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17 janvier 2024 3 17 /01 /janvier /2024 16:39
Le blog de Sr Michèle

Le blog http://aubonheurdedieu-soeurmichele.over-blog.com/ fêtera ses 13 ans le 6 juillet 2024! Il compte à ce jour 1036 articles.

Sur le côté droit de la page, il y a un moteur de recherche qui permet de trouver un article sur un sujet que l'on cherche. Par exemple , en mettant Luc, on a la liste de tous les articles où j'ai commenté cet Evangile.

Un peu plus bas, on peut s'abonner en écrivant son adresse mail. Un mail est envoyé pour confirmation.

L'abonnement permet d'être informé de la publication d'un nouvel article. 

Le registre de ce blog est varié: méditations, homélies, videos, penser la foi, coup de cœur, Eglise catho, Société, féminismes, agir, chansons, livres...

Bonne première visite!

Et merci à beaucoup pour l'intérêt que vous portez à ce blog.

 

 

 

 

 

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14 janvier 2024 7 14 /01 /janvier /2024 14:22
L’immobilité ou une manière pour certains de s’opposer au pape François.

Dans l’Eglise catholique en ce moment, il y a des réactions diverses et variées à la récente déclaration Fiducia supplicans. Elles vont de la franche opposition à la réelle satisfaction. Certains se désolaient qu’il n’y ait pas de culture du débat dans cette Eglise, et bien en voilà un ! Chacun y va de sa réaction, de sa compréhension du texte, des évêques aux journaux et à tout un chacun qui s’exprime sur les réseaux sociaux. On peut se désoler de cela ou s’en réjouir. Ce qui est le plus étonnant c’est le refus d’évêques mettre en pratique ce texte et donc de s’opposer au pape.

 

Mais il y a une autre manière de s’opposer dont on ne parle pas. Elle consiste, non pas à dire qu’on n’est pas d’accord mais à ne rien dire et à ne rien faire.

Voici un exemple d’un texte du pape François qui n’a reçu en France non seulement aucune réaction mais est restée lettre morte.

Il s’agit du Motu proprio Spiritus Domini, de janvier 2021. Il modifie le numéro 230 du Droit Canon qui réservait aux seuls hommes l'accès aux ministères d’acolyte et de lecteur. En ouvrant maintenant également aux femmes ces ministères pour le service de la parole et de l’autel, de manière institutionnelle et avec un mandat, cela met en évidence le fait que ces ministères ont pour fondement la condition commune du baptisé. Le Pape François, a voulu ainsi rendre officielle et institutionnelle cette présence des femmes près de l'autel.

 

Dans de nombreuses communautés à travers le monde des femmes qui lisent la Parole de Dieu pendant les célébrations liturgiques ou accomplissent un service à l'autel, ne sont bien sûr pas une nouveauté. Mais maintenant cela peut se faire avec un véritable mandat ministériel.

 

Alors pourquoi ce texte reste lettre morte ? Pourquoi aucune femme en France n’a reçu ces ministères ? Pourquoi de nombreuses paroisses continuent d’exclure les filles du service de l’autel, alors que maintenant le sexe féminin n’est plus un empêchement à ce ministère ? Cette immobilité est aussi une manière de s’opposer.

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14 janvier 2024 7 14 /01 /janvier /2024 11:40
Un mardi matin pas comme les autres

Un mardi matin pas comme les autres

Ça se passe au Centre spirituel du Cénacle de Versailles un mardi matin une fois par mois.

C‘est animé par Mme Claude Geoffray et Sr Michèle Jeunet

C’est une plongée dans le psaume et l’évangile de la liturgie du jour.

Ils sont commentés et des pistes de méditation sont données pour pouvoir pendant une heure les méditer.

Cela se termine par un temps de partage

Pour plus d’info et inscription : https://www.ndcenacle.org/activite/matinees-spirituelles/

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10 janvier 2024 3 10 /01 /janvier /2024 17:22
Commentaire et méditation du Cantique d'Anne 1 S 2

Cantique d’Anne

1 S 2,1-10

01 Et Anne fit cette prière : Mon cœur exulte à cause du Seigneur ; mon front s’est relevé grâce à mon Dieu ! Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche : oui, je me réjouis de ton salut ! 02 Il n’est pas de Saint pareil au Seigneur. – Pas d’autre Dieu que toi ! Pas de Rocher pareil à notre Dieu ! 03 Assez de paroles hautaines, pas d’insolence à la bouche. Le Seigneur est le Dieu qui sait, qui pèse nos actes. 04 L’arc des forts est brisé, mais le faible se revêt de vigueur. 05 Les plus comblés s’embauchent pour du pain, et les affamés se reposent. Quand la stérile enfante sept fois, la femme aux fils nombreux dépérit.

