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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 18:41
Mieux qu’un anti dépresseur : l’AR2

AR2, non pas le bras robotique ! Mais AR2 à prendre dès le réveil en vaquant aux taches nécessaires que sont se laver, s’habiller, petit déjeuner. Nous sommes de millions à avoir la chance de faire cela (pouvoir se laver, avoir des vêtements, manger : certains ne l’ont pas)

Déjà se dire cela, ouvrir son esprit à cette banalité qui ne l’est pas.

Je suis vivant-e, et je peux décliner en moi comme autant de messages positifs, tous les je suis, j’ai, je peux, je sais, pour les faire remonter à son esprit.

Nos vies sont plus ou moins faciles, plus ou moins difficiles…

Dans la difficulté, le remède est d’autant plus à prescrire pour se donner des forces en puisant dans ce qui est et demeure positif.

Dans la facilité, le remède demeure nécessaire pour ne pas oublier l’inouï de ce qui est vécu, pour ne pas le considérer comme normal, banal alors qu’il ne l’est pas,  et se priver de s’en réjouir.

Donc, qui que je sois, commencer la journée en prenant de l’  « Admiration ». Un regard d’admiration devant ce que je suis, ce que j’ai, ce que je peux, ce que je sais.

Faire cela en faisant quelque chose ou en prenant un temps personnel de silence. En début de journée ou à un autre moment.

En faisant cela l’ « Admiration » produira en vous de pouvoir goûter la « Réjouissance » qui conduira au « Remerciement »= AR2

AR2 est aussi à prendre le soir d’une journée ou à la fin d’une semaine. Porter un regard d’admiration sur tout ce qui a été bon dans la journée. Se rappeler des petites choses du quotidien qui sont des pépites aussi petites que lumineuses comme par exemple, dans le métro, l’aide apportée pour monter une poucette, comme la complicité avec un inconnu devant le comportement d’un enfant, comme la patience d’un commerçant avec un client difficile, comme le travail du conducteur de bus qui m’a permis de me déplacer, comme…Mais aussi des actions, des paroles, données ou reçues qui ont fait du bien, construit une relation…

Mais où s’achète le AR2 ? Il ne s’achète pas, il se fabrique au cœur d’une décision : ouvrir les yeux, regarder, sortir de soi. Cela secrétera peu à peu de l’Admiration, de la Réjouissance, et du Remerciement, le fameux AR2 !

 

 

 

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 19:05
A quelles conditions une communauté religieuse est-elle vivante et donne-t-elle de la vie ?

Vivante si elle est fondée sur un projet

Une personne, un groupe sans projet est quelque chose à moitié mort.

Projet dit dynamisme, élan. Un projet suscite initiative, goût d’entreprendre. Le projet ici est que l’Evangile soit de plus en plus parole qui transforme la vie. Projet dit ce qui mobilise tout l’être, lui donne sens à la vie, l’oriente.

Vivante si fondée sur une recherche

Le projet ne suffirait pas en lui-même pour susciter la vie si c’est un projet de répétition. Il y faut d’abord se situer dans une dynamique de recherche. Ne plus chercher, c’est mourir.

Chercher d’abord pour soi et il y va de la responsabilité de chacune de faire de sa vie une recherche jamais lassée de Dieu en se donnant les moyens pour cela. La recherche de Dieu se nourrit de contemplation, d’études, d’actions. Aider à chercher et trouver Dieu vivant et qui fait vivre et se libérer des fausses images de Dieu qui aliènent et empêchent de vivre à plein.

Vivante si fondée sur la foi en Dieu qui libère

Nous savons le lien fort qu’il y a entre anthropologie et théologie : « Dis-moi quel est ton Dieu et je te dirai qui tu es ». Devenir plus vivante, susciter la vie autour de soi est lié à une certaine expérience de Dieu. Il y a des images de Dieu qui aliènent et d’autres qui libèrent.

