente de leur mouvement et honte à tous ceux qui l’ont prise pour cible par leurs messages haineux , discriminant, deshumanisant et leurs propos homophobes.

 

Marine Rosset a le droit d’être :

catholique et homosexuelle.

catholique et en couple avec une femme.

catholique et élue socialiste.

Et un mouvement catholique a le droit de la nommer à sa tête.

 

Il faut signaler (car c’est elle-même qui le dit  dans la déclaration où elle explique les raisons de sa démission) que la Conférence des Evêques de France avait accepté cette nomination. C’est donc la frange de l’extrême droite catholique, très active sur les réseaux sociaux, qui est responsable de ce harcèlement.

 

Ne laissons pas cette frange conservatrice , excluante, imposer sa loi et faire croire qu’ils sont fidèles à l’Eglise alors qu’il la défigure.

Ne les laissons pas, par leurs attitudes, détourner tant de gens qui sont en attente d’un christianisme de vie et de liberté. Et surtout détourner de Jésus qui n’a rien à voir avec leur mépris, leur violence, leur sclérose mentale et spirituelle.

 

[1] Joseph Ratzinger

« Über dem Papst als Ausdruck für den bindenden Anspruch der kirchlichen Autorität steht noch das eigene Gewissen, dem zuallererst zu gehorchen ist, notfalls auch gegen die Forderung der kirchlichen Autorität. »

Lexikon für Theologie und Kirche, vol III, Herder, Freiburg 1968, p. 328.

[2] « La conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre »

Gaudium et spes 16 

 

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3 août 2025 7 03 /08 /août /2025 18:21
J'ai signé le pacte de la sororité

Texte de ce pacte dans la livre:

Sororité, le pacte 

par Lucille Peytavin

Aline Jalliet

Maryne Bruneau

 

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25 juillet 2025 5 25 /07 /juillet /2025 09:37
Prier avec le chanson de Jacques Brel : Quand on n’a que l’amour

1-Ecouter cette chanson

https://www.youtube.com/watch?v=IG6KiBNsrPU

https://www.youtube.com/watch?v=pYyReJaQCko

Je prends peu à peu conscience ce que cela provoque en moi, comment cela me touche : les voix, la musique, les paroles

2-Lire et méditer les paroles

Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour


Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour


Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours


Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs


Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours


Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours


Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour


Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour

Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour


Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour


Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier

 

Je m’arrête là où j’ai du goût, je me laisse rejoindre par telle ou telle parole.

Qu’est-ce qui me rejoint dans cette chanson ?

4-A nouveau écouter et voir cette video

https://www.youtube.com/watch?v=IG6KiBNsrPU

https://www.youtube.com/watch?v=pYyReJaQCko

 

5- Me demander en quoi cette chanson rejoint l’Evangile de Jésus

 

 

 

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