06 Le Seigneur fait mourir et vivre ; il fait descendre à l’abîme et en ramène. 07 le Seigneur rend pauvre et riche ; il abaisse et il élève. 08 De la poussière, il relève le faible, il retire le malheureux de la cendre pour qu’il siège parmi les princes, et reçoive un trône de gloire. Au Seigneur, les colonnes de la terre : sur elles, il a posé le monde. 09 Il veille sur les pas de ses fidèles, et les méchants périront dans les ténèbres. La force ne rend pas l’homme vainqueur :10 les adversaires du Seigneur seront brisés. Le Très-Haut tonnera dans les cieux ; le Seigneur jugera la terre entière. Il donnera la puissance à son roi, il relèvera le front de son messie.

Commentaire

Pour entrer dans ce cantique, il est nécessaire de le remettre dans son contexte. Une situation familiale d’un homme polygame qui a 2 femmes, Peninna et Anne. La première a enfanté, l’autre pas. Savoir aussi que dans cette société, on pense que la fécondité ou la stérilité viennent de Dieu, donc la stérilité est une honte. Lors d’un pèlerinage à Silo, Anne prie Dieu de la délivrer de cette honte. (1 S 1, 10-11). La particularité de sa prière, c’est qu’elle entre dans une logique de réciprocité d’un recevoir et d’un donner. L’enfant qu’elle demande et recevra, sera un enfant qu’elle donnera à Dieu pour le service du Temple. La suite du texte biblique nous dira qu’ensuite elle a eu d’autre enfants. Cette femme n’est pas dans la logique du donnant-donnant mais dans celle toute différente du reçu-donné. Cela peut éclairer le sens de la prière de demande : demander pour recevoir mais non pour garder, au contraire recevoir pour pouvoir donner à son tour.

Vient ensuite ce texte en 2,1-11. Après avoir mis au monde Samuel, elle retourne à Silo avec lui et fait cette prière. Il y a plusieurs manières de prier. Dans les 2 premiers versets elle s’adresse à Dieu mais après elle parle de Dieu C’est donc plutôt un credo qu’elle nous livre, un enseignement sur Dieu, sa foi issue de son expérience Elle nous enseigne Dieu à partir de son vécu. N’est-ce pas la meilleure manière d’en parler ? Que dit-elle ?

Elle nous dit Dieu qui prend le parti de humiliés dont elle fait partie. Grâce à Dieu elle a pu relever la tête et prendre la parole, (v1) sa faiblesse a été revêtu de vigueur (v4) elle a été relevée de la poussière et de la cendre(v8)

Elle nous dit un Dieu pour qui les ennemis de l’humilié sont ses ennemis à lui aussi et elle prophétise leur défaites (v9 et 10)

La finale au verset 10 est assez étonnante. « Il relèvera le front de son messie » Relever cela veut dire qu’il a été abaissé. De ce fait, dans une lecture chrétienne de ce cantique, on peut dire qu’Anne prophétise un messie lui aussi humilié sur la croix que Dieu relèvera en le ressuscitant.

Le cantique commence par :

« mon front s’est relevé »

Il fini par :

« il relèvera le front de son messie »

Le messie humilié qu’est Jésus rejoint tous les humilié-es de l’histoire humaine pour se solidariser avec elles, avec eux. Il a les mêmes ennemis, les mêmes adversaires.

Le verbe « relever » qui est employé 3 fois, est un terme utilisé pour parler de la résurrection dans les Evangiles. Anne est une ressuscitée comme le Christ.

Pistes pour prier :

1ère piste :

Il y a les mots d’Anne pour parler de Dieu et de ce qu’il a fait pour elle. Elle commence par dire : « mon cœur exulte à cause du Seigneur ». Et moi qu’est-ce que je peux dire ? Ecrire mon cantique.