1-Volonté de Dieu comme appel à vivre

Chercher à vivre de Dieu qui libère et chercher à ouvrir pour les autres des chemins de liberté. Un des points de libération concerne la conception qu’on se fait de la volonté de Dieu. Si on se fait l’idée que Dieu a une volonté préétablie, extérieure à nous-même, qu’il faudrait deviner à travers des signes, auquel il faudrait se conformer, que Dieu aurait écrit à l’avance dans un grand livre, ce n’est pas un chemin de vie, c’est une forme d’emprisonnement spirituel, source d’inquiétude, car comment la découvrir ? Essayer de vivre (et de le proposer à d’autres) Dieu qui ne veut qu’une seule et unique chose : que nous soyons des vivant-es, que nous fassions des choix qui favorisent la vie et que nous choisissions selon le désir du cœur. Essayer de libérer le désir le plus profond, intérieur à nous-même.

C’est donc une pédagogie de la responsabilité. Il s’agir d’inventer sa vie. Ce n’est pas un chemin facile, certains préfèrent les certitudes. Il faut choisir entre ce qui rassure mais fige ou ce qui aventure mais ouvre un espace pour vivre à plein.

 

2- Amour inconditionnel et accueil positif de soi

Proposer l’expérience d’un amour inconditionnel de Dieu qui libère peu à peu de la sévérité envers soi-même et envers les autres, de la mauvaise culpabilité.

C’est une pédagogie de la valeur de soi et des autres, de l’accueil de soi et des autres comme capables de bonté, de vérité, de justice car créés à l’image de Dieu. Une vision positive de l’humain.

Communauté vivante si l’expérience de Dieu qui est proposée à vivre est celle de Dieu définitivement pour nous, libérée des images aliénantes de Dieu : gendarme, punissant, manipulateur etc.

 

3- Vivante si fondée sur l’égale dignité des personnes

Le mépris, la valence différentielle entre les gens, ne favorisent pas la vie, au contraire elles sont sources de mort. Favoriser une communauté où chacun a sa place et où les différences légitimes et réelles sont des richesses valorisées, permet le dynamisme de la vie.

Cela veut dire que chacun a valeur quel que soit son âge, sa capacité de travail, ses compétences.

 

Vivantes si communauté alternative

Ce concept de communauté alternative, je l’ai trouvé chez une théologienne américaine, Sandra M. Schneiders[1].

Elle montre en quoi les communautés religieuses portent en elles une utopie d’un autre type de rapports humains, un monde alternatif dans la société mais aussi dans l’Eglise, une certaine manière de comprendre, de s’organiser, d’agir vis à vis des données fondamentales de l’existence humaine que sont le rapport aux biens, le pouvoir et la sexualité.

Oser vivre dès maintenant un autre type de rapport au monde, à l’opposé de l’exploitation sexuelle, de la domination politique, et de l’oppression économique.

C’est dès maintenant prouver que d’autres chemins d’un vivre ensemble sont possibles.

Être communauté vivante c’est donc aussi ouvrir une espérance.

Ce concept de communauté alternative induit que quelque chose de notre monde est à contester, transformer, qu’un monde différent est à construire.

Elle le présente comme un monde de pardon, de dignité, d’égalité pour toutes et tous.

La vie religieuse, si elle est fidèle à sa vocation, est moteur de transformation.

A/ Par une économie de don

A partir de l’opposition entre économie de commodité et économie de don développé par Lewis Hyde[2], Sandra M. Schneiders montre que les communautés de religieuses et de religieux vivent une économie de don. Leurs membres la créent et la vivent car il y a mise en commun des biens et remise de ces biens selon les besoins et non sur d’autres critères comme par exemple le type de travail, l’âge, les capacités : un membre en formation, un religieux grabataire ou en pleine activité auront ce qui est nécessaire pour vivre, en fonction de cela et non par égard à la charge de travail. Ce rapport aux biens s’appuie sur la parabole de Mt 20/1-16 : chacun reçoit ce qui lui revient, une journée de salaire, c’est à dire ce dont une personne a besoin pour vivre.  Vivre cela dans le système économique dominant, c’est déjà créer un système alternatif, le droit à la vie et aux ressources nécessaires pour l’entretenir ne découlent pas d’un travail plus ou moins important ou valorisé selon une hiérarchie contestable. Tous et toutes doivent recevoir ce qui est nécessaire à la vie. La vie religieuse, si elle vraiment vécue, est vie communautaire d’amitié évangélique entre personnes égales.