2ème piste 

Mettre en parallèle le cantique d’Anne avec le cantique de Marie en Luc 1,46-55. Remarquer ce qui est commun et laisser résonner cela en vous.

3ème piste :

Lire ce cantique avec Jésus. D’une certaine manière Anne décrit ce que fera Jésus vis-à-vis des faibles, des malheureux, des affamés et elle décrit l’opposition qu’il aura avec des ennemis et des adversaires.

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7 janvier 2024 7 07 /01 /janvier /2024 11:04
peinture de He Qi

peinture de He Qi

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

1-Jésus étant né à Bethléem

Nous sommes à à la source de la foi : Jésus, Verbe fait chair, Dieu qui nait. Dieu qui entre dans le temps, qui entre dans un espace, qui entre dans une culture. Dieu comme nous, un humain.

Laissons-nous étonner par cela. Demandons-nous ce que cela change quand à notre image de Dieu et ce que cela change quand à notre perception de nous-mêmes.

Laissons-nous bousculer par cela.

2-Voici que des mages venus d’Orient

Ces mages orientaux, représentent tous les chercheurs, chercheuses de Dieu. Tous ceux et celles du monde entier qui reconnaîtront  en Jésus  Dieu venu nous rejoindre. C’est chacun-e de nous. Ils sont venus de loin, ils ont fait tout un chemin.

Et nous ? De quel orient sommes-nous venus : orient du doute, de l’incroyance, de la souffrance …

Par quel chemin sommes-nous venus au Christ ?

Par quels chemins venons-nous à lui ?

3-Où est le roi des juifs qui vient de naître ?

La question porte sur le lieu de la naissance.

Dans notre vie, quel sont les lieux où nous voyons naitre le Christ ? Quels sont les lieux de nativité aujourd’hui pour nous?

4-Hérode

Regarder ce qu’il fait, écouter ce qu’il dit. Le verset 13 nous donne la clé de son comportement. Actes et paroles sont motivés par la volonté de tuer l’enfant.

Pourquoi ? Pourquoi un enfant est-il dangereux pour lui ?

Pourquoi ce refus dès le début de la vie de Jésus ?

5-Grands prêtes et scribes

Ils ont la connaissance du lieu de la naissance mais ils ne bougent pas, ne vont pas voir. Leur connaissance de produit rien en eux. Leur connaissance n’est pas vitale pour eux, ce n’est pas le cœur de leur vie.

Et moi, qu’est-ce qui est vital pour moi et qui me fait me bouger ?

6-Entrant dans le logis, ils virent l’enfant avec Marie sa mère

Faire comme eux, regarder Jésus, contempler simplement Dieu dans la faiblesse, la vulnérabilité d’un enfant.

M’emplir les yeux de ce que je vois

7-Ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l’or de l’encens et de la myrrhe

Cet enfant ne leur a rien demandé. Ce que nous offrons à Dieu n’est pas une commande de sa part, ce qu’il voudrait qu’on lui donne !  C’est simplement ce que par amitié, nous voulons lui donner.

Laissons-nous guérir de cette fausse image de ce que Dieu veut. Sa volonté est que nous vivions.

Quelle cassette de mon cœur je veux ouvrir ? Quel or et quel encens, quelle myrrhe je veux donner ?

8-Ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays

Avoir rencontré Jésus  dé-route , on ne fait plus comme avant ! Ils vont habiter le pays de leur vie autrement.

En quoi la rencontre avec Jésus m’a-t-elle fait prendre d’autres routes ?

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2 janvier 2024 2 02 /01 /janvier /2024 15:26
Comment mieux goûter sa vie !

Comment mieux goûter sa vie !

Sa vie, on la vit ! Mais comment mieux la goûter ?

10 minutes chaque soir peut nous aider à mieux la goûter, avec une question :

« Qu’est-ce que dans ma journée avait du sens ? »

 Beaucoup en avait mais peut-être qu’on n’en prend pas conscience. S’arrêter donc, regarder ce qui s’est passé, voir tout le sens de gestes, d’attitudes, d’actions, de paroles de situation de ma journée qui ont du sens, en saisir mieux le sens, le goûter, s’en réjouir et m’étonner du cadeau qui m’est fait.

C’est à chercher dans ce qui est le plus simple, le plus basique de ma vie, mais qui peut aussi sortir de l’ordinaire. Se rendre compte du sens que cela a pour mieux saisir la qualité de ma vie.

Je ne donne pas d’exemple, c’est tellement varié et différent selon les situations de chacun-e.

Et comme c’est le premier article de mon blog pour 2024, je souhaite une belle année à toutes celles et ceux qui le liront. Et ce soir je me demanderai : quel sens ça a d’écrire un article ?

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26 décembre 2023 2 26 /12 /décembre /2023 17:55
https://www.evangile-et-peinture.org/

https://www.evangile-et-peinture.org/

12 Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?

13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.

14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.

Mt 18,2-14

Commentaire

Nous avons ici la parabole de la brebis égarée dans le chapitre 18 de Matthieu, dans un contexte très différent du chapitre 15 de Luc.

Dans la première partie de ce chapitre 18 de Matthieu il y a 3 fois mention des « petits » :

  • « Qui donc se fera petit comme cet enfant-là, celui-là est plus grand dans le Royaume des Cieux » 18,4
  • « Ces petits qui croient en moi » 18,6
  • « Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits » 18,10

Enfin dans notre texte :

  • « Votre Père qui est aux Cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu » 18,14

On sent bien déjà avec cela que la parabole de Matthieu nous parle d’autre chose que celle de Luc. Pour Luc la brebis perdue, c’est le pécheur.

Pour Matthieu, c’est tout autre chose.

Deux questions à se poser :

-que veut dire être petit ou se faire petit ?

-Que veut dire s’égarer ou être égaré, ou être perdu.

Pour y répondre il faut revenir au début du chapitre 18 avec la question des disciples toujours un peu « à côté de la plaque », avec leur désir de grandeur, de première place : « Qui donc est le plus grand ?» demandent-ils.

Nous sommes ici dans un des points majeurs de l’Evangile : le petit c’est Jésus. Il s’est fait petit.

Il introduit dans les rapports humains une autre logique que celle de la puissance, de la performance, de la grandeur…Il s’est fait petit et c’est pourquoi il est grand (18,4) Et le disciple suivra son chemin s’il veut être vraiment son disciple. Être petit à la manière de Jésus c’est toute une posture relationnelle, qui ne s’impose pas, qui n’est pas en surplomb, qui n’est pas dans la suffisance mais sait avoir besoin des autres, c’est consentir à la vulnérabilité …  Une autre manière de le dire, c’est de se faire serviteur

(Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir Mt 20,28). On peut relire les évangiles avec cette question : comment Jésus se fait petit ?

Mais alors qui est cette brebis qui s’égare et est égarée et que Jésus retrouve en se réjouissant ?

Une réponse possible : ce sont les disciples du début de ce chapitre 18, ceux qui s’égarent avec leur question de grandeur, de première place…

Et la joie de Jésus, c’est de pouvoir les ramener à la posture qui est la sienne : petit et serviteur.

« Que vous fassiez, vous aussi comme moi j’ai fait pour vous » Jn 13,15

 

Pistes de méditation

1ère piste :

Faire mémoire dans les Evangiles où Jésus se fait « petit », petit bébé à la crèche, au lavement des pieds mais aussi dans sa vie d’adulte où sa posture relationnelle n’est jamais en surplomb, jamais dans la suffisance…

2ème piste :

Regarder les disciples qui sont perdus, égarés avec leur désir de grandeur, de première place…

Regarder Jésus qui va les chercher comme cette brebis, joyeux qu’ils puissent être vraiment ses disciples, qu’ils deviennent comme lui (Mt 10,25)

Faire mémoire dans ma vie où Jésus a pu me prendre sur ses épaules pour me ramener à la vraie posture du disciple.

3ème piste :

Regarder Jésus comme ce berger heureux. Communier à sa joie

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14 décembre 2023 4 14 /12 /décembre /2023 15:28
L'interculturalité: un don et une tâche pour nos communautés

Comme chaque année les communautés de Sœurs du Cénacle en Europe-Togo se réunissent pour une session.  Cette année c’était une rencontre de formation à l’interculturalité dont l’objectif était « que chaque sœur, habitée par un nouvel élan, soit prête à oser un pas de plus pour s’engager dans une communauté intentionnelle ».