B/ Par une organisation évangélique non-hiérarchique

La vie religieuse est une société composée d’adultes égaux et libres qui choisissent de se regrouper non pour eux-mêmes mais par amour du Christ et désir de vivre l’Evangile de manière particulière. Cela établit une parenté non de sang mais de foi. Le fait de s ‘appeler frère, sœur dit bien ce caractère égalitaire et non hiérarchique. Il n’y a pas de gouvernés et de gouvernants mais une responsabilité pour tous, et où toute responsabilité est un service.

(Selon l’impératif de Jésus en Mt 20/26 et Mc 10/43.)

De soi, quand la vie religieuse vit cela, et si elle vit cela, ( et ce n’est malheureusement pas le cas partout) elle crée un monde alternatif de structures de pouvoir. Elle dit qu’une communauté non hiérarchique est de l’ordre du possible. Elle le dit à la société et à l’Eglise.

 

Il est bien évident que le côté alternatif présenté ici n’est pas un monopole de la vie religieuse. C’est une exigence de tout chrétien, de toute chrétienne qui s’alimente vraiment à la source évangélique. C’est aussi chemin de vie pour toute femme, tout homme.

 

 

[1] S.M SCHNEIDERS,  « La vie religieuse dans l’avenir », Congrès international de la vie consacré, Rome nov.2004, Passion pour le Christ, passion pour l’humanité, Editions Bayard, 2005

[2] L. HYDE, The gift : Imagination and  the Erotic Life of Property, NY, Randon House, 1983

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 15:00
#freenasrin. Libérez Nasrin
#freenasrin. Libérez Nasrin
#freenasrin. Libérez Nasrin

Cela fait un an que Nasrin Sotoudeh, défenseuse des droits des femmes est détenue en prison en Iran. En mars dernier, la justice de son pays la condamnait à trente-trois ans de détention et 148 coups de fouet supplémentaires. Amnesty International a remit jeudi 13 juin une pétition pour exiger sa libération "immédiate".

Voir plus d’info : https://information.tv5monde.com/terriennes/freenasrin-l-avocate-iranienne-nasrin-sotoudeh-toujours-en-prison-297390

J’ai participé à cette manifestation.

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12 juin 2019 3 12 /06 /juin /2019 14:59
Tableau d'Arcabas

Tableau d'Arcabas

 

 

 

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10 juin 2019 1 10 /06 /juin /2019 20:28
Peinture de He Qi

Peinture de He Qi

Avant la réforme liturgique de Vatican II, la fête de la Pentecôte ouvrait le temps de la Pentecôte. Pourquoi l’avoir remplacé par le prosaïque temps ordinaire ?

La Pentecôte ouvre le temps de la liberté de l’Esprit, de son amour et de son audace. Nous avons à vivre de ce don. Fait-il si peur qu’il n’en n’irrigue plus de son Nom les dimanches jusqu’au temps de l’Avent ?

Fait-il si peur que cette expérience n’est plus d’actualité ?

Femmes et hommes autour de Marie au Cénacle ont fait l’expérience de la sororité, de la fraternité, de l’écoute d’une parole de vie, d’une attente de l’Esprit avant toute action. Fort-es de cet Esprit reçu par toutes et tous, ils et elles sont parti-es pour être apôtres d’une parole libératrice et aimante.

Vivons comme elles, comme eux, le temps de l’Esprit !

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1 juin 2019 6 01 /06 /juin /2019 16:03
Le temps du Cénacle: entre Ascension et Pentecôte

"Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. » Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat. À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères."

Ac 1/8-14

 

 

Un jour, je faisais visiter notre Centre spirituel de Versailles  à un prêtre. Nous étions dans la grande salle où il y a une peinture du Cénacle qui montre des femmes et des hommes avec Marie faisant l’expérience du don de l’Esprit et partant tout joyeux dire la bonne nouvelle de Jésus.

« Au Cénacle, il n’y avait que les douze apôtres avec Marie », me dit-il. Et je lui ai lu ce passage : « Assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. »

Il n’est pas le seul à penser cela. Si vous regardez l’imposante iconographie de l’Ascension et de la Pentecôte, vous y trouverez souvent des peintures sans femmes, sans autres hommes que les douze apôtres et même sans Marie !

Et pourtant ils sont bien là dans le texte : Marie, des disciples hommes et femmes et les douze apôtres.

Cela peut nous avertir tous sur nos aveuglements de lecture. On lit sans voir car nos représentations nous aveuglent et cachent des intérêts. Par exemple, ne voir que douze apôtres recevant l’Esprit Saint dit une Eglise où seuls certains auraient l’inspiration de Dieu.

Bien lire le texte et voir qu’il y a tout le monde, dit une Eglise où tous ont l’inspiration de Dieu. Cela dit un lieu biblique où tous sont appelés.

Il s’agit d’entrer au Cénacle sur invitation de Jésus.

Entrer au Cénacle pour dix jours entre Ascension et Pentecôte.

Dix jours ? Non pas une durée mais une attitude intérieure : une entrée dans une écoute de la Parole, une entrée dans un éveil de la vie profonde, une entrée dans l’accueil d’un don, une entrée dans une vie animée par l’Esprit de Jésus. Temps de gratuité, temps pour goûter simplement le fait de vivre et d’être aimé-e. Temps pour devenir des Théophiles, ( Ac 1/1) c’est à dire aimant Dieu et aimés de Dieu, trouvés par lui, faisant de notre vie Sa demeure, car il habite notre cœur, il est chez Lui chez nous.

Et le faire avec Marie. Quel est son rôle ici ? Là aussi, pourquoi la penser uniquement silencieuse ? Elle qui est remplie de l’Esprit depuis l’Annonciation, elle qui retenait toutes ces choses dans son cœur (Lc 2,19) … Pourquoi ne pas la voir enseignant à tous et toutes les chemins de la foi, l’accès nouveau à Dieu inauguré par le Christ ?

Entendre Marie nous faire comprendre son absence comme une chance. Marie nous enseignant à désormais le découvrir, le reconnaître dans le plus petit, dans le plus fragile, Marie nous rappelant le projet de son fils : construire un royaume de justice, de partage, projet à réaliser avec lui par nos mains.

Marie nous donnant goût à le contempler pour que quelque chose de ses yeux, de son cœur devienne les nôtres pour devenir Christ pour les autres.

 

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30 mai 2019 4 30 /05 /mai /2019 22:24

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 22:53
La Joie de l’Evangile du pape François

L’exhortation apostolique la joie de l’Evangile date du 24 novembre 2013. La pape François l’a écrite pour la première année de son Pontificat.

Ce n’est pas mon intention de faire une présentation mais seulement d’indiquer les bonnes pages qui donnent envie de le lire.

En pièce jointe vous trouverez les perles du chapitre 5

Mais voici d’abord quelques citations qui peuvent donner le désir de lire ce texte qui n’a rien perdu de son actualité.

Le pape invite d’abord d’être une Eglise en sortie

« Sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Evangile » n°21

« Chercher à exprimer la vérité de toujours dans un langage qui permettent de reconnaitre sa permanente nouveauté » n°41

Que l’Eglise soit : « une mère au cœur ouvert » n°46-49 Elle « n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile » n°47.