Nous sommes de plus en plus internationales dans nos communautés, par exemple on peut avoir une communauté avec une sœur suisse, italienne, malgache et des sœurs françaises. Mais il y a des pas à faire pour passer de l’internationalité à l’interculturalité ! Et à l’interculturalité intentionnelle, c’est-à-dire avec la volonté de la faire.

Pour cela la préparation a été confié à 4 sœurs de 3 nationalités différentes : italienne, togolaise, françaises ayant déjà une belle expérience d’interculturalité avec l’aide d’une professionnelle en communication du groupe Nexus qui a préparé avec elles et qui a animé la rencontre.

L’interculturalité peut, si nous nous en saisissons, être une chance pour la vie religieuse et devenir un bon laboratoire pour d’autres situations en y développant un savoir-faire et savoir-être. Elle participe à tout une dynamique de changement pour qu’il y est un avenir et de la vie. Le processus de ces 4 journées a fait jouer l’intelligence collective et l’engagement personnel. Une très belle expérience pour honorer, enrichir nos différentes cultures.

A nous de jouer dans nos communautés et autour de nous.

Article paru sur le site des Sœurs du Cénacle

https://www.ndcenacle.org/actualite/interculturalite-un-don-et-une-tache/

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5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 23:22
 5 attitudes à vivre pour l'Avent...et après!

VEILLER

Il est des temps de ce monde ou de notre propre histoire, où il fait nuit :

nuit de la souffrance, nuit de la solitude, nuit de la foi…

Nuits en attente de lumière, de tendresse, de paix.

Ces nuits nous acculent à un choix :

Ou bien baisser les bras, renoncer.

Ou bien choisir de croire malgré tout, choisir de vivre, choisir de veiller

pour attendre la fin de la nuit.

Car elle viendra !

Heureux celui, celle, qui aura veillé, attendu, cru.

Elle, il, est veilleur d’espérance.

Pour veiller dans les nuits de ce monde ou de sa vie personnelle, le disciple de Jésus, a dans le cœur une lampe qui brille et perce la nuit :

ce monde, nos vies sont définitivement sauvées en lui, définitivement aimées.

Déjà sa vie a vaincu nos morts par sa résurrection.

Alors, veiller, ce sera :

savoir reconnaître sa victoire déjà là dans les plus petites choses,

comme ce qui est en train de naître et s’engager de toute ses forces à la suite de Celui qui a ouvert le chemin.

 

PREPARER 

Préparer son cœur pour que le Christ y fasse davantage sa demeure.

Il est venu un jour du temps pour que chacun puisse l’accueillir au plus profond de sa vie et la transforme.

Préparer c’est offrir toute faiblesse, toute lâcheté, toute souffrance, toute nuit et demander à Jésus de faire sa demeure en elles.

Préparer, c’est ouvrir ma porte pour Dieu y vienne.

Préparer, c’est attendre de lui seul, la justification de ma vie.

« Préparer les chemins du Seigneur » clame le prophète Isaïe.

Ouvrir des chemins en son cœur

Préparer, ce n’est pas s’agiter, c’est plutôt, s’arrêter, se reposer, offrir un espace à Dieu, ouvrir un espace pour entendre la bonne nouvelle qu’il brûle de partager avec moi.

Oui, préparer son cœur, c’est consentir à sa présence, la désirer.

Désirer sa présence, désirer son salut.

Notre monde et nos propres vies ont tant besoin d’être sauvé !

Alors, Jésus se sentira invité, attendu et n’aura pas crainte de nous déranger !

 

ECOUTER

Un jour, Jésus dira bienheureux ceux qui écoutent sa parole et qui la gardent.

Bonheur plus grand que celui d’être sa mère !

Car en fait, Marie a pu porter Jésus en son sein parce que d’abord elle a écouté.

Ecoute attentive et discernante.

Marie n’écoute pas n’importe qui et ne fait pas confiance n’importe comment.

Elle discerne pour savoir si cette parole lui vient bien de Dieu.

Vérification indispensable pour engager une confiance totale.

Ecouter Dieu, c’est lui faire confiance, croire ce qu’il me dit pour pouvoir m’y engager.

Ecouter Dieu, c’est croire que sa seule et unique volonté c’est le triomphe de la vie sur toutes les formes de mort.

Dieu ne me veut que du bien, du bon, du beau, du vrai.

Je peux donc en confiance, m’y abandonné.

Que me soit fait selon ce que tu dis 

 

S’ETONNER

Le mot est trop faible. Y-a-t-il un mot pour dire l’inouï ?

Quoi ! Dieu qui se fait enfant !

Sortir du trop connu pour retrouver l’étonnement.

Pourquoi ce choix de Dieu, cette décision de la faiblesse, de la petitesse, de la vulnérabilité ?

Poser cette question à Dieu dans la prière.

Et pour cela regarder longuement l’enfant de nos crèches :

la Parole créatrice, le Verbe du Père devenu un enfant qui crie, qui a faim, qui a besoin de tendresse…

Une des réponses possibles :

Il est devenu un enfant pour que nous cessions d’avoir peur de lui.

Noël est une subversion de Dieu qui nous dit qu’il n’est pas l’idole toute puissante que nous imaginons.

Il est Vrai Dieu, celui qui veut simplement nouer amitié avec nous.

Et pour cela il prend les chemins de la rencontre qui est faite de partage et d’humilité.

Dieu a pris nos chemins. Saurons-nous prendre les siens ?

 

SE REJOUIR

A cause de Jésus Christ !

Me réjouir de le connaître, de l’aimer.

Peser avec amour tout ce que ma foi me donne.

Que serai-je sans lui ?

Ma vie ne vient pas du hasard mais vient d’un désir aimant de Dieu.

Ma vie ne court pas vers le néant mais s’achemine vers une plénitude d’existence.

Je suis aimé/e.

Se réjouir du changement de regard que ma foi opère : changement de regard sur le monde, les autres et moi-même !

Un monde, les autres, moi-même…à aimer.

Se réjouir de cette grâce donné, qui est tâche confiée.

Se réjouir de cette tâche confiée qui est grâce donnée.

Se réjouir des plus petites choses du quotidien avec un regard exercé à y découvrir les miettes de charité qui y sont cachés.

 

 

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 22:55

Les chansons peuvent être aussi des lieux de méditation quand elles ont goût d’Evangile.

Celle-ci est chantée par Zaz  sur des paroles de Jean-Jacques Goldman

1-Ecouter et voir une première fois cette video :

https://www.youtube.com/watch?v=W4DTYmmTsyQ      

2-Sentir comment cette chanson vous touche :

La voix, la musique, les paroles, les images.

3-Lire les paroles et méditer ces paroles

 Si j'étais l'amie du bon Dieu.
Si je connaissais les prières.
Si j'avais le sang bleu.
Le don d'effacer et tout refaire.
Si j'étais reine ou magicienne, 
princesse, fée, grand capitaine,
d'un noble régiment. 
Si j'avais les pas d'un géant.
Je mettrais du ciel en misère,
Toutes les larmes en rivière,
Et fleurirais des sables où filent même l'espoir 
Je sèmerais des utopies, plier serait interdit,
On ne détournerait plus les regards.
Si j'avais des milles et des cents, 
Le talent, la force ou les charmes,
Des maîtres, des puissants.
Si j'avais les clés de leurs âmes.
Si je savais prendre les armes,
Au feu d'une armée de titans.
J'allumerais des flammes,
Dans les rêves éteints des enfants.
Je mettrais des couleurs aux peines.
J'inventerais des Éden.
Aux pas de chances, aux pas d'étoiles, aux moins que rien.
Mais je n'ai qu'un cœur en guenille, 
Et deux mains tendues de brindilles.
Une voix que le vent chasse au matin.
Mais si nos mains nues se rassemblent,
Nos millions de cœurs ensembles.
Si nos voix s'unissaient,
Quels hivers y résisteraient ?
Un monde fort, une terre âme sœur,
Nous bâtirons dans ces cendres
Peu à peu, miette à miette, 
goutte à goutte et cœur à cœur.
Peu à peu, miette à miette, 
goutte à goutte et cœur à cœur.

Lesquelles me touchent le plus ?

4-A nouveau écouter et voir cette video :

https://www.youtube.com/watch?v=W4DTYmmTsyQ  

 

Et me laisser rejoindre par l’espérance qui est chanter là.

5- Ouvrir la Bible        

  • Le projet de Jésus : Luc 4, 16-21
  • L’action de Jésus : Luc 7,20-22
  • L’espérance de Jésus : Luc 6,20-26

6-Parler à Jésus à partir de cette chanson et de ces textes bibliques

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