« Eglise accidentée, blessée et sale pour être sortie sur les chemins plutôt qu’une Eglise malade de son enfermement » n°49

 

L’évangélisation passe par des refus

Non à une économie de l’exclusion n°53 et 54

Non à la nouvelle idolâtrie de l’argent et à l’argent qui gouverne au lieu de servir n°55 à 58

Non à la disparité sociale qui engendre la violence n°59 et 60

Elle a donc une dimension sociale

« Evangéliser c’est rendre présent dans le monde le Royaume de Dieu » : tout le chapitre 4 n°176 à 258)

En particulier la nécessité de résoudre les causes structurelles de la pauvreté n°202

 

L’évangélisation est la tâche de tous les baptisés n°119-121

Elle est fondée sur l’écoute de la parole de Dieu

« Toute l’évangélisation est fondée sur la parole de Dieu écoutée, méditée, vécue, célébré et témoignée » …elle doit être au cœur de toute action ecclésiale…elle alimente, fortifie…rend capable d’un authentique témoignage » n°174.

« L’évangélisation demande la familiarité avec la parole de Dieu…en promouvant la lecture orante, personnelle et communautaire » n°175

A la fin de cette exhortation François donne les raisons profondes de l’évangélisation

« La première motivation pour évangéliser est l’amour de Jésus que nous avons reçu, l’expérience d’être sauvés par lui qui nous pousse à l’aimer toujours plus » n°264.

« La meilleure motivation pour se décider à communiquer l’Évangile est de le contempler avec amour, de s’attarder en ses pages et de le lire avec le cœur. Si nous l’abordons de cette manière, sa beauté nous surprend, et nous séduit chaque fois. Donc, il est urgent de retrouver un esprit contemplatif, qui nous permette de redécouvrir chaque jour que nous sommes les dépositaires d’un bien qui humanise, qui aide à mener une vie nouvelle. Il n’y a rien de mieux à transmettre aux autres »

« L’enthousiasme dans l’évangélisation se fonde sur cette conviction. Nous disposons d’un trésor de vie et d’amour qui ne peut tromper, le message qui ne peut ni manipuler ni décevoir ». n° 265

Texte intégral sur le site du Vatican : https://m.vatican.va/content/dam/francesco/pdf/apost_exhortations/documents/papa-francesco_esortazione-ap_20131124_evangelii-gaudium_fr.pdf

 

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17 mai 2019 5 17 /05 /mai /2019 22:57
Femmes et catholicisme: un document du Comité de la Jupe

Une brochure à lire, à faire connaitre. Un texte provocateur qui demande à être entendu pour sortir de l'immobilisme.

 

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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 14:06
La voix... Texte de Maurice Bellet

La voix 

Mais qu’est-ce qui est entendu ?

La voix ; d’abord la voix.

Avant toute parole qui dit ceci ou cela, ou plutôt en telle parole ou telle autre, cette voix qui dit la seule chose à entendre et qui peut prendre tant de formes :

tu es mon fils, tu es ma fille ;

tu resurgis d’entre les morts ;

le pire en bas peut-être chemin ;

tu as place éternellement ;

en toi demeure cet insaisissable don que rien ni personne ne   détruira, pas même toi ;

vivre est possible ;

tu es aimé ;

tu peux aimer ;

le désir du désir de vivre et d’aimer suffit déjà ;

te voici parmi les vivants ;

tu es grand à la mesure de ta bassesse , ton humiliation, ta douleur ;

tu reviens de si loin, à toi le grand chemin, à toi la vérité encore inconnue ;

vois ce qui t’est possible et fais-le : aujourd’hui commence ton commencement ;

jamais trop tard, jamais trop peu ;

il n’y a pas d’homme condamné.

 

Une parole de ce genre et peut-être sans mot :

un chant ;

le bruit léger de la bris légère qu’entendait Elie sur la montagne ;

la lumière d’un matin ;

la musique ;

le visage aimé ;

un mot, deux mots, de l’Evangile ou d’ailleurs, de n’importe où, d’un passant, d’un livre médiocre.

 

Un trait de lumière perce la ténèbre.

Ce peut être fulgurant, ce jour-là, cette heure-là, la date à jamais sacrée ;

ou

diffus, même pas vue, travaillant ce que nous nommons l’inconscient.

 

M.BELLET, la chose la plus étrange, DDB 1999, page 79

 